Lucien Rebatet en 1969 : quand France Inter donnait la parole à un authentique fasciste !
En ces temps moroses où nos libertés sont de plus en plus restreintes, notamment celle qui concerne la liberté d'expression, pourquoi ne pas se changer les idées avec un sujet "léger" et "rafraîchissant". Voici une vidéo assez exceptionnelle par son témoignage car elle se passe en 1969 sur la célébrissime radio de service publique France Inter. Jacques Chancel, journaliste ô combien célèbre également, recevait alors l'un des personnages français les plus sulfureux de tout le XXè siècle. Lucien Rebatet (1903-1972), un nom qui ne parlera certainement pas aux plus jeunes générations, représente pourtant l'archétype même de ce qui fut la 'collaboration active' avec le régime nazi. Journaliste et écrivain talentueux, biberonné à l'Action Française de Charles Maurras contre lequel il pestera ensuite car jugé "trop mou" au sein de la collaboration, Rebatet fut également un des membres les plus actifs de l'hebdomadaire Je suis partout, organe de presse le plus en vue durant la collaboration.
Ce qu'il y a de stupéfiant lorsqu'on écoute cette émission, outre la qualité de cette interview, c'est de constater l'énorme gouffre séparant l'époque France Inter de 1969 et l'époque France Inter d'aujourd'hui. Où l'on s'aperçoit à quel point la société française, seulement 24 ans après la fin de la guerre, semblait en apparence apaisée sur cette "période la plus sombre de notre Histoire" et à quel point, 50 ans plus tard, la société apparaît au contraire comme totalement hystérisée, alors que, en bonne logique, cela devrait être exactement l'inverse. Lorsqu'on écoute le calme et le professionnalisme avec lequel Jacques Chancel interroge Rebatet, on se pince presque pour vérifier que l'on est bien éveillé. Et lorsque, à la première question de Chancel demandant à Rebatet "s'il avait honte de ce qu'il avait fait' ce dernier répond "pas le moins du monde", on se dit que cela se passait il y a une éternité... c'était il y a à peine 50 ans !
Le qualificatif de "fasciste" étant aujourd'hui accolé à toute personne ayant des idées jugées réactionnaires, voire même tout simplement "conservatrices", rendant ainsi ce qualificatif pour ainsi dire banal, il serait sans doute utile de lire Les décombres afin qu'on mesure véritablement ce que signifie le fascisme.
Extraits :
"La France doit se pourvoir de lois raciales à l'instar de celles que l'Allemagne a su prendre, en renouvelant une des plus vieilles traditions de la chrétienté, lois interdisant le mariage entre Juifs et chrétiens et frappant de peines rigoureuses les rapports sexuels entre les deux races. Il est logique et conforme aux codes d'Occident que l'aryenne mariée à un Juif suive le sort de celui-ci, et soit entièrement répudiée par notre société, elle et sa progéniture. Le cas des mariages entre juives et chrétiens est à traiter avec plus de souplesse. De toute manière, l'époux chrétien d'une juive ne pourra accéder à aucune fonction d'Etat, l’enfant demi-juif issu de son union sera soumis à un statut spécial. Tout Juif est naturellement libre de se faire baptiser, comme de devenir bouddhiste, musulman, antonien. Mais le baptême, antérieur ou postérieur à la loi, ne pourra lui conférer aucun privilège. Il est à présumer que l'on verra baisser à vue d'oeil le nombre des conversions miraculeuses. Les prêtres coupables d'avoir délivré des certificats de baptême de complaisance pour aider au camouflage des Juifs, seront condamnés à des peines pouvant aller jusqu'aux travaux forcés, qu'ils accompliront en assistant moralement les bagnards, s'ils en sont capables. La liquidation des biens et offices juifs doit être opérée dans le but exclusif d'une réparation à la communauté aryenne de chaque pays, pour les ravages que les Hébreux lui ont fait subir. Les complicités qu'Israël a trouvées depuis l'armistice jusqu'en haut de l'Etat ont par malheur beaucoup réduit l'immense fortune qui eût pu être récupérée ainsi par nous. Les débris, quels qu'ils soient et de quelque façon que ce soit, devront profiter au peuple français. Il ne saurait y avoir de programme nationaliste d'après guerre qui omette de se prononcer sur ce point. Dans la grande faillite Juive, la France est la créancière privilégiée....
L'esprit juif est dans la vie intellectuelle de la France un chiendent vénéneux, qui doit être extirpé jusqu'aux plus infimes radicelles, sur lequel on ne passera jamais assez profondément la charrue. Cette déjudaïsation n'a même pas été esquissée depuis l'armistice, tant dans la France parisienne que dans la France vichyssoise. Nous percevons à chaque instant le fumet, le stigmate juifs dans ce que nous lisons, entendons, voyons. Le compte est effrayant des artistes, des écrivains français, souvent parmi les meilleurs, que leurs femelles, leurs maîtresses juives, leurs amis juifs ont dévoyés, qui sont peut-être, irrémédiablement perdus pour la France. Des sections spéciales pourront être créées, dans les bibliothèques et les musées, pour l'étude historique de certains ouvrages d'Israël. Mais la mise en circulation publique, sous quelque forme que ce soit, concerts, théâtres, cinéma, livres, radio, expositions, d'une œuvre juive ou demi-juive doit être prohibée sans réserves ni nuances, de Meyerbeer à Reynaldo Hahn, de Henri Heine à Bergson. Des autodafés seront ordonnés du maximum d'exemplaires des littératures, peintures, partitions juives et judaïques ayant le plus travaillé à la décadence de notre peuple, sociologie, religion, critique, politique, Levry-Brühl, Durkheim, Maritain, Benda, Bernstein, Soutine, Darius Milhaud. Les Juifs, essentiellement imitateurs, ont été sans conteste de remarquables interprètes dans tous les arts, sauf le chant. Je ne verrais aucun inconvénient, pour ma part, à ce qu'un grand virtuose musical du ghetto fût autorisé à venir jouer parmi les Aryens pour leur divertissement, comme les esclaves exotiques dans la vieille Rome."
De Jacques Chancel à Sonia Devillers...
C'est donc en toute connaissance de cause que France Inter recevait Rebatet à l'époque. Une époque où l'on considérait sans doute encore que la liberté d'expression était un sanctuaire, peut-être la meilleure arme contre toute forme de fascisme, justement.
Mais afin qu'on mesure le décalage entre 1969 et aujourd'hui, voici le genre d'interview que l'on trouve actuellement sur France Inter, comme celle où Sonia Devillers s'étonne auprès du président du CSA que l'on donne autant la parole aux "réacs" comme Eric Zemmour où la chaîne CNews.
Donc si l'on résume, en 1969, France Inter estimait tout simplement normal de donner la parole à l'un des derniers plus grands collabos français toujours vivant au nom de la liberté d'expression alors qu'aujourd'hui en 2021, il ne faut plus du tout donner la parole aux personnes dont on estime qu'elles "pencheraient trop à droite". Plus grave encore, on estime, France Inter en tête, "tout à fait normal" aujourd'hui de bannir totalement certaines personnes des médias comme Soral ou Dieudonné qui n'ont pourtant jamais menacé ni appelé à une quelconque violence envers qui que ce soit ou encore Hervé Ryssen (qu'on peut parfaitement contester idéologiquement) condamné à de la prison ferme... simplement pour ses idées.
Desproges, reviens, France Inter est devenue folle !
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