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Manifeste pour un gouvernement mondial (2)

Méthologie et conclusion politique

Cela va de soi : avant d’écouter un exposé quelconque, il est de rigueur de savoir quelle est l’orientation idéologique de son auteur, son parcours, sa méthode d’analyse. Bref, chercher l’origine de l’idée : l’esprit. Et c’est un esprit à la fois atypique, rigoureux, méticuleux et froid qu’il convient de vous présenter.

 

Diplômé d’une école de gestion et autodidacte, Michel Drac a cette particularité d’avoir une approche à dominante matérialiste, c’est-à-dire partant de l’infrastructure se caractérisant par les modes de productions et l’économie. Le ton magistral se situe dans l’articulation qu’il parvient à effectuer avec sa sensibilité, et bien d’autres, afin d’obtenir une grille de lecture englobant le réel et tributaire des grandes lois universelles qui régissent autant les rapports entre états que l’évolution des sociétés sur le plan de la production. Cette méthodologie lui sert donc à analyser ce que nous appelons désormais l’empire, tel que popularisé par l’avant-dernier livre d’Alain Soral "comprendre l’empire".

 

 

Il nous propose quatre méthodes d’analyse de l’histoire (philosophies de l’histoire) à titre de toile de fond :
- Une histoire évènementielle, c’est-à-dire analyser l’histoire sous le prisme des évènements majeurs et de l’action des grandes figures ; autrement dit, l’histoire chronologique et à une échelle moindre le roman national.
-Une posture marxienne d’analyse de l’infrastructure
-Un schéma structuraliste : ensemble de structures formant la société (analyse des liens entre ces structures à l’aide de concepts socio-culurels)
-Une analyse mystico-religieuse découlant des religions révélées et prophéties

 

 

II) Essence impériale

 

Avant de s’interroger sur la formation d’un logiciel contre-impérial intégral, encore faut-il s’interroger sur ce qu’est l’essence de l’empire, son histoire, sa stratégie. En clair, là où l’identification de l’ennemi est faite, le combat politique peut alors commencer !

 

Partant de l’idéologie mondialiste, c’est-à-dire l’idéologie de l’empire, définie comme "doctrine ou tendance politique visant à l’unité de tous les peuples considérés comme formant une communauté unique.", il l’envisage sous différents angles :

 

-Une approche structuraliste : Dans l’air du temps, le mondialisme, bien que stratégie d’acteurs, découle principalement de la mondialisation matérielle et technique. L’histoire de l’humanité est en-elle même une mondialisation permanente, le progrès technique participant à l’interaction culturo-civilisationnelle. Ce qui, cependant, fait la singularité de notre époque est que ce phénomène en est désormais à un stade si avancé qu’il s’étend en tout lieu, avec une rapidité imperceptible. Son étendue et son efficacité logistique et technique ne sont plus seulement le moyen d’échanges culturels et civilisationnels, récurrences historiques, mais d’une unification globale. 

 

Ce cadre technique permet ainsi l’augmentation du niveau éducatif et de ce fait est accepté par un nombre croissant de sociétés. Le propos est de dire que l’extension du savoir participe, inéluctablement, à la formation de l’idéologie mondialiste. Lorsque l’horizon du savoir ,et même de la réflexion, s’étend à la planète entière, c’est-à-dire que les différentes cultures sont en constante interaction de différentes manières, impérialistes ou syncrétiques par exemple, des tentatives d’unification auront lieu.

 

Aussi, l’information n’est plus nationale ou locale, elle est planétaire. D’un point de vue plus socio-culturel, ce village-monde tel qu’il est maintenant désigné crée un état de fait absolument inédit dans l’histoire : un métissage inter-racial sur tous les continents, propice au modelage d’individus qui, de part leur environnement, adhéreront spontanément à cette idéologie.

 

La mondialisation porte en elle une logique auto-dynamique. Elle s’étend et se développe indépendamment de la stratégie des acteurs et des dynamiques de classe. Cette approche des choses contribue grandement à la compréhension générale du monde contemporain parce qu’ elle nous enseigne que des logiques dépassent les volontés et certaines lois, à condition toutefois de ne pas en faire un mono-déterminisme qui conduit à une double-impasse : la fatalisme à cause d’un monde vu comme mécanique et la dépossession des volontés, soit un monde non pas considéré comme dialectique, mais comme une logique presque mathématique et abstraite.

 

 

-Approche par l’infrastructure :
Nous nous pencherons ici sur le mode de production globale. Le monde pré-mondialiste se heurte à une impasse qui correspond à la limite que peut atteindre un capitalisme entrepreneurial se bornant à l’échelon national. Les différents marchés en surproduction et au profit stagnant, voire déclinant, cherchent alors une échappatoire salvatrice.

 

Il la trouveront dans le libre-échange, à la fois évolution naturelle du capitalisme, mais aussi idéologie anglo-saxonne ; nous pourrions même dire qu’ici, les deux sont liés ! Le mondialisme justifie donc le développement du libre-échange qui, dans un premier temps, est le moyen le plus efficace de créer à l’échelle globale une armée de consommateurs aussi étendue que possible avant de se métamorphoser en un accélérateur d’inégalités économico-sociales. Les sociétés industrialisées, développées et égalitaires sont défavorisées par rapport aux sociétés émergentes et inégalitaires qui jouent sur leurs avantages compétitifs. Cette inégalité économico-sociale grandissante devient, paradoxalement la solution au butoir écologique : puisque la planète est un territoire limité avec des ressources qui le sont tout autant, la diminution de la consommation, contraire à la volonté initiale, se fait remède. Déficience matérielle pour les uns, et allégresse pour quelques privilégiés ! Il est plus aisé alors de comprendre le leitmotiv des médias et du discours politique actuel se résumant au slogan suivant : "Austérité et sérieux budgétaire !". Austérité certes, mais visiblement pas pour tous !

 

Ce que nous nommons faussement crise n’est qu’une période de transition, car si crise signifie remise en cause et changement de système, l’actualité de la dernière décennie nous indique plutôt une restructuration de celui-ci !
 


-Approche évènementielle :
Tout en gardant en toile de fond les approches précédentes, un peu de place cette fois-ci aux volontés des acteurs qui, s’exerçant dans un cadre antérieur à eux et en conséquence fortement influencées, limitées, voire dirigées, se manifestent surtout dans la géopolitique.

 

Le mondialisme donc, bénéficie principalement à une oligarchie américaine et par extension occidentale. Néanmoins, "l’occident", soit la coagulation d’oligarchies vassales autour de celle des états-unis rencontrera certainement une opposition dont les motivations sont diverses : refus d’une unipolarité financière, volonté de préservation culturelle et de traditions dans un pays etc...

 

Considérons donc un monde à plusieurs acteurs classifiés par ordre d’importance (1,2,3 ...) : l’un, le numéro 1, est plus puissant que les autres est est actuellement incarné par les états-unis au sens large (pas seulement entant qu’état, mais aussi à travers sa domination économique, financière, culturelle, idéologique etc). Sa prépondérance, voire sa relative hégémonie, lui instilleront l’envie d’imposer un ordre global auto-centré qui, nécessairement, sera créateur de tensions, ou pire d’affrontements. Les contestataires voudront s’organiser en opposition contre le numéro 1 et ses vassaux. Une contre-coalition s’organise autour du numéro 2 (la Chine), voire les numéros 2 et 3 (Chine+Russie).
Alors, le numéro 1, face à cette nouvelle contestation, doit choisir entre :
-renoncer à son leadership, ce qui est synonyme d’un renoncement à une hégémonie globale et au partage de sphères prioritaires d’influences respectives dans le respect de tous ces partenaires.
-renforcer l’emprise sur sa coalition. Face à un contre-empire menaçant l’ordre établi, l’empire n’a d’autre choix que de souder ses vassaux autour d’une idéologie. Si l’on voulait transposer cette option théorique et universelle à une action politique moderne, il nous est impossible de ne pas évoquer alors l’action des paléo-conservateurs ou néo-conservateurs, dont l’éminent Brezinski fait parti, consistant, par un travail de "lobbying, sélection et influence idéologique, à ne pas contraindre l’ennemi par la force, mais par sa propre pensée, ne pas lui interdire de penser par lui-même, mais l’en empêcher !

