@Qamarad
Il y’ a des thèses très intéressantes sur
ces dissensions. L’une de ces thèses est que l’EIL et d’autres groupes rebelles
seraient en réalité une émanation des manipulations des services Syrien.
Cette thèse parait étrange à prime abord
mais quand on y réfléchit à deux fois, on se dit que c’est possible, et si c’est
le cas, cela voudrait dire que les services Syriens sont capable d’un très haut
niveau de manipulation et n’auraient rien à envier au niveau de la compétence
aux meilleurs services de renseignement au monde, ça m’épaterait vraiment
Parce que ce serait très intelligent d’un
point de vue tactique, c’est une façon, premièrement de récolter des
renseignements, deuxièmement de désorganiser l’adversaire et troisièmement de les discréditer
politiquement !
D’une pierre, trois coups !
Des stratagèmes Chinois parlent de « Troubler
l’eau pour prendre le poisson », c’est
une ruse très ancienne.
Les faits qui corroborent cette thèse :
- Abou Bakr, le chef de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) ne
reçoit pas de financement connu. Le Qatar finance le Front Al-Nosra, l’Arabie
saoudite le Front islamique mais personne ne sait qui finance l’EIIL.
On peut penser que ses
positions de chaque côté de la frontière irako-syrienne lui permettraient de
faire du trafic de toutes sortes mais cela n’explique pas la force de frappe de
l’EIIL qui est indiscutable sur le terrain, ce qui fait
croire qu’il jouit probablement du soutien d’individus puissants.
-Selon certains, il
vendrait du pétrole et des armes au régime Syrien. A vérifier !
-La tête d’Abou Bakr est
mise à prix par le Qatar, l’Arabie Saoudite et Washington.
Il n’y a pas vraiment de
preuves mais un faisceau de présomption. Pour savoir si cette suspicion se
vérifie ou pas, il faudra observer dans les mois qui vont venir l’ attitude de
l’ armée Syrienne.
Si, sur le terrain,
l’effort des forces syriennes se concentre davantage sur le Front Al-Nosra et
le Front islamique, il y’ a vraiment anguille sous roche !