• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


En réponse à :


1 vote
Amethystae Amethystae 13 novembre 2013 13:05

Le racisme, vaste sujet qui puise ses origines dans l’ordre naturel des choses, l’évolution des diverses espèces peuplant différents territoires qui se rencontrent et de méfiance par leurs différences en convoitises ou conquêtes de terrains voisins qui deviennent à un moment communs et témoins de batailles animées par différents rapports de force pour les enjeux d’intérêts multiples et divergents ou plus simplement et plus rarement, par pur amour de la détestation de l’autre, ça permet de soulager la haine de soi sur les orteils de son prochain.

Rares sont les daltoniens rageux qui font de leurs préférences esthétiques un combat de toute une vie, un combat bien inutile et de toute façon perdu d’avance, à moins de se prendre pour une divinité quelconque et de s’arroger le droit de décider qui a le droit d’être en haut et d’être en bas, droit de vie ou de mort, pour une couleur de carosserie.

Là où ce mot, racisme, devient vraiment casse pied, c’est qu’on ne peut plus l’éviter au quotidien à moins de ne plus lire les infos, ne plus regarder les médias, qui influencent malheureusement les discussions des gens lambdas, et un sujet qui n’a pas tant d’importance que cela chez des gens "normaux" devient un thème récurrent dans les échanges entre amis, collègues, familles. On peut en déduire que c’est bien ceux qui hurlent au racisme à la moindre pécadille qui alimentent la braise d’un réflexe naturel plus ou moins bien refoulé chez la plupart des personnes équilibrées.

Ce qui devient insupportable, c’est la police de la pensée qui sanctionne le moindre mot, le moindre geste, poussant le grotesque jusqu’à aller à accuser quelqu’un qui se gratte l’épaule de nazi inversé, les affaires sur la quenelle qui se multiplient, sont là pour démontrer par l’absurde, jusqu’où les médias et le gouvernement complice, vont pour pratiquer leur activité favorite, l’enfumage et la division pour mieux régner. La dernière quenelle en date au petit journal de canal + et reprise par les médias est la cerise sur le gateau d’une stupidité sans nom et abyssale.

Le racisme devient alors une excuse, une excuse pour beaucoup de monde, les gens issus des diversités, des minorités visibles en usent et abusent pour échapper à toute critique, comme d’une carte immunité qui leur confère un pouvoir bonus en cas d’implication dans une altercation aussi bien physique que juridique, voire juste civique, brandir la carte du racisme comme une sorte de pouvoir magique immunitaire afin de faire taire ou accuser l’adversaire et se préserver ainsi des délits, des reproches, des réprimandes que la personne aurait méritée même si elle avait été blanche comme neige ou coupable colombe.
Les politiques usent et en abusent de la carte racisme qui devient dans leur jeu un excellent bouclier pour parer à tout débat dérangeant et éviter les questions de fond en déstabilisant l’adversaire d’un revers cinglant. Elle sert également de grenade fumigène pour noyer sous un brouhaha assourdissant les sujets réellement importants qui préoccupent vraiment les français, comme le chômage, l’économie, la précarité, l’insécurité, les injustices sociales, la santé, la qualité de vie en générale. Ces problèmes deviennent secondaires grâce à la carte magique brandie à la moindre peau de banane sur laquelle glisse de plus en plus souvent ce gouvernement fantoche à chacun de ses pas.

Alors on rejoue la partition des années 80, hélas pour Valls, ne lui en déplaise, ou le PS en général, je crains fort que le subterfuge souffre d’obsolescence programmée, et que ce procédé éculé ne fasse pas oublier au citoyen qui chante encore malgré tout les deux pieds dans la merde qu’il a les chaussures qui commencent à sentir le faisandé et que les questions de racisme, malgré la publicité dont elles bénéficient à grand renforts de discours flamboyants, relayés éveidemment par la formidable machine de propagande que sont les médias aux ordres des marchants de canons, ne restent pour les gens du peuple, que secondaires, contrairement aux priorités étranges du gouvernement qui préfère, lorsque le bateau coule, réprimander le mousse et coller aux fer les mutins en empêchant les marins du navire de calfeutrer les brêches par lesquelles s’engouffrent les liquidités sans fin d’une dette impossible à éponger entrainant lebateau France dans les abymes de l’incompétence des uns et des autres, les racistes et les antiracistes avec, ils pourront continuer à se détester mutuellement et tranquillement dans les profondeurs insondables vers lesquelles nous précipitent les gouvernants sans gouvernail.
 




Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON