• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Charles Robin : le libéralisme et l’extrême gauche

Charles Robin : le libéralisme et l’extrême gauche

Conférence de Charles Robin pour présenter son livre. Il nous démontre notamment la soumission idéologique de l'extrême gauche au libéralisme, qu'elle prétend pourtant combattre.

 

Charles Robin vient d’arriver dans le petit monde fermé des essayistes de talent et son entrée est parfaitement réussie. Il fut reçu dans le cadre du libre journal du LTS pour présenter son livre et nous vous proposons aujourd’hui d’écouter sa conférence de 50 minutes qui traite du libéralisme sous un angle particulièrement intéressant.

 

Son essai, intitulé "Le libéralisme comme volonté et comme représentation : démontage d’une mythologie politique contemporaine" est disponible au prix de 12 euros via ce lien.

 

Voici à présent son intervention :

 

Tags : Livres - Littérature Olivier Besancenot Mondialisation Parti de Gauche




Réagissez à l'article

13 réactions à cet article    


  • 6 votes
    joelim joelim 30 juin 2012 12:37

    Bla bla bla... Après 12 minutes d’écoute n’ai pas vu l’originalité ni même le but du monologue...


    • 5 votes
      joelim joelim 30 juin 2012 12:42

      Cela dit, ça en fera peut-être un futur philosophe en cour dans les médias ; fustiger l’extrême gauche et parler pour ne rien dire présente un sex-appeal certain chez les maîtres de l’information prédigérée...


    • vote
      maddle maddle 30 juin 2012 21:01

      La suite dans le livre...


    • 10 votes
      lsga lsga 30 juin 2012 13:10

      Vidéo très intéressante, ça me donne envie d’acheter le livre. Le début sur la dictature du manque de clarté intellectuelle m’a fait beaucoup rire, ça m’a rappelé Bouveresse :


      Malheureusement, l’auteur se contredit un peu plus loin en critiquant lui-même le rationalisme. 

      Concernant le libéralisme, l’analyse est juste et précise, mais faite de l’intérieur (référence à Lock, Hume, Smith, etc.). C’est une bonne chose, car la vraie pensée libérale échappe au libéraux eux mêmes. 

      Toutefois, si l’auteur prétendait parler de l’extrême gauche, il est quand même extrêmement dommage qu’il n’est pas été capable d’aller chercher le point de vue de Marx sur ces problématiques. Soyons clairs : Bourdieu n’est pas d’extrême gauche, c’est un bourgeois démocrate. Comment l’auteur ose citer Besancenot à côté de Lock ? C’est du foutage de gueule, du manque d’honnêteté intellectuelle. 

      Les réflexions idéalistes des penseurs libéraux (en effet éthique pour l’essentiel : individualisme, humanisme, droit de l’hommisme, bref : les lumières...) reposent sur la nécessité historique de la Bourgeoisie de renverser l’ancien régime, d’instaurer l’économie de marché, et de détruire entièrement tous les restes de l’ancienne société (l’auteur en parle rapidement en répondant à une question (!) vers la 45ème minute) :

      Partout où [ la bourgeoisie ] a conquis le pouvoir, elle a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissent l’homme féodal à ses "supérieurs naturels", elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du "paiement au comptant". Elle a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité petite-bourgeoise dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange ; elle a substitué aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l’unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l’exploitation que masquaient les illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, brutale.

      Mettre ce type de citations aurait quand même été plus honnête intellectuellement que nous sortir cette histoire de sex toys smiley

      Bref, l’auteur semble sous-entendre que puisque le libéralisme est l’outil idéologique de la bourgeoisie pour renverser les valeurs éthiques de l’ancienne société ; être anti-libéral implique d’être conservateur vis à vis de ces anciennes valeurs. C’est un raisonnement extrêmement simpliste, à la limite de la bêtise. 

      Pire : il sous entend que ceux qui luttent contre le reste des anciennes valeurs (sacré&co) participe au mouvement libéral. Désolant de naïveté. 

      Les valeurs moral de l’ancien régime ne sont pour l’extrême gauche, comme le montre ma citation de Marx, que des illusions qui servaient à masquer la réalité de l’exploitation. 

      Le prolétariat, vu par l’extrême gauche, a pour mission historique le renversement de la Bourgeoisie ET des restes de l’ancien régime. 

