Hommage à Patrick Edlinger
Le grimpeur français Patrick Edlinger, dit "le blond", est mort à l'âge de 52 ans. Le film documentaire La vie au bout des doigts retrace son ascension en solo intégral dans les gorges du Verdon.
Tags : Sport
32 réactions à cet article
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Je viens de l’apprendre........
Hommage à ce monsieur qui a redonné ses lettres de noblesses aux sports de grimpe.Il est partit jeune.....................-
Impressionnant, la complexité de l’effort alliée à la beauté du geste !
Très bel homme, un chat !
Une belle leçon d’humilité et de simplicité aussi !-
Je viens aussi de l’apprendre !!! ... tristesse !!! L’homme Araignée n’est plus ... si jeune qui plus est !!!
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J’ai tjrs admiré ses prouesses d’escalades en solo et à mains nues ... il a marqué l’histoire des ses escalades en tous genres, en nature et en ville !!!
Tu es monté encore plus haut ce coup-ci !!! ... Que Dieu ait ton Âme Patrick !!!-
Lui à ma connaissance n’a jamais grimpé de building, tu dois confondre avec Alain Robert
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Tu as raison ... je confonds d’ailleurs les 2 ...
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Merci pour la précision.
Ravi donc que Robert soit encore parmi nous. -
’L’homme Araignée n’est plus’ ... Spider man est mort ! Gros revers pour l’industrie cinématographique. M’enfin c’était un homme comme les autres sitôt qu’il enlevait sa combinaison... Paix à son âme moi aussi !
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Je suis vraiment triste. 52 ans, c’ est pas possible. Je me souviens du choc quand j’ avais vu ce documentaire, avec cet apache qui sortait d’ on ne sait où. Souple et fort. Il pouvait rester 10 minutes pendu à un bras.
Il joignait, comme souvent avec les Français, à son sport un côté presque spirituel, la grimpe devenant, oui, un art de vivre.Balzac disait que l’ homme est un bouffon qui danse au dessus d’ un précipice, mais avec lui, non. C’ était autre chose.Je l’ avais revu en photos il y a quelques années, il avait 20 ans de plus, et plus ses boucles. Rangé. Il avait défié et gagné contre les meilleurs pros de son sport, mais sans insister longtemps, je crois qu’ il préférait pratiquer dans la nature simplement. Il avait fait une chute grave aussi.Qu’ il soit remercié pour ce qu’ il a fait. Pour le choc esthétique que j’ avais ressenti.Dans une BD, (Bouche du diable) j’ avais lu que les indiens bâtissaient les haut buildings car ils pouvaient là-haut échapper à nôtre société et ses vertiges. Ils avaient trouvé refuge là-haut, au coeur des grandes villes US. Ce qu’ il se passait en bas ne les interessait plus.Edlinger étaient peut-être aussi de ceux là. Enfin c’ est mon idée, mon apache d’ ado.RIP-
Je suis comme toi gerfaut, un peu démoli depuis hier. Je devais avoir 15 ans quand j’ai vu ce film, et j’ai commencé à pratiquer tout de suite. Habitant la même région que lui, j’ai eu la chance de le croiser parfois et de lui dire mon admiration. C’est un regret que je n’aurais pas.
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Merci Famine pour ce sujet, tu as eu cette chance de le rencontrer et de pratiquer, j’ ai pratiqué un peu mais en salle ce n’est pas pareil. Moi, c’ était surtout les arbres, être secoué par le vent en haut d’ un grand arbre, c’ est comme être en haut d’ un mat de bateau. Edlinger faisait partie du truc, à ma façon.
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Vidéos de Patrick Edlinger ...notamment, la courte vidéo dans les gorges du Verdon, en 1982.
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Il faudrait expliquer au "parisien" que Edlinger n’habitait pas Grenoble, mais à La Palud-sur-Verdon. Pfff...
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Peu importe, c’était un grand sportif qui est parti ...
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Depuis le début de mon âge adulte, je fus pris progressivement de vertiges ... bien plus qu’on ne peut l’imaginer ... je ne pouvais même voir ces hommes grimper à la tv.
