Le terme sémite désigne historiquement parlant les descendants de Sem. Si en France, pendant une période donnée, il visait les juifs sans distinction d’origine (séfarade/ashkénaze), ailleurs, il visait les civilisations arabes (chrétien, juif, musulman, païen, polythéiste,...). L’ignorance ne peut se targuer d’un pouvoir qu’il ne possède pas. Par exemple, en remodelant au bénéfice d’une partie des sémites ultra-minoritaire la définition d’un mot renfermant en lui une diversité ethnique et tribale dont la majorité en perdrait soudainement l’héritage et serait effacée comme si elle n’avait jamais existé.
Peu importe les erreurs d’interprétation, la définition d’un mot ne peut modifier son acception en fonction des aléas circonscrits à quelques pays européens alors que le monde ne s’est pas arrêté aux frontières de l’Europe et que l’histoire doit englober la population mondiale à travers l’ensemble des nations et des civilisations.
Ce n’est pas parce qu’une entité minoritaire a décrété que désormais l’usage du terme sémite ne concernerait que les juifs dans leur globalité terrestre (les ashkénazes ne sont pas sémites par définition) que tous les autres doivent se plier à cette stupide injonction dévoyant le sens et la portée dudit terme.
Ton laïus circonvenu est tout à fait spécieux et insensé.