Comme cela est mentionné
plus haut par Eric, on peut se féliciter de ce qu’un candidat à la présidentielle
mette sur la table la question du changement de régime et de la constituante,
thématique qui peut paraitre marginale aujourd’hui mais qui finira par s’imposer
tôt ou tard comme prioritaire (et il vaudrait mieux pour tout le monde que ce
soit tôt que tard).
Mais jusqu’à preuve du contraire,
cette promesse de constituante et de sixième république relève de la posture. Les
promesses électorales ne valent rien dans un régime dans lequel une fois élu,
le mandaté est libre de ne pas respecter
les promesses faites au mandant, ce sont de simples entreprises de communication
visant à engranger des voix. On ne peut pas dans ce contexte juger un homme
politique sur ses promesses mais sur ses actes une fois au pouvoir. Ainsi,
jusqu’à preuve du contraire, ces promesses
ne sont que des postures électorales et ca vaut pour tout le spectre
politicien.
Ceci étant, même s’il s’avère
que ce ne sont que des promesses en l’air , le discours de Melenchon contribue
à diffuser la remise en cause de notre régime politique et l’idée de la nécessité
de changement institutionnel. Et ça, c’est une très bonne chose …