Dieudonné et Soral font partie du système
Quoi que Dieudonné et Soral veuillent faire croire, ils font intégralement partie du système, depuis le premier jour. Le fait qu’ils aient pu passer aussi souvent et aussi longtemps dans les plus grands médias en est une première preuve.
On ne change pas aussi radicalement du jour au lendemain, sauf événement majeur dans sa vie intime, et encore. Mais il n’y en a pas eu. Sauf sur quelques sujets, Dieudonné et Soral tenaient déjà plus ou moins les propos qu’ils tiennent aujourd’hui quand ils étaient dans les médias. Mais ils les tenaient de façon plus espacées, et de façon plus diplomatique. Or ces propos ne sont que l’aveu d’une politique menée sciemment par l’élite au pouvoir, sans pour autant qu’elle explique au peuple que les conséquences de sa politique sont notamment l’émergence de Soral et Dieudonné. Prenons quelques exemples pour illustrer cette théorie.
Mais avant, cette vidéo très sympathique et récente, où un fan de Soral me "crache littéralement à la gueule", parce que j’ai osé expliqué que Soral était du côté du système :
Quitte à aggraver mon cas, je vais donc revenir sur ma démonstration, afin qu’il n’y ait pas la moindre ambiguïté.
L’élite prétend être contre l’antisémitisme, et lutter contre cette forme sournoise de racisme, en ayant tiré les leçons de la Seconde guerre mondiale. Or le remède qu’elle propose, l’antiracisme idéologique, ne cesse de produire l’effet inverse à ce qui est proposé. On fait croire que le racisme et l’antisémitisme n’auraient aucune cause[1], et plus on en ferait contre eux, mieux ce serait. Or c’est le fait de faire baisser le racisme qui doit être notre priorité, et le racisme ne cesse d’augmenter, selon les critères des associations antiracistes elles-mêmes, qui vivent d’ailleurs du racisme. La menace, l’interdiction et la censure créent le même effet que la prohibition de l’alcool aux États-Unis dans les années 20 : Internet devient le défouloir ultime, où une liberté d’expression totale se libère, et notamment le racisme et l’antisémitisme. Avec des vidéos vues parfois plus d’un million de fois, Dieudonné et Soral rivalisent désormais avec la télévision sans avoir besoin d’y passer.
Tout en prétendant lutter contre l’antisémitisme, l’élite est profondément anti-israélienne. Nicolas Sarkozy, qualifié de suppôt des sionistes par Soral et Dieudonné, a condamné l’intervention d’Israël contre la flottille de Gaza, qui était pourtant dans l’illégalité. Les gouvernements du monde entier avaient d’ailleurs condamné cette intervention. L’ONU condamne Israël par des résolutions plus que tout autre pays au monde, alors qu’il s’agit d’une démocratie et que nombre de dictatures communistes ou islamistes sont systématiquement épargnées. L’Union européenne finance massivement les Palestiniens, argent qui va le plus souvent dans les poches de dirigeants corrompus comme l’était Yasser Arafat, et qui a laissé à sa veuve un compte en banque garni de plusieurs centaines de millions d’euros. Les 13 et 16 juillet 2007, alors qu’il est à l’Elysée depuis moins de 2 mois, Nicolas Sarkozy reçoit des représentants du Hetzbollah, le mouvement terroriste et antisémite libanais financé par l’Iran, qui avait tué des militaires français au Liban et revendiqué l’attentat. Dès lors, comment reprocher à Dieudonné et à Soral de rencontrer eux-mêmes les représentants du Hetzbollah, ou à Dieudonné d’avoir mis le logo du Hetzbollah sur son affiche Mahmoud ?
Tout en prétendant lutter contre l’antisémitisme, l’élite fait construire à tour de bras des mosquées, plus de 2500 à ce jour sur tout le territoire, souvent avec de l’argent public, ce qui est contraire à la loi de 1905. Le livre Ces maires qui courtisent l’islamisme[2], de Joachim Véliocas, et son Observatoire de l’islamisation[3] en apportent des preuves indubitables et effroyables. Les autorités laissent même des puissances étrangères dictatoriales comme l’Algérie, le Maroc, le Qatar ou l’Arabie Saoudite financer des mosquées et s’occuper de ce qui s’y dit. Or l’islam n’est pas connu pour être particulièrement philosémite, on a même recensé autant de phrases anti-juives dans le Coran que dans Mein Kampf. Et l’histoire de l’islam dans le monde ne plaide pas pour son aspect pro-juif, bien au contraire[4].
Comment prétendre lutter contre l’antisémitisme et ne pas voir que le principal antisémitisme en France aujourd’hui, loin devant l’antisémitisme d’extrême-droite en perte de vitesse, est l’antisémitisme musulman ? Dans les banlieues, dans les écoles, tous les rapports[5] qui montrent ces faits tragiques sont niés par l’élite, sous prétexte qu’il serait raciste de les relever. Il est totalement hypocrite de financer l’islam et de le laisser financer par des puissances étrangères où l’antisémitisme règne, d’une part, et de prétendre lutter contre l’antisémitisme d’autre part. Alain Soral travaille d’ailleurs main dans la main avec le gouvernement pour faire construire plus de mosquées, il a par exemple soutenu la construction de la Grande Mosquée de Bordeaux, et son imam Tareq Oubrou, membre revendiqué des Frères musulmans. Les masques tombent.