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Je ne m’explique ce soudain vertige ... alors que je longeais le haut des tours (sur un rebord de quelques cm) juste pour rigoler quand j’étais ado. Si quelqu’un a une réponse à ce genre de brusque changement ... désolé de parler de moi dans ce fil ... mais Edlinger aurait peut être eu une réponse.-
ce n’est pas dû à une perturbation du système vestibulaire au niveau des oreilles ?
http://sante.canoe.ca/condition_info_details.asp?disease_id=133
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Merci ... mais non ... il semble que ce soit plus compliqué que ça ... mais, ça n’a aucune gravité ... si ce n’est une ... pas peur, mais angoisse des hauteurs ... sauf s’il y a de l’eau profonde en dessous. En effet, j’ai pu plonger un 2010 depuis des rochers très haut ... je n’aurai même pas pu regarder en bas depuis le haut ... s’il n’y avait pas la mer.
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Je voulais essayer le saut à l’élastique (dans le but de contrer le vertige) ... mais pareil ... si il y a de l’eau profonde ok, sinon ... impossible. -
Il avait joué dans un film, les loups entre eux, avec Claude Brasseur, Daniel Duval, Bernard Pierre Donnadieu, Jean Hugues Anglades, Gérard Darmon...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Loups_entre_eux_%28film,_1985%29
R.I.P a ce sportif pas comme les autres...
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Oh non ! merde ! je mettais rematté ses exploits il y a peu, dégouté, un type vraiment cool, une grosse perte.
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C’était un artiste (recherche de la qualité), et non un simple sportif (recherche de la performance évaluable quantitativement). Il est donc en train d’escalader ciel.
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Gaffe Gaspard ! La moindre faute d’inattention, et c’est la chute... : )
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Il est mort chez lui, on ne sait pas de quoi.
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Crise cardiaque à son domicile...Probablement des suites d’une chute de 18 m qu’il a faite en 1995 dans les Calanques de Cassis. Cette chute a du fragiliser son coeur...En général, ces engagés de l’impossible finissent toujours par donner leur vie à leur passion...
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En fait, c’est un malaise cardiaque qui avait provoqué cette chute, pas l’inverse. Donc pour la crise cardiaque, c’est possible oui ; tu as une source qui l’affirme cassia ?
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J’ai ce lien :
"En 1995, il est victime d’un grave accident en falaise. Alors qu’il s’entraîne dans les Calanques (...) une prise casse et il chute de dix-huit mètres. En arrêt cardiaque, il est réanimé par un médecin présent sur place et ne s’en tire finalement qu’avec quelques déchirures musculaires." -
Au temps pour moi, je croyais savoir le contraire.
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Merci Cassia pour la cause de sa mort, on comprend aussi pourquoi il s’ était un peu rangé. Il semblait si costaud !
Aujourd’hui toutes ces images de grimpe semblent courantes, mais à l’ époque le grand public, dont moi, n’ avait jamais vu ça. Le choc est là. Et beaucoup s’ en souviennent. Janssen met très bien le truc en valeur, avec ses images et ses musiques. On ne se rend pas compte de la préparation que cela suppose, séquence par séquence. A chaque fois il faut bien (re)disposer la caméra.Certains n’ aimaient pas ces scènes et les trouvaient maniérées, le torse nu... mais les prises ont une finalité esthétique avec un oeil de photographe.Les scènes les plus surprenantes étaient les passages en dévers, même avec des prises à priori simples et les parois impossibles.Etonnant. -
Donc ça explique tout. Je me demandais comment un homme en si bonne condition en physique pouvait disparaitre si jeune ...
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Peut être qu’il était justement trop en forme et qu’il ne ménageait pas ses efforts, au bout d’un moment le corps ne peut plus supporter, j’en sais rien quoiqu’il en soit j’aurais aimé le rencontrer un jour car sa philosophie de liberté me touchait beaucoup.
Et j’ai pu voir dans les premiers articles parus on commençait à souiller sa mémoire en disant qu’il était alcoolique, comme pour détruire le "mythe", ça me rappelle comment d’un trait de crayon on a fait d’Hendrix la victime de la drogue alors qu’en fait ce sont les somnifères qui auraient eu raison de lui. -
Un documentaire va paraitre sur lui.http://www.parismatch.com/Actu-Match/Sport/Actu/Patrick-Edlinger-les-demons-d-un-artiste-de-l-escalade-446538/
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