-je dirai que je me situe dans une lutte,
------> Ce qui est le droit le plus strict de tout un
chacun. Mais a-t-on le droit de ne pas se situer dans la même lutte ou de
ne pas en avoir la même perspective, sans être agressé comme Rougna plus
haut ? Si la réponse est oui, moi ca me suffit.
-dans une guerre on ne s’embarrasse pas de philosophie, de sociologie
etc, mais de la question comment éliminer l’ennemi..
------> Oui mais admettons que nous n’avons pas tous
le même combat. Pourquoi reprocher à une personne qui n’a pas le même
combat que vous de s’embarrasser de philosophie de sociologie etc ?
-e jour où on aura fait le
nettoyage, je peux me prélasser sur une terrasse de café pour disserter du
djihadisme...mais c’est très compliquer à comprendre pour certains..
------> Pour
moi ce n’est pas difficile à comprendre, c’est votre choix mais peut on aujourd’hui
se prélasser sur une terrasse et disserter sur le djihadisme,
et par extension sur des guerres qui ont lieu actuellement à travers le monde ?
-il n’y a pas que les antifas qui ont un discours radical vis à vis du
fascisme, et toutes les idéologies secrètent un discours radical
------> Je suis tout à fait d’ accord, vous en êtes l’illustration
quasi parfaite.
Mais ce que Rougna essayait
de faire remarquer, à tort ou à raison, c’est que ces discours radicaux mènent aux
mêmes résultats que les idéologies qu’elles combattent, on le voit bien avec
les antifascistes qui emploient les mêmes méthodes que les fascistes qu’ils
sont censés combattre.
C’est le sens de la phrase
de Rounga : « vous
détestez l’Etat Islamique pour les méthodes qu’ils emploient, et pourtant vous
vous faites de fervents partisans de ces mêmes méthodes à l’encontre des gens
qui ne vous plaisent pas. On peut donc vraiment vous demander pourquoi vous
détestez l’Etat Islamique ».
En réponse, à cette interrogation,
il n’a eu que de l’agressivité « le début de la
défaite est d’abord dans l’esprit, et je me laisserai jamais influencer par des
types comme vous et leurs pseudos-arguments ».
Je ne dis pas qu’ il a tort ou raison mais on peut s’
interroger sur les origines de cet agressivité , c’ est elle que j’ ai essayé , avec justesse je pense , de lui expliquer.
-un dijhadiste est un homme (ou une femme) à abattre (ou pour le moins
neutraliser comme on neutralise un fauve) c’est assez simple et primaire pour
moi, pas de nuance, cela peut déplaire à des neuneus, c’est leur problème..
------> Voilà. Mais est ce qu’on a le droit de ne pas
réduire la situation à quelque chose d’aussi primaire ? Ou alors,
automatiquement on devient votre ennemi ? Soit on lutte avec vous, soit on
est contre vous ?