      Oui, la Bourgoisie a été révolutionnaire en son temps en renversant l’Ancien Régime et en détruisant les fausses valeurs nihilistes de la religion et de la moral chrétienne ; Oui, la Bourgeoisie (l’Oligarchie Fiancière aujourd’hui) est l’ennemi de l’extrême gauche ; ce n’est pas pour autant que l’Extrême Gauche doit s’allier aux fausses valeurs morales de l’ancienne aristocratie pour lutter contre la bourgeoisie. 

      Nous allons continuer le travail de destruction des anciennes valeurs entamer par la Bourgeoisie, Nous allons continuer à avancer vers un système politique et économique fondé sur la rationalité plutôt que sur l’Ethique, Mais Nous renverserons aussi la bourgeoisie financière. 

      Nous ne le ferons pas parceque nous considérons que leur système est mauvais ou qu’ils sont méchants. Nous le ferons car il n’y a pas d’autre possibilité pour avancer. La bourgeoisie et son système économique défaillant représente un obstacle pour l’évolution technique et scientifique de l’humanité. 

      Nous ne voulons pas ’freiner’ le développement du libéralisme, nous voulons hâter sa fin.



      Bref : L’auteur a trop lu d’auteurs libéraux et pas assez de penseurs communistes. L’auteur est un petit bourgeois dont les conditions de vie lui permettent de passer beaucoup de temps à réfléchir sur des problématiques éthiques. L’auteur n’est pas matérialiste, il n’est pas révolutionnaire. Il est un conservateur qui au fond de lui croit que lutter contre le libéralisme consiste à retourner aux valeurs féodales. 








      • 1 vote
        Jacenius 30 juin 2012 14:08

        Autant, je n’étais pas d’accord avec Isga pendant sa période mélenchonienne, autant il affine ses commentaires depuis : c’est bien.

        J’expliciterai par rapport au commentaire d’Isga : il est illusoire car impossible de revenir aux codes morales ou à la vision éthique pré-révolutionnaire. Ce ne sont pas ces idéologies qui ont fait leur monde, mais les idéologies doivent (par obligation) être cohérentes avec leur monde.
        C’est pour cela que, par exemple parmi tant d’autre), le combat royaliste de F. Abed est vain, il le serait moins s’il essayait (je ne sais pas si c’est possible) de tenir compte du matérialisme, de la matière et de son évolution.


      • 4 votes
        kemilein kemilein 30 juin 2012 18:09

        après 35 minutes j’en pouvais plus moi... trop de conneries a la minutes
        acheté ce livre ? oO c’est selon ce qu’on vient d’entendre une très mauvaise analyse d’a peut près tout. c’est pas sympa pour l’auteur OKAY, mais enfin quand même quoi !
        chuis pas pour la "culture" encartée, mais y’a des limites aux contradictions.
        -
        la plus grosse ?
        les communistes-anarchistes-liberaux-libertaires dans leur combat luttent pour l’atomisation social et par notre soit disante atomisation du fait de l’individu nous créerions les conditions de la domination ?
        ALLO ? on veut créer un collectif humain auto-co-gestionnaire de son avenir et de ses moyens (politique et économique) y’a quand même plus atomisateur que ça non ?


      • vote
        requete Requete 1er juillet 2012 19:24
        @jacenius
        bienvenue chez les non obscurantistes
        je peux répondre à ta question : NON, ce n’est pas possible, parce que tout simplement, il y a des gens qui ont un objectif différent du tien et du mien par exemple.
        Ils ne cherchent pas le meilleur système en vue d’obtenir le plus de bonheur, mais veulent un système bien circonscrit, bien défini, et en font la promotion, en disant ce que ça peut apporter de mieux et en taisant ce que ça apporterait de moins bien.
        Tu vois, ce sont des points de vue extrêmement différents.
        Ma question : qu’est ce qui a pu te faire croire que tu pouvait avoir des points communs avec Abed, ou Livernette, qui en dehors du fait qu’ils ne comprennent pas que l’on peut penser autrement qu’eux, sont cohérents et sincères ?

      • 3 votes
        kemilein kemilein 30 juin 2012 17:03

        l’idéologie n’est pas première, on répond a une réalité par des comportements qui deviennent une représentation du monde qu’on transmet par conditionnement (éducation) du fait de l’apprentissage mimétique.
        -
        je vie dans un désert pour pas mourir je me protège du soleil et je cherche de l’eau, en découle une pensée (représentation mentale) issu de mon comportement, qui va être singé par mes congénères (enfants et partenaires).


