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Eric_F 13 octobre 2017 14:29

L’exemple le plus représentatif de la déroute industrielle française est la disparition des entreprises issues du groupe CGE (Compagnie Générale d’Electricité), qui comptait dans les années 80 une centaine d’établissements de recherche et de production, et plus de 200 000 salariés. Rebaptisé Alcatel Alsthom du nom des principales filiales (mais il y avait aussi Cegelec et d’autres branches), il a été démantelé au début des années 2000 avec notamment la revente d’Alsthom pour acheter quelques start up étasuniennes parfois fantomatiques.
Au milieu des années 2000, Alcatel s’est allié avec l’américain Lucent, l’un et l’autre devenus déficitaires après avoir été le ou l’un des plus grands équipementiers télécom du monde.
Le scénario est souvent le même : au début de la mondialisation explosions des ventes à l’export, puis les grands pays client (Chine, Inde...) ont exigé une "implantation locale" de production puis de R&D, et enfin le savoir-faire a été repris par des entreprises locales , notamment Huawei en téléphonie, devenues ensuite exportatrices et prépondérantes dans le secteur. Alcatel a été récemment racheté par Nokia et est en cours de disparition, et Alst[h]om a été mis à la découpe, la partie ferroviaire a été émiettée entre Général Electric et Siemens, la partie maritime désormais sous contrôle de Fincantieri, etc.
Fin d’un joyau industriel français, leader il y a vingt ans dans ses domaines de compétences.




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