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derfbowski 7 mars 2019 22:03

"que Walter Hallstein se serait servi de ce plan pour construire l’UE avec les pères fondateurs." 

C’est sur ce point qu’il y a un gros amalgame selon moi. Bien sur avec cette vidéo on comprend l’énorme écart qu’il y a entre une conversation téléphonique brute, et un montage "pêchu" et diffamatoire (pour des raisons d’audimat vous comprenez). Mais cette phrase mérite quand même un petit commentaire.

Affirmer qu’Asselineau accuse d’abord et avant tout ce bon vieux Walter comme étant le cerveau de l’opération parce qu’il a ressorti les fameux plans de construction juridiques et commerciaux de la nouvelle Europe, est complètement faux. La réalité est un poil différente, et en plus ça va donner du grain à moudre supplémentaire à tous ceux qui adorent faire passer les adhérents UPR (dont moi) pour des complotistes :

Hallstein a tout simplement été "recyclé" par l’intermédiaire des États Unis, et ceci dans le but de poursuivre l’objectif que s’étaient fixés entres autres les grands "Konzern" Allemands lors de l’Allemagne Hitlérienne. Au passage, la machine de guerre nazie s’est également bien gavée de financements venus depuis un certain nombre de grandes sociétés Américaines. On sait qu’on a, déjà à l’époque, affaire à une "élite hors sol", qui agit en finançant une cause qui à leurs yeux sera en leur faveur, qui préservera leurs intérêts (ça me rappelle quelque chose).

Les États Unis étant, à la fin de la Guerre, en position de force et bienfaiteur de l’Europe contre l’empire Soviétique, étaient le terreau parfait pour une oligarchie qui entendait bien retomber sur ses pieds et mener à bien ce projet de construction Européenne, à travers une "reconstruction" Européenne. Une zone de libre échange, où la marchandisation et le capitalisme de connivence feraient loi.

Il est aussi de notoriété publique que Monnet était rémunéré par la CIA, tout comme Paul Henry Spaak le 1er ministre Belge de l’époque. Un article du Daily Telegraph en Septembre 2000 expliquait également que l’un des objectifs des services secrets Américains était de "poursuivre de façon subreptice l’objectif d’une union monétaire Européenne, et d’empêcher tout débat jusqu’au moment où « l’adoption de telles propositions serait devenue pratiquement inévitable », selon des documents datants des années 60 déclassifiés en 2000.

https://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/1356047/Euro-federalists-financed-by-US-spy-chiefs.html

Walter Hallstein s’est fait dégager de la présidence de la commission Européenne par de Gaulle en 67, et il est parti où ? À la présidence du Mouvement Européen, dont on sait également qu’il s’agissait, et s’agit, d’un faux nez de la CIA. 

Je ne crois pas aux licornes, et j’emmerde les bisounours.

J’attends les hurleurs au complot.







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