@yoananda2
En outre la Lombardie et de manière générale l’Italie du Nord, contrairement à ce que les autorités françaises ont affirmé à plusieurs reprises, est en fait mieux équipée que la plupart des régions françaises en termes d’infrastructures de soin, de nombre de lits, etc... et a été malgré tout complètement débordée.
Pour ma part j’ai compris très rapidement (début janvier) qu’il s’agissait d’une épidémie sérieuse. La réponse massive du gouvernement chinois, l’histoire tragique de ce médecin décédé en tentant d’alerter la population, la réaction immédiate des voisins de la Chine, ne laissaient aucune place au doute.
Mais en France, le réel ne compte pas, c’est l’idéologie qui prime toujours. Ce qu’il s’est passé c’est que les médecins se sont divisés apparemment en deux camps : les "rassurantistes" qui défendaient l’idée que ce virus était une petite grippe surévaluée qui serait réglée par simple immunisation naturelle et les "alarmistes" qui dès le départ ont demandé l’adoption de mesures drastiques inspirées par la réponse agressive des Chinois et des Coréens face à l’épidémie. C’est le premier camp qui a gagné la "bataille des idées" et que les politiques ont suivi jusqu’à ces derniers jours, lorsqu’il est devenu évident que le coronavirus allait se développer de manière exponentielle en France avec des conséquences sanitaires et donc sociales imprévisibles.