 


Remarque : Une critique efficace de cette empire doit d’exonérer d’une quelconque appréciation de son idéologie qui ne sert qu’à légitimer une domination impériale. De fait, au stade d’empire, nous avons l’idéologie qui sert de caution aux actes d’agression de l’empire qui, bien souvent, sont en totale contradiction avec celle-ci ; la traduction actuelle étant les droits-de-l’homme. L’idéologie n’est que le faux-nez de l’impérialisme !


 

Dans la lignée de l’approche évènementielle, Michel Drac nous propose une véritable histoire de l’empire, pas par pur "chronologisme", mais pour en tirer son essence profonde. L’empire est celui du crédit et de la croissance infinie !

 

 

Histoire de l’empire :
D’essence anglo-saxonne et se voulant empirique, c’est-à-dire se représentant le réel en tant que manifestation de volontés garantes de leurs intérêts propres auxquelles il faut répondre de manière adéquate afin de préserver les siens, il se démarque d’un esprit français plus rationnel et enclin à l’universel.
Il a plusieurs fois changé d’idéologie dont celle originelle n’est ni ma réforme protestante du 16ème siècle, ni les lumières du 18ème siècle ; sa substance est ailleurs.
L’empire britannique s’est constitué par la victoire de l’Europe du nord sur l’Europe du sud et sur la victoire de l’Angleterre sur la Hollande. Il a succédé en temps que producteur et puissance dominante à l’empire hispano-portugais par le traité de Tordecidas en 1494.
L’idéologie impériale de l’époque est le catholicisme et son objectif est la défense des classes supérieures.
L’Europe du sud entre en crise face à la montée de l’empire ottoman. En réaction,
les espagnols conquièrent l’Amérique pour y trouver de nouveaux marchés et cet empire meurt de sa victoire. Les flux de métaux précieux (80% des flux mondiaux) sont favorisés au détriment de l’économie productive, ce qui l’entraine dans une chute inexorable
L’empire anglo-saxon émerge alors au 17ème siècle en 1640 lorsque la monarchie des Stuart fait faillite une première fois parce qu’elle, l’aristocratie foncière , ne peut rivaliser avec une caste de marchands dont la richesse ne cesse de croître. S’en suit une guerre civile à l’occasion de laquelle le parlement prend le pouvoir contre le roi au nom d’une idéologie protestante incarnée par Cromwell, la new model army. C’est une idéologie de remplacement de l’ancien catholicisme. La bourgeoisie s’éloignera de cette nouvelle idéologie qui ne sera qu’un "outil" de captation des biens de l’église à des fins économiques. Cette captation s’explique par la domination d’Amsterdam qui capte les flux financiers et délivrant des taux d’intérêts favorisant les marchands hollandais, étant inférieurs à ceux dont bénéficient leurs homologues britannique.
Les Stuart sont ensuite remis au pouvoir. En 1698, lors de la glorieuse révolution, une nouvelle forme de protestantisme plus sécularisante, qui mettra au monde la franc maçonnerie de la grande loge de Londres, apparaît.C’est une idéologie outil. L’enjeu se situe au parlement qui veut faire baisser les taux d’intérêt en 2 phases :


-1694, création de la banque d’Angleterre contrôlée par le parlement, donc la classe marchande. Le financement du marché est adossé à la dette publique.

 

-En 1708, la banque d’Angleterre obtient un monopôle d’émission de billets de banque.

 

 

L’histoire nous transmet donc les enseignements suivants : c’est l’empire du crédit, du prêt à intérêts, gigantesque organisation commerciale. L’intérêt étant conçue comme la contrepartie des gains futurs espérés et donc, dans une économie encore réelle, reposant sur un accroissement de la production théoriquement sans limites.

