Nous sommes revenus à l’époque de l’aristocratie financière dont s’est inspiré Marx pour parler de luttes de classes...
" La
monarchie de Juillet n’était qu’une société par
actions fondée pour l’exploitation de la richesse
nationale française dont les dividendes étaient
partagés entre les ministres, les Chambres, 240 000 électeurs
et leur séquelle. Louis-Philippe était le directeur de
cette société : Robert Macaire
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sur le trône. Le commerce, l’industrie, l’agriculture, la
navigation, les intérêts de la bourgeoisie industrielle
ne pouvaient être que menacés et lésés
sans cesse par ce système. Aussi, celle-ci avait-elle inscrit
sur son drapeau, pendant les journées de Juillet :
Gouvernement à bon marché.
Pendant
que l’aristocratie financière dictait les lois, dirigeait la
gestion de l’État, disposait de tous les pouvoirs publics
constitués, dominait l’opinion publique par la force des faits
et par la presse, dans toutes les sphères, depuis la cour
jusqu’au café borgne se
reproduisait la même prostitution, la même tromperie
éhontée, la même soif de s’enrichir, non point
par la production, mais par l’escamotage de la richesse d’autrui déjà
existante. C’est notamment aux sommets de la société
bourgeoise que l’assouvissement des convoitises les plus malsaines et
les plus déréglées se déchaînait,
et entrait à chaque instant en conflit avec les lois
bourgeoises elles-mêmes, car c’est là où la
jouissance devient crapuleuse, là
où l’or, la boue et le sang s’entremêlent que tout
naturellement la richesse provenant du jeu cherche sa satisfaction.
L’aristocratie financière, dans son mode de gain comme dans
ses jouissances, n’est pas autre chose que la résurrection
du lumpenprolétariat dans les sommets de la société
bourgeoise."
http://www.marxists.org/francais/marx/works/1850/03/km18500301b.htm
inflation ou chômage de masse, il faut choisir. la banque centrale européenne aristocratique a choisi chômage de masse.