@Ambassadeur

Je suis désolé si la forme de mon message était un peu rude, mais je persiste par contre sur le fond.
Je suis tout à fait d’accord avec vous, il ne s’agit pas d’être pro-palestinien ou pro-israélien, ne serait-ce parce-que ces mots sont flous.
Je peux soutenir la population de gaza sans soutenir le Hamas. De même je critique le gouvernement israélien, mais je sais par ailleurs que de nombreux israéliens ni sont pour rien et souhaiteraient la paix.

De même que vous je refuse cette vision "gentils contre méchants".
Mais là, une partie de peuple se fait purement massacré. La réponse du gouvernement israélien est totalement disproportionnée.

Il nous faut donc dire stop. Tout simplement.
Faisons une analogie :
Deux gamins, un gringalet et un costaud. Le gringalet pas très malin vient chercher des poux au costaud, qui répond par la violence, prenant le dessus, rouant de coups le provocateur. Avant de donner une leçon de morale et de bon sens au gringalet, il va falloir stopper le costaud. Les renvoyer dos à dos ne fera pas avancer les choses dans l’immédiat.

C’est ce que je voulais dire : là, tout de suite, il faut condamner fermement la politique israélienne. Une fois le conflit apaisé on pourra discuter des tords du Hamas, des erreur des extrémistes religieux de tout bord.
Dans l’immédiat, prendre une position neutre ne règle pas le conflit (ce que j’ai traduit par un manque d’intelligence, même si la formule est malheureuse), et laisse faire le massacre d’une population (ce qui correspond au manque de décence).

Quant à notre salut, il passe par le fait de ne pas justifier l’oppression du plus faible par le plus fort, et même de s’y opposer. Car un jour on finit toujours par être le plus faible.