 

Nous percevons alors facilement le changement d’idéologie justifiant ce commerce rentable : protestant,anglican, maçonnique, impérial (un peuple dominant un ensemble d’autres peuples au nom d’une vision du monde, ce fut l’épopée coloniale). L’empire cherche sans cesse un cautionnement à travers l’idéologie.
L’idéologie européiste, vue de cette façon, n’est pas l’objectif en soi de l’empire : elle est l’instrument de renforcement d’une coalition. En des termes plus clairs, vassaliser à un degré supérieur les vassaux européens à travers le traité transatlantique dont l’exécution requiert l’existence d’un espace européen sous contrôle, l’UE justifiée par l’idéologie de la paix et de la prospérité des 27 réunis.

 

Cet empire a comme ADN la croissance éternelle : incorporer dans la masse monétaire actuelle des gains futurs. Ceci se heurte néanmoins à des obstacles d’ordre écologique. La dette sert alors d’échappatoire : ce que nous ne trouvons pas comme gain dans l’économie réelle, nous le retrouvons dans le monde de la fiction : l’intérêt. Cette dette est aujourd’hui irremboursable sauf perspective de croissance soutenue l’échelle globale.

 

Face à des entraves qui se font de plus en plus ressentir, il se défend, ce de nombreuses façons :
-Par la contrainte directe en menaçant des états vassaux
-Par la fragilisation des vassaux, soit les rendre trop faibles pour s’émanciper. Il s’agit de les contraindre à rester soumis. L’immigration, par exemple, est une stratégie du coeur impérial. En instillant des risques d’affrontement ethnico-religieux, ce qui profite toujours aux maîtres impériaux qui ne deviennent non pas, eux et leur système, l’ennemi à abattre, mais des partenaires possibles dans la liquidation d’adversaires issus du même contexte économico-social que nous-mêmes.
Ou par le découpage des vassaux trop puissants en entités plus petites
-contraintes indirectes : utiliser la contre-coalition pour instaurer un climat de peur. Il s’agit de rendre l’autre coalition encore moins désirable. C’est une manière d’ôter toute volonté. Nous pourrions, à titre d’exemple, citer le portrait récurrent d’un Poutine dans les médias occidentaux, mélange de calomnies et d’ignorance.
- Par la division ou subdivision de l’empire en plusieurs pôles pour diviser les coûts de gestion. Cela rejoint la vision de la commission trilatérale en une triade : USA-Europe-Japon. La capital se dilue.
- Par la montée aux extrêmes : relancer le processus de conquête coûte que coûte. C’est le signe d’une profonde décadence et, de manière générale, cela ne fait qu’empirer les choses.



L’actuel empire oscille entre toutes ces stratégies.
Les réseaux s’affrontent car chaque acteur souhaite que la balance penche d’un côté plutôt qu’un autre. Tandis que les réseaux judéo-sionistes et néo-conservateurs oeuvrent pour une montée aux extrêmes, les paléo-conservateurs ont l’air plus enclins à la vassalisation idéologique de l’Europe et à la répartition des sphères d’influences
Dans ce cadre,l’empire devient irrationnel : des dominants sont prisonniers de leur posture idéologique et sont prêts à tout pour la concrétiser quitte à déclencher les hostilités, d’autres, dont l’état psychiatrique se révèle moins alarmant, agissent dans une optique de tensions, tout en prenant garde d’éviter soigneusement tout conflit armé direct entre grandes puissances (exemple des provocations chinoises en mer de Chine...).

A la question : Y aura-t-il un affrontement global ou une stratégie de la tension ? Michel Drac déclare qu’il ne peut donner une réponse. Il me semble, pour ceux croyants ou pas, que l’eschatologie des différentes religions est une réponse à la présente question que je m’appliquerai à détailler dans un autre article.

 

 

III) Conclusions (personnelles) politiques

 

J’avais, lors d’un précédent article, abordé la question. Le chantier d’une réorganisation des structures politiques internationales à des fins de coordination à la fois politiques, économiques et écologiques est titanesque. L’objet de cette conclusion, bien modeste, n’est pas d’en présenter les fondements, mais seulement de dresser quelques pistes de réflexion sur la possible forme d’un ordre contre-impérial.

