Cher Jean,
nous comprenons votre désir de vous entretenir avec El Loco ("Le fou"), votre camarade de chambrée.
Mais avez-vous besoin pour cela de communiquer par internet ? Nous ne saurions trop vous recommander de lui parler de vive voix, puisqu’il est à l’autre bout de la pièce.
Certes, nous savons que vous ressentez le besoin d’exprimer votre mal-être. Mais Jean, pensez-vous vraiment que cette discussion avec votre camarade de chambrée intéressera quelqu’un d’autre sur internet ? Il serait négatif pour votre santé que certains esprits mal intentionnés viennent à se moquer de votre situation, ne croyez-vous pas ?
Bonne continuation dans votre rétablissement.
La direction de l’Hôpital psychiatrique de Tahiti