Quand je dis "homme", il faudrait entendre l’être générique, soit l’Homme avec la majuscule. Il y a des hommes (ou femmes donc) en puissance qui, parce qu’ils sont nés à tel ou tel endroit, deviennent Persans, Romains, Français ou Sénégalais en actes.
Des potentiels individuels s’incarnent en tant que membres de différentes communautés sans lesquelles ils ne pourraient s’actualiser.
Si cette vision des choses est correcte, l’idéologie qui veut qu’un enfant soit un adulte en miniature défie toute logique. L’enfant n’est qu’un homme en devenir qui a besoin d’hommes en actes pour le devenir à son tour.