        • 1 vote
          kemilein kemilein 30 juin 2012 17:21

          et oui tout est intérêt ! le Dèmosarchiste-Mutualiste que je suis le confirme !
          oui nous n’agissons que par intérêt personnel, les singes aussi vous croyez donc qu’on va s’encombrer de bagages inutiles ? oO
          -
          je mange par intérêt (la nature est bien faite, pour nous "forcer a manger" manger nous rend heureux - tout parallèle avec la sexualité est voulu), j’offre des cadeaux pas intérêt, l’intérêt de recevoir du plaisir (un truc chimique dedans le cerveau), le plaisir d’avoir fait plaisir.
          -
          nous sommes des égoïstes en toute action, certaine sont juste "socialement" plus acceptable que d’autre (et je me palce non d’une ethique arbitraire, mais pragmatique conséquentialiste et utilitariste).
          nous réclamons justement une collectivisme au nom de cet intérêt FACTUEL & REEL. le gueux a intérêt a vivre mieux non bordel ?


        • 1 vote
          kemilein kemilein 30 juin 2012 17:33

          (mais purée c’est pas possible quoi !!)
          oui on banni la transcendance non la sublimation !!
          on refuse de se voir imposer quelque chose qui n’émane pas de nous/nous-même (individuel autant que collectif), mais on accepte (ce n’est même pas une tolérance, plutot une sorte de fatalité heureuse) la sublimation (le laufébun que onfray aime tant -et que je ne sais écrire-) la sublimation est internet "immanente" horizontale, nous la générons nous même !
          -
          c’est comme l’autre zeuzeu avec son "sacral" par ci, "sacral" par là. mais MERDE au sacré (qui est un sacral devenu sacré) MERDE aux valeurs, MERDE.
          vive plutot le respect compris et entendu et contractuel
          -
          y’a encore des neuneux pour gober qu’avec une bonne peur divine (ou colère des esprits) les choses iraient mieux ? (t’aime te faire dominer toi ?)
          y’a encore des neuneux pour gober que les valeurs fondent la civilisation ? mais purée 2012 les gens ALLO ! tout es fonction de l’environnement, ca fonde ensuite vos comportements, qui fondent vos valeurs (représentation mentales) qui s’intègre a cet environnement (etc, etc)


        • 1 vote
          kemilein kemilein 30 juin 2012 17:48

          et les sextoys c’est bien
          le libertaire libéral libre c’est mieux
          j’ai pas envie d’être conditionné a la monogamie-monoandire-hétérosexualité
          jveux (être éduqué à) pouvoir avoir des multiples partenaire (hommes ou femmes, hommes et femmes)
          fonder des contrat libres, et les enfants ? il se portent mieux avec 5 papa mamans qu’avec seulement deux (deux c’est conflictuel, 5 c’est modérateur. 2 voir mono, ca peut avoir une instabilité si survient un décè, alors que 5 il te restera toujours 4 parents proche - etc)


        • 1 vote
          kemilein kemilein 30 juin 2012 18:00

          et pour finir conclusion de thèse a côté de la plaque
          l’homme n’est pas dominé par l’absence de transcendance et d’autorité, mais du fait d’un postulat erroné du libéralisme "l’homme est premier contre/face à la société"
          l’homme, l’individu (entendu l’entité qui devient consciente d’elle même) ne se construit que par l’expérimentation -concrète- d’une confrontation a une volonté autre que la sienne. un individu ne peut être premier s’il ne se construit que dans la relation (conflictuelle certes) pour se faire une société (c’est a dire 2) le précède.
          -
          de là découle une autre conclusion, l’individu n’est pas spontanément des sa genèse isolé, c’est une construction. et s’il se trouve isolé c’est par la destruction de cette relation collective dans laquelle il s’inscrit depuis sa naissance.
          Dieu ou le Roi ou le Dictateur (l’autorité) ne sont pas la solution a l’atomisation, je préfère la fusion (c’est a dire créer la société DémosArchie Mutuelle, dans laquelle l’homme n’est plus dominé, mais se heurte toujours a autrui)


        • 2 votes
          toug toug 1er juillet 2012 01:00

          Igsa, kemilein... : Pas mieux. 



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès