Yoananda, je te répondrai simplement - je n’ai malheureusement pas de temps à consacrer à une réponse complète - mais ta haine du gaucho te fait voir le monde en deux : les pro-immigrationnistes - le mal - et les anti-immigrationnistes - le bien. Que répondre à ça ? Que je trouve normal et naturel l’attachement à sa ville, son territoire, sa patrie, sa famille. Mais tu vas pas me faire croire que parce que je soutiens mon pays je suis libre. La souveraineté d’une nation, qui est déjà certes une bonne avancée et qui peut être un combat très louable, ne veut absolument pas dire la souveraineté du peuple, même si ton ignorance te fait prendre cette malheureuse route. D’où la nécessité d’une démocratie directe, comme le dit d’ailleurs l’auteur de l’article. En revanche, faudrait-il encore savoir ce que c’est qu’une véritable démocratie directe (et non pas semi-direct, un quart-directe, indirecte, représentative ou je sais pas quelle fantaisie occidentale moderne), le problème est là. Prenons le concept vidé de son sens et on est dans de la pure propagande électorale, prenons le concept historique, réfléchissons à propos et alors nous sommes dans la construction populaire, de bas en haut. Mais avec quelqu’un qui prend comme méthode le matérialisme historique sans avoir lu Marx tout en prônant l’idéalisme nationaliste dans tous les postes, je ne sais pas si la discussion avancera de beaucoup.