On pourrait également parler des propos négationnistes, antisémites et anti-israéliens qui se déversent quotidiennement dans les postes de télévision de banlieues et d’ailleurs qui captent sans problèmes les chaînes iraniennes et arabes, sans le moindre filtre[6]. Or il est démontré que ces chaînes ne connaissent pas du tout nos lois ni notre condamnation de l’antisémitisme, et pourtant nos autorités laissent faire. Sans aller jusqu’à la censure, il faudrait au minimum imposer une indication similaire à celle proposée par le CSA pour les films violents ou à caractère sexuel, afin que les populations françaises, souvent immigrées, qui reçoivent ces contenus sans filtres sachent qu’elles doivent au moins éloigner les enfants du poste quand des propos violemment antisémites sont proférés, à l’instar de ceux-là :
« Le vice-ministre du Waqf du Hamas : les juifs sont des bactéries, pas des êtres humains
Voici un extrait d’une interview d’Abdallah Jarbu, vice-ministre du Waqf du Hamas, diffusée sur Al-Aqsa TV le 28 février 2010.
Abdallah Jarbu’ : [Les Juifs] souffrent d’un trouble mental, parce que ce sont des voleurs et des agresseurs. Un voleur ou un agresseur, qui a usurpé la propriété ou la terre d’autrui, développe un problème psychologique et des remords, parce qu’il a pris quelque chose qui ne lui appartenait pas. Ils veulent faire croire au monde qu’ils ont des droits, alors qu’ils sont des bactéries étrangères - un microbe sans équivalent dans le monde. Ce n’est pas moi qui le dis. Le Coran lui-même dit qu’ils n’ont pas d’équivalent : "Ils verront que les hommes les plus fermement hostiles aux Croyants sont les Juifs". Puisse-t-il anéantir ce peuple immonde démuni de religion et de conscience. Je condamne quiconque croit en la normalisation des relations avec eux, quiconque encourage de s’asseoir avec eux et quiconque les considère comme des êtres humains. Ce ne sont pas des êtres humains. Ce ne sont pas des personnes. Ils n’ont ni religion, ni conscience, ni valeurs morales. »
Malgré une pétition lancée par l’auteur de ce livre en 2011 ayant reçu près de 2000 signatures[7], aucune commission parlementaire ne s’est réunie pour traiter de ce problème grave, si l’on considère que l’antisémitisme doit être réellement combattu bien sûr. L’élite est donc exactement sur la même ligne que Soral et Dieudonné sur l’islam : il faut l’encourager dans ce pays, et il serait raciste et islamophobe de dénoncer l’islamisation de la France.
Autre point commun entre l’élite et nos deux compères : l’anti-libéralisme primaire. Nous vivons dans un pays on ne peut plus centralisé, taxé, et socialiste, voire sous certains aspects communiste (le goulag en moins).
Quel autre pays a un tel niveau de prélèvements sociaux[8], la retraite par répartition obligatoire[9], la sécurité sociale obligatoire[10], l’éducation nationale obligatoire[11], le syndicat de la magistrature et son mur des cons, un pouvoir élu grâce aux voix des communistes, le statut des fonctionnaires qui date de Thorez, l’inégalité flagrante entre le privé et le public (pour les retraites, la durée du temps de travail, le salaire, les jours de carence, etc.), 4 partis trotskystes, le financement public des syndicats[12], 19 000 représentations physiques de la CGT, les subventions massives aux associations de toutes sortes, et notamment antiracistes, une presse la plus subventionnée au monde[13], des médias gauchistes et/ou qui relaient la propagande gauchiste matin, midi et soir, des riches qui ont réussi grâce à l’Etat (Arnault, Pinaut, etc.), le RSI qui étrangle les petits entrepreneurs, les contrôles fiscaux excessifs, etc. etc. etc. Plus de la moitié de la population active travaille ainsi pour l’État actuellement :
« Jean-Philippe Delsol estime qu’aujourd’hui plus de la moitié de la population active française dépend en fait de l’argent public, redistribué et dépensé par l’Etat, pour vivre. Un calcul que reprend en détail The Telegraph. Jean-Phillipe Delsol affirme ainsi que 14,5 millions de personnes sur les 28 millions que compte la population active française dépendent d’une façon ou d’une autre de sommes dépensées par l’Etat. Pour parvenir à ce chiffre de 14,5 millions, l’auteur commence par le nombre de fonctionnaires (5,2 millions), un nombre qui a augmenté de 36% depuis 1983 et représente 22% de la population active contre 15% en moyenne dans l’Union Européenne. Il ajoute 3,2 millions de chômeurs dont la subsistance tient aux allocations chômages, 1,3 million de personnes qui touchent un revenu minimum, 2 millions de salariés du secteur para-public (les entreprises contrôlées majoritairement par l’Etat) et plus d’un million de personnes qui travaillent enfin dans des associations financées par l’argent public. Jean-Philippe Delsol ajoute un million de personnes dans le secteur agricole dont les revenus dépendent des aides nationales et européennes et enfin les 750 000 emplois aidés occupés essentiellement par des jeunes. Un quart (25,2%) des emplois occupés par des jeunes de moins de 26 ans bénéficiaient d’une aide de l’Etat à la fin de l’année 2012, selon une étude du ministère du Travail publiée vendredi 22 novembre. »[14]
Soral et Dieudonné arrivent à prétendre que cette France serait ultra-libérale, pour mieux faire croire qu’ils sont dans l’opposition au système. En fait, ils ne font que répandre un peu plus la doxa socialo-communiste aux jeunes et aux moins jeunes auxquels ils s’adressent, avec ce goût de provocation et d’outrance, ce qui en est risible.
