@yoananda2
« On
parle donc bien de règles juridiques à ce que je sache, non ? »
Oui
mais c’est Oukacha qui parle dans cette vidéo des lois islamique comme des
normes juridiques. Donc on parle bien ici de règles juridiques, non ?
« Pour
moi le crypto-muzz existe. Pour toi non ».
Donc,
si tu as bien lu ma réponse, je dis que je ne sais pas ce que tu entends par
« t’islamiser » mais que de la façon dont moi j’emploie ce terme,
islamiser une personne à son insu n’a pas de sens, on ne converti pas une
personne sans son consentement, ça c’est juste une question de logique.
J’ai
donc répondu au verbe « islamiser », pas à ta formulation de « crypto-islamiste »
parce que ce sont deux choses totalement différentes. Maintenant, crypto signifie caché, et l’islamiste
est celui qui a un projet politique se basant sur les textes de la tradition musulmane.
Il existe des islamistes qui font semblant de ne pas en être pour ne pas être
repéré par la police et perpétrer des attentats par exemple, ça ce n’est pas
une opinion, c’est un fait qui est rapporté par différents services de renseignement.
Si c’est ça un « crypto-islamiste », de fait ça existe.
Donc
j’ai vu deux choses différentes dans ta question et j’ai choisi de répondre à
la première en me disant que tu allais donner des précisions.
(je
dis bien VOIR et non pas CROIRE).
Je
ne sais pas mais il y’a de toute évidence entre nous une véritable dissonance
dans l’utilisation des mots à un tel point qu’on croirait qu’on ne parle pas la
même langue, ça je l’ai constaté. Et je crois que la pensée est aussi en partie
déterminée par l’usage que l’on fait des mots et cela entraine
vraisemblablement une autre dissonance au niveau de l’appréhension de ce qui
nous entoure.
Tous
ces mots, « islamiser », « crypto islamiste », « islam »,
et même "musulman", est ce qu’on parle vraiment de la même chose ? Rien n’est
moins sûr, je suis même quasiment convaincu du contraire, je crois qu’on parle
la même langue mais qu’on a pas le même langage et dans ces conditions, il est
quasiment impossible partager un « monde » commun.