Le gauchisme face à l’âme des peuples

Qu'est-ce que le gauchisme ? Est-ce tout simplement une idéologie égalitariste centrée sur l'individu-roi ? Oui incontestablement. Mais c'est en réalité bien plus que cela. Le gauchisme, qu'il convient de distinguer de la gauche traditionnelle (point essentiel) a une dimension psychologique de départ qui explique l'idéologie sus-citée qui en découle, car le gauchisme c'est tout simplement la haine de soi ! C'est la haine de ce que constitue un peuple, occidental dans le cas présent et français tout particulièrement. Si l'on fait un peu de chronologie à grands traits , le gauchisme constitue un mouvement récent à l'échelle de l'histoire française puisqu'il naît à partir de mai 68 et qu'il a réellement pris le pouvoir au milieu des années 80 grâce à un président de la république cynique amoureux des roses et de la francisque et désireux d'en finir avec l'héritage gaulliste. Ainsi les manifestations du gauchisme que sont l'antiracisme, le néo-féminisme, le wokisme et de façon générale le communautarisme représentent des manifestations de la haine de soi qui pourrissent la société française, tout ceci étant exploité par des minorités sur le principe de la victimisation.

 

Le gauchisme, une perversion narcissique

Donc le gauchisme sous la férule mitterrandienne a progressivement infusé dans la société en culpabilisant la France de tous les maux et en projetant sur elle ses propres failles, un peu sur le modèle du pervers narcissique.

Et ce qui est vrai à l'échelle individuelle l'est tout autant à l'échelle collective. L'objectif du gauchisme est bel et bien d'en finir avec les traditions d'un peuple et tout ce qui constitue son identité. D'ailleurs, suivant le bon principe marxiste dont est issu le gauchisme, le peuple n'est qu'une construction sociale et en d'autres termes, ce sont les institutions qui fondent les peuples. Par conséquent, ce qui a été "socialement construit" peut tout aussi bien être "socialement détruit". Voilà le coeur nucléaire de la pensée marxiste. Sauf que l'on peut prendre l'exact contre-pied de cette idéologie et, tel le sociologue Gustave Le Bon, considérer que ce sont les peuples qui sont à l'origine des institutions et des sociétés et pas l'inverse.

 

L'âme des peuples vu par Gustave Le Bon

Voici une des vidéos les plus intéressantes que j'ai visionnées décrivant à quoi correspond "l'essence" d'un peuple (terme execré par les gauchistes). Gustave Le Bon est un scientifique et un sociologue du XIXè siècle principalement connu pour son ouvrage Psychologie des foules. Bien moins connu, son ouvrage Lois psychologiques de l'évolution des peuples mérite pourtant le détour. Pourfendeur des idées égalitaristes et individualistes de son époque, Le Bon consacre ses recherches à montrer que les peuples ne sont pas interchangeables et ne résultent pas des évolutions temporaires de la société mais sont la résultante d'une longue hérédité et de ce que CG Jung appelait "l'inconscient collectif", reprenant ainsi à son compte la fameuse formule d'Auguste Comte : "les morts gouvernent les vivants".

"Les caractères moraux et intellectuels, dont l'association forme l'âme d'un peuple, représentent la synthèse de tout son passé, l'héritage de tous ses ancêtres, les mobiles de sa conduite. Ils semblent très variables chez les individus d'une même race ; mais l'observation prouve que la majorité des individus de cette race possède toujours un certain nombre de caractères psychologiques communs, aussi stables que les caractères anatomiques qui permettent de classer les espèces. Comme ces derniers, les caractères psychologiques se reproduisent par l'hérédité avec régularité et constance."

"Si l'on voulait traduire en langage mécanique les influences auxquelles est soumis l'individu et qui dirigent sa conduite, on pourrait dire qu'elles sont de trois sortes. La première, et certainement la plus importante, est l'influence des ancêtres ; la deuxième, l'influence des parents immédiats ; la troisième qu'on croit généralement la plus puissante, et qui cependant est de beaucoup la plus faible, est l'influence des milieux. Ces derniers, en y comprenant les diverses influences physiques et morales auxquelles l'homme est soumis pendant sa vie, et notamment pendant son éducation, ne produisent que des variations très faibles. Ils n'agissent réellement que lorsque l'hérédité les a accumulés dans le même sens pendant longtemps."

