Le retour de la race
Le débat sur l'existence de races (attention, je n'ai pas parlé de hiérarchie) a été clos un temps grâce à ce qui est devenu maintenant le sophisme Lewontin.
Il est de retour.
Populations humaines : différences génétiques et controverses – Les Dessous de la Science - TVL
Plusieurs spécialistes sont interrogés :
- Evelyn Heyer
- Gilles Freyer
- Edward Dutton
- Laurent Alexandre
Certains esprit simplistes se contenteront de balayer ce débat d'un revers de la main après qq secondes de visionnage. On les connaît.
Mais pour les autres, un petit point de vocabulaire en préambule. "La" science, surtout en France (moins chez les anglo-saxons) n'aime pas le mot race car il a mal vieilli. La science actuelle a besoin de mots précis pour décrire ses sujets d'études. Par exemple, dans la nouvelle classification cladistique le "poisson" n'existe plus. Cependant, pour l'homme commun, s'il va à la poissonnerie et qu'il achète un poisson, il sait ce qu'il aura dans l'assiette, même si les poissons n'existent plus.
Il y a des différences génétiques entre les populations, et "grosso-merdo" ça correspond à ce qu'on appelait avant des race. Du point de vue biologique, il n'y a aucune hierarchie, ni entre races ni entre espèces d'ailleurs (le terme "espèce" est aussi très discuté soit dit en passant). Pour Mr Moyen c'est bien suffisant. pour un médecin en revanche, il va falloir aller un peu plus dans le détail pour tenir compte des différences médicales entre les populations. La race définie sur la couleur de peau est trop grossière.
Certains préfèrent cacher ces différences pour des raisons politiques, comme Laurent Alexandre, qui l'assume, et d'autres qui l'assument moins comme Evelyn Heyer qui dit que "nous sommes tous des migrants". Oui, nous sommes tous des migrants, mais dans les temps dont elle parle ça s'appelait des envahisseurs. D'autre part, elle oublie de dire que les races sont un précurseur de la spéciation, et que les frontirèes naturelles ont fait que certaines populations se sont différenciées d'autres au cours du temps.
Il y a donc des différences médicales, des différences de capacité, et des différences de comportement, qui peuvent s'ajouter ou se mélanger avec des différences culturelles.
Mais le pire dans tout ça, c'est que le débat sur la (en fait la guerre des) race est aussi relancé par les "progressistes" de la gauche, surtout aux USA (mais on en a de nombreux échos en France) via la "CRT" la Critical Race Theory, qui 'aborde la question par le prisme social et non génétique. Les blancs soufferaient de "blanchitude", c'est à dire, d'un complexe raciste, qui feraient d'eux des être sûr d'eux même et dominateurs. La preuve : les blancs sont socialement privilégiés. Ce qui est bien sur faux, mais qui dans la pratique déclenche une guerre des races bien réelle elle : "tous contre les blancs" (surtout les hommes blancs grâce au miracle de l'intersectionnalité)
Alors au fond qu'elle est la question si les races existent bel et bien ?
Est-ce que parce qu'on est différent on est voué à se taper dessus ? bien sûr que non, c'est un raisonnement stupide. Les européens bien que faisant partie de la même race se sont foutus sur la gueule pendant des siècles. La question n'est pas là. Au contraire, nier les différences c'est se coucher dans un lit de procuste, c'est fabriquer une société inadaptée pour tout le monde. Les anti-racistes prétendent que reconnaître les différences raciales ne pourrait nous amener qu'à la haine. Comme si le fait de remarquer que je suis différent d'un chien ou d'un arbre ou d'un rocher allait m'amener à haïr le chien, l'arbre ou les rochers.
Mais la vraie question c'est surtout concernant les progrès technologiques. Tout comme on peut grâce à des traitement hormonaux changer de "sexe", on peut réduire les barrières raciales avec de la technologie ou des mesures sociales (les USA sont en plein dedans en subventionnant ouvertement les communautés noires). En fait, la technologie permet d'abattre les frontières naturelles : mer, montagne, désert, maladies comensales (les maladies pour lequelles certaines populations sont relativement adaptées et pas d'autres qui obligent le voyageurs à se faire vacciner), qui incitaient par le passé à rester plus entre soi.
Le vrai débat est donc entre les pro-races, et les anti-race et non pas entre les racistes et les anti-racistes ;
Les pro-races veulent conserver la diversité raciale (intuile de se haïr les uns les autres pour ça, il suffit de s'aimer soi même et de respecter les autres), c'est à dire, pouvoir se reproduire avec ceux de leur propre race, comme Casius Clay par exemple. Chose qui est officiellement autorisée, mais dont on ne peut pas parler librement (si on est blanc) en raisons des lois anti-discrimination et sur la haine raciale justement.
Les anti-races veulent au contraire forcer le métissage par des politiques migratoires et de la discrimination positive, ainsi qu'un discours négationniste envers les peuples acceuillants.
Le rêve de Laurent Alexandre que ses filles se métissent avec des somaliens verra-t-il le jour ?
Je ne sais pas, mais ce n'est pas mon rêve. Le combat pro-racial est un combat écologique, il s'agit de préserver la bio-diversité humaine face au rouleau compresseur du consumérisme mondialisé dopé à l'IA (intelligence artificielle). Il s'agit aussi de ne pas céder à l'appel de la guerre des anti-racistes.
Tags : Racisme Génétique Débat
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