Le mouvement espagnol du 15-M prend racine au delà du pays
Le peuple espagnol a pris conscience que la dégradation du niveau de vie d’une majorité d’entre eux, l’appauvrissement généralisé de la population, le taux de chômage élevé chez la jeunesse instruite n’était pas conjoncturelle, mais structurelle.
La confiance dans les partis politiques au pouvoir est brisée, l’omnipotence du pouvoir financier est devenue inacceptable. Les espagnols revendiquent l’instauration d’institutions véritablement démocratiques.
Ce weekend, ils étaient plusieurs centaines d’étudiants, réunis Place de la Bastille à Paris pour soutenir leurs compatriotes.
Témoignage de François R dans Le Monde : "Même si beaucoup de jeunes participent aux manifestations, c’est plus un mouvement intergénérationnel, mélange des catégories sociales. (...) On est très loin d’une révolte étudiante à proprement parler, mais bien dans une contestation de fond de la société espagnole dans son ensemble et dans sa diversité."
Tags : Politique Société Paris Chômage Activisme Précarité
4 réactions à cet article
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Bonne réponse.
Je commence a en avoir un peu ras le cul de voir tous ces faux espoirs de rébellion contre le système capitaliste, Il ne suffit pas d’une manifestation de 60000 personne pour que les changent, même un minimum. -
Il n’y a plus qu’a tirer l’échelle et aller se coucher alors.
Il y a quand même un sentiment de mal être général dans la population, les politiques ne s’interessent plus à l’interêt général ou à être au service de la population, les histoires de magouilles sortent les unes après les autres, on provoque des guerres pour des questions économiques, mais officiellement on invoque les droits de l’homme, on épuise les ressources de la terre, on abime le reste (pollution chimique, destruction de paysage pour du pétrole, catastrophes nucléaires), donc on est plutôt en sinistroseland et tout le monde constate tout cela, mais ne se sent pas les épaules pour changer les choses.
Parce que la grosse différences avec les crises humaines historiques, c’est qu’on avait pas encore la puissance de destruction de notre environnement que nous avons maintenant.
C’était "Business as usual", et on allait un peu plus loin, mais on a plus "plus loin" ou aller. -
Ce n’est pas 60000 personnes mais des dizaines de milliers dans chaque grande ville d’Espagne de tout age et de toute confession qui expriment leur defience envers la structure politique du pays. Rien que pour la France, le mouvement a eu des echos a Toulouse, Bordeaux, Paris, Lyon.... Je pense que vous ne realisez pa la portee de la grogne des ’indignes’.
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Ah ouai ? et ils font quoi ? Ils peignent des pancartes marqués "Revolusheun !!" et lèvent le poing dans le vide ?
Le gouvernement en a rien a cirer de ce genre de mouvement semblable a un pet de mouche. Si ils veulent vraiment se faire entendre, ils ont qu’a aller devant l’ambassade jeter quelques molotovs, ça fera déjà plus de bruit.Le monde ne bougera pas sans une prise de conscience généralisé. Il y a déjà bien trop de lobotomisé dans nos pays civilisés, c’est peine perdu.
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