G Le Bon Lois psychologiques de l'évolution des peuples

Or aujourd'hui, au nom de la "fraternité universelle", la propagande gauchiste depuis 40 ans voudrait effacer cette fierté populaire et patriotique en éteignant tout sentiment d'amour de soi du peuple français déjà particulièrement bien entamé. Le gauchisme confond "l'amour de l'autre" avec "la soumission à l'autre". C'est précisément l'inverse qu'il faudrait faire car c'est seulement en s'aimant soi-même que l'on peut construire une authentique fraternité avec l'autre. D'ailleurs les évènements récents ont montré que l'âme des peuples n'avait pas complètement disparu en Occident

Anglais, russes et ukrainiens fiers de leurs traditions

Malgré la presse people, malgré sa descendance et malgré toutes les critiques sur sa personne durant plus de 70 ans, la reine Elisabeth 2 sera restée rigoureusement la même du début à la fin de son règne. Grâce à son exceptionnelle longévité et à son dévouement sans failles au respect de l'étiquette et aux traditions inhérentes à la Couronne, cette reine aura suscité une ferveur populaire assez incroyable pour l'époque et pour la société anglaise qui ne jure pourtant que par le marché et par sa méfiance vis-à-vis de l'état. Les nombreux anglais, quelque soit leur classe sociale, ayant assisté à ses funérailles et interrogés sur le pourquoi de leur attachement à la Queen répondaient presque tous : "elle a soudé notre peuple". 

Plus à l'Est, la guerre fait rage entre la Russie et l'Ukraine et la principale préoccupation des commentateurs de tout poil est de savoir s'il faut être pro-Poutine ou pro-Zelensky. Je réponds tout net : je m'en contrefous ! D'abord parce que je suis français et ensuite parce que ce n'est pas, à mes yeux le plus important. Par ailleurs, Zelensky et Poutine se ressemblent beaucoup plus qu'on ne croit et ont infiniment plus de points communs entre eux qu'avec notre chef d'état. Ce sont des patriotes qui luttent d'abord et avant tout pour les intérêts de leur peuple, chacun utilisant les armes qu'il maîtrise le mieux : un talent de communicant incontestable pour l'un et une détermination tout aussi incontestable pour l'autre. Mais l'un et l'autre combattent pour leur peuple, ce que nous sommes incapables de faire en France. Voilà le vrai scandale qui devrait nous préoccuper. Cela dit, Poutine a, d'après moi, commis sa plus grosse erreur en sous-estimant le sentiment patriotique ukrainien. Si l'on croit que l'Ukraine ne se définit qu'en tant que "satellite" de l'oncle Sam, on se trompe complètement. Il suffit d'écouter l'hymne ukrainien (superbe) pour s'apercevoir qu'il y a bien une "âme ukrainienne" qui n'a rien d'une "construction occidentale"

D'ailleurs, afin d'équilibrer, je mets également l'hymne russe interprété par le choeur de l'armée rouge également magnifique montrant également "l'âme russe"

 

La France : le plus beau pays du monde !

C'est triste mais le constat est là : les français ne s'aiment pas. Champions du monde de l'auto-dénigrement, les français n'ont pas (ou plus) confiances en eux. Or ce pays a l'histoire la plus belle, la plus riche et la plus glorieuse qui soit n'en déplaisent aux charognards qui la détestent. On critique beaucoup les juifs et Israël avec leur concept de "peuple élu" alors que cela constitue au contraire une force incroyable au sein d'un peuple d'avoir une telle conviction et cela immunise contre la haine de soi. Et pourtant que représente Israël en comparaison de l'histoire de France ? Rien du tout. Si, à l'instar de ce que pensaient certains rois de France à leur époque notamment Saint-Louis, les français d'aujourd'hui se vivaient également comme un "peuple élu" qui fait l'Histoire, nous ne craindrions rien ni personne et certainement pas ces associations malfaisantes qui nous culpabilisent en permanence. Non la France n'est pas raciste, c'est même le peuple le plus généreux de la terre qui a réussi pendant longtemps à établir ce subtil équilibre entre sa fierté identitaire et son ouverture à l'autre, précisément parce que ses dirigeants et ses intellectuels étaient tous patriotes. L'une de nos plus grande gloire nationale sportive Alain Mimoun, immigré algérien et combattant de la seconde guerre mondiale fut un de nos plus grands patriotes comme seule la France d'avant pouvait générer. Un parmi tant d'autres...

Alors si d'autres peuples pourtant moins brillants que le nôtre continuent à être fiers d'eux mêmes et de leurs traditions, nous pouvons nous aussi retrouver nos racines et notre fierté. Car il y a une chose que même la toute-puisssance du marché n'a pas réussi à exterminer : l'âme d'un peuple !

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