La question de la spiritualité est le point faible d’Onfray. Il n’y entend pas grand chose. Par exemple, si le christianisme suffisait à expliquer un rapport névrotique à la sexualité, comment expliquer les pathologies psycho-sexuelles des Chinois et des Japonais (qui peuvent aussi être assez gratinées) ? Il ne voit pas non plus que la liberté dont il jouit est aussi en partie un produit du christianisme. Bref, il a des positions communautaires psychorigides comme tous ceux qui font partie d’une communauté idéologique. Pour être un penseur libre, il faut être seul.