"Mon cher Qamarad, je n’ose croire que vous êtes sérieux lorsque
vous écrivez sur "l’intérêt des travailleurs de plus en plus
précarisés". Concernant les cheminots, vous estimez qu’ils sont
particulièrement maltraités en France ??? "
==> Non, mais au nom du service de la dette et de l’ultra-libéralisation de l’économie, on assiste à un processus de précarisation.
Est-ce que vous
connaissez UN SEUL pays dans le monde où une corporation a le pouvoir de
bloquer tout un pays sans en avoir à subir les conséquences, car ayant
un emploi garanti à vie, contrairement à beaucoup d’autres.
On
n’est pas en train de parler d’ouvriers à la chaîne avec le dos
complètement cabossé ou même de cadres corvéables à merci et pouvant se
faire éjecter à tout moment de leur boîte mais de personnes qui, non
seulement ont une garantie de l’emploi à vie mais qui, en plus, peuvent
partir à la retraite avant tout le monde. Dur, dur !
Maintenant
si vous estimez que certains auraient un comportement individualiste de
’râler’ contre ces "damnés de la voie ferrée", comment qualifiez-vous
les cheminots qui contribuent à planter ceux qui n’ont pas la chance de
pouvoir faire comme eux ?
Petite question Qamarad : travailleriez-vous à la SNCF ?
==> Discours typique oligarchique qui consiste à mettre en concurrence des pauvres entre eux parce que certains ont plus de garanties (bien maigres ceci dit) que d’autres. S’ils se défendent, c’est parce qu’ils ne veulent pas à raison qu’un service public soit éclaté de manière aussi brutale. N’ayez crainte, dans quelques années, nous observerons que la précarité qui caractérise l’Allemagne des années 30 ou la Grèce actuelle nous concernera tous et qu’il faudra bien faire une union sacrée. Je le répète : le cheminot jouit de quelques privilèges bien maigres que l’on souhaite abattre au nom, et c’est le sujet des sujets, du remboursement de la dette. Zemmour ainsi que les libéraux-conservateurs a du mal à l’intégrer...
Ma seule réserve est la suivante : Iront-ils jusqu’au bout de leur logique ? Si oui, j’applaudis et je me joins à eux. Si non, qu’ils ne viennent pas chouiner...
Réponse : Je suis un simple étudiant... Donc je ne travaille pas à la SNCF.