Le libéralisme n’a jamais été aussi diabolisé dans notre pays, tous les responsables politiques importants le dénoncent, de Jean-François Copé à Marine le Pen en passant par Jean-Luc Mélenchon, François Hollande, Jean-Vincent Placé etc.
Le libéralisme est la solution, on en a fait le problème, et l’élite est en phase parfaite avec Soral et Dieudonné sur ce point essentiel. Qu’ils ne viennent pas nous faire croire qu’ils s’opposent à eux, quand en réalité ils leur servent la soupe matin, midi et soir.
Il est devenu un sport national pour la gauche, et la fausse droite, de disqualifier leurs opposants en les amalgamant avec le Front National. Or sur l’islam, l’antisémitisme et l’anti-libéralisme, l’UMP et le PS sont d’accord avec le FN, et avec Soral et Dieudonné !
Les quelques libéraux-conservateurs qui ont émergé en France ces dernières années ont été viré de leur parti, comme Christian Vanneste, pour avoir trop de liberté de parole, mais les soutiens de l’islam, de l’antisémitisme et de l’antilibéralisme sont restés aux manettes, tranquillement, avec en plus l’image de gens respectables et honnêtes qui en dénoncent d’autres malhonnêtes.
Dieudonné et Soral jouent en ce sens un rôle essentiel pour le pouvoir, qui a besoin de bouc-émissaires caricaturaux pour continuer à faire croire qu’il lutte contre le Mal, donc qu’il incarne le Bien. Mais Dieudonné et Soral d’une part, le système UMPSFN d’autre part, sont les deux faces d’une même pièce qui appauvrit la France et les Français, tout en les montant les uns contre les autres.
Quand Eric Naulleau débat dans un livre avec Alain Soral[15], en réalité à part une obsession des juifs et des franc-maçons, ils sont quasiment d’accord sur tout.
Quand Bruno Gaccio débat avec Dieudonné dans un livre[16], en réalité à part une obsession des juifs et des sionistes, ils sont quasiment d’accord sur tout.
Ces deux personnalités du show-business qui ont accepté de dialoguer avec les deux réprouvés des médias français les ont ainsi ramenés dans la sphère médiatique dont ils n’étaient en réalité jamais sortis. Tant Bruno Gaccio qu’Eric Naulleau sont parmi les Français les plus médiatisés de France, et pour cause, ils sont de gauche, et le revendiquent. Bruno Gaccio vient de sortir un livre[17] où il se dit ouvertement socialiste, quant à Naulleau il a déclaré à plusieurs reprises que son camp était la gauche.
Ces hommes soi-disant épris de liberté d’expression et de débat n’accepteraient jamais de co-signer un livre avec un Jean-Yves Le Gallou, pourtant ancien député. Mais comme il fut au FN, cela change tout n’est-ce pas ? Mieux vaut avoir tort avec Sartre que raison avec Aron…
[1] Dixit Nicolas Sarkozy
[2] Ed. Tatamis, 2010
[4] Lire Le livre noir de l’islam, Jean Robin, éd. Tatamis, 2013
[5] Comme par exemple le rapport Obin
[6] Voir Entre la haine et l’espoir, ce que disent les médias arabes et iraniens et dont personne n’a jamais osé vous parler, éd. Tatamis, 2010
[8] 57% du PIB, record des pays de l’OCDE
[9] Mise en place par le régime de Vichy et jamais modifiée depuis
[10] Dont on peut théoriquement sortir depuis 2001 grâce à l’Union européenne mais l’administration française en empêche tous ceux qui essaient, voir l’action du MPLS de Claude Reichman.
[11] Que vous devez continuer à payer même si vous mettez votre enfant en privé, vous payez donc deux fois.
[12] Le rapport du député Perruchot à ce sujet fut le seul rapport de toute la 5ème République à être censuré.
[13] dixit Benjamin Dormann dans son livre Ils ont acheté la presse, éd. Jean Picollec
[14] Slate, 24 novembre 2013, http://www.slate.fr/economie/80347/...
[15] Dialogues désaccordés, éd. Blanche, novembre 2013
[16] Peut-on tout dire, éd. Mordicus, septembre 2009
[17] Petit manuel de survie à l’intention d’un socialiste dans un dîner avec des gens de gauche, éd. Les liens qui libèrent
Tags : Alain Soral Dieudonné
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