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erQar erdar 24 décembre 2013 16:19

Salut Machiavel

-La sécurité de la France est plus mise en danger par les requins de la finance que les noires et les arabes. Mais chut, il ne faut le dire....

R / Evidemment, mais on stresse le bon peuple avec la délinquance d’en bas, c’est celle qui est visible et avec laquelle on est le plus en contact, et donc c’est celle qui saoule le plus .

Effectivement, le champs de vision de nos contemporains est limité.


Pour ma part je ne vais pas opposer la délinquance d’en bas avec celle d’en haut, dans les deux cas on a généralement affaire à des psychopathes, et il faut savoir que ces deux mondes sont de plus en plus liés !

Je suis d’accord pour dire que la conflagration est toujours la même, mais l’échelle de grandeur n’est pas le même. D’ailleurs, je pense à américan gangster ou a new jack city

http://www.youtube.com/watch?v=IPy2pZU52Pg

http://www.youtube.com/watch?v=z3XMvLtPqSA

On remarquera qu’il n’y a jamais les banquiers.


En ce qui concerne la finance je viens de finir un bouquin « la face caché des banques  », c’est juste hallucinant, ces mecs là sont des criminels en puissance, la seule différence avec les OG (original gangster), c’est qu’ils sont en costume cravate et qu’ils sont plus puissants, c’est tout !

Qui vole un oeuf, vole un boeuf...ok....mais là, c’est pas un boeuf, c’est carrément des millions de boeufs. smiley


Deux exemples :

1. Lawrence Summers, grand philanthrope devant l’Eternel, économiste en chef à la Banque Mondiale et ancien ministre des finances de super-président Obama, sauveur de l’humanité. Il développa un concept génial : le meurtre écologique de masse à coût zéro (titre officiel : Good Environmental Practices). Monsieur Summers suggérait de délocaliser massivement les industries polluantes vers les pays pauvres, parce que les coûts liés à la dégradation de la santé publique y seraient beaucoup plus faibles … ben oui …vu que les habitants de ces pays n’avaient pas les moyens de se soigner. 

Cela ne m’étonne pas, c’est comme un fonctionnaire américain qui interroge un général américain :

Le fonctionnaire : si nous faisons ce genre d’attaque, quel sera le nombre de mort ?

Le général : (d’un ton placide) hof(soupir) entre 100 000 et 200 000 morts.

Alors imaginons l’état major, avant la deuxième guerre en Irak.


2. Les spéculations sur les matières premières alimentaires, ces gens savaient qu’ils condamnaient des masses d’individus dans le monde à crever de faim, rentabiliser le capital voilà tout ce qui compte.

Il faut demander à Famine smiley, il est où Famine d’ailleurs...

En comparaison, Al Capone était un poète. 

Al Capone, n’a fait que voler des voleurs. Je ne sais pas si ça compte smiley




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