La Turquie est un pivot essentiel de l’OTAN, donc un allié privilégie des Américains (et des Anglais, qui ont toujours poussé en faveur de l’adhésion de la Turquie à l’UE). Erdogan le sait et peut donc tout se permettre avec les Européens réduits à l’impuissance politique qui est inscrite dans l’ADN de cette Europe sous hégémonie allemande.
Il est assez consternant de voir le contraste entre l’attitude intransigeante et condescendante affichée par les dirigeants allemands durant l’épisode de la crise budgétaire grecque et leur veulerie pathétique devant Erdogan qui s’ingère dans leurs élections, les insulte et crache sur leur souveraineté.
Au moins cela contribue à rappeler que la puissance économique ne permet pas tout, en tout cas pas en dehors de l’Europe.