"Vous vous trompez. Moi aussi, j’ai été suffisant comme vous, moi aussi, j’ai cru que j’avais une emprise sur moi-m’eme."
Vous vous trompez et ne comprenez pas ce dont il est question. Il ne s’agit en aucune façon d’avoir une "emprise sur soi-même". La liberté n’a rien à voir avec cet enfantillage. La formulation même de cette intention en dévoile le caractère dualiste et comique. QUI à une emprise sur QUI ? Cessez de penser a priori que les autres sont ce que vous avez été sinon vous ne pourrez jamais rien apprendre de neuf. J’essaie d’attirer votre attention sur le fait que vous ne parlez à aucun moment de liberté mais seulement de contrôle d’une partie de soi sur une autre, d’emprise, de choix, etc. Je suis d’accord avec tout ce que vous pouvez dire sur la détermination, sur le fait que nous croyons faire des choix alors que nous sommes conditionnés par des interactions psychologiques, sociologiques, anthropologiques, physiques, etc. La liberté est autre chose que le sentiment d’être libre, autre chose que le désir d’être libre, c’est quelque chose dont vous ne saisissez pas l’idée pour le moment et dont vous n’avez encore jamais fait l’expérience. Et il n’y a pas de honte à avoir encore des choses à découvrir.