 

Drac, superficiellement, aborde la réponse politique au projet impérial existant : celui d’un nationalisme ouvert comme idéologie, d’un gouvernement mondial dans un cadre westphalien comme structure politique.

 

La question mérite d’être approfondie. Par nationalisme ouvert, entendons la chose suivante : la préservation d’un cadre national pour la France, socle d’une identité linguistique, culturelle et historique, intégrée dans différentes strates politiques, lesquels se verront déléguer des compétences souveraines et répondant aux défis de notre temps.A un problème mondial et global, une réponse mondiale et globale !

 

Mais avant d’aller plus loin, il est impératif d’avancer des remarques d’ordre général qui aiguilleront la présente lecture :

 

1) Toute structure supra-nationale ne devra pas répéter les erreurs préméditées de l’UE actuelle. En premier lieu, la constitution d’organismes (BCE par exemple) ou de bureaucraties indépendants et autonomes vis-à-vis de l’échelon national. En vérité, l’enjeu est d’éviter un véritable coup d’état au sommet qui se répercuterait sur les strates inférieures, soit la domination d’un impérialisme américain , par exemple, sur l’Europe entière par le biais d’une commission européenne aux prérogatives abondantes et qui n’a pas à rendre de compte. La politique menée devra reposer sur une base consensuelle dans un cadre néo-westphalien.

 

2) La souveraineté territoriale, alimentaire, culturelle et l’approvisionnement énergétique seront à à l’honneur. Nul institution supra-nationale ou état-nation ne sera en droit d’exiger un manquement à ces présents droits inaliénables pour des raisons d’intérêt national ou autre.

 

3) Des politiques de coordination seront à l’oeuvre à l’échelle mondiale via des institutions afin de préserver la viabilité des sociétés humaines sur le long terme. Dans les pays à la démographie exponentielle, des plans de développement compatible avec l’environnement seront proposés et ratifiés par ces états contre des politiques malthusiennes afin de trouver un équilibre démographique salvateur pour tous.

 

 

Ainsi, risquons-nous à un exercice d’esquisse de ce grand remodelage de l’ordre mondial en une hiérarchie à trois niveaux : des états-nations qui auront délégué en commun des compétences (monétaires entre autres), avec des capacités de contrôle et des postes rotatifs à une structure continentale qui elle-même servira de fondement à un gouvernement mondial, déterminant sa composition et ses moyens financiers et techniques, en vu de de la fixation, de la coordination et de l’accomplissement d’objectifs planétaires. L’Europe politique actuelle se verrait alors transformée en une Europe puissance. En ce sens, le projet politique d’une Europe confédérée de Nicolas Dupont-Aignan en la matière mérite d’être souligné. Aussi, pourrions-nous envisager une subdivision régionale intra-européenne comme dans cet article entre une Europe latine et une Europe du nord !

 

 

Enfin, ce gouvernement mondial, légitimé par des structures continentales et fruit de leur part d’un consensus mutuel quant à ses prérogatives, moyens et à sa composition, s’assignera principalement les objectifs suivants :

 

-Réguler une mondialisation financière et économique synonyme d’enrichissement du grand capital au détriment des peuples et de spoliation des ressources naturelles. En conséquence, des modèles de développement alternatif seront proposés au tiers-monde, l’industrie et l’emploi seront relocalisés autant que faire se peut dans les pays du nord(une action néo-protectionniste), et un contrôle sera mis en place afin de faire en sorte qu’une reprise en main au moins partielle sur les flux financiers mondialisés soit possible, ce qui permettrait de financer des projets d’envergure dans le respect de la clause suivante.

 

-Mettre en place une politique de planification de préservation du patrimoine naturel, de la bio-diversité. Pour se faire, il devra ,comme dit plus haut, proposer un développement alternatif et rétribuer financièrement les pays qui s’y appliqueront avec soin.

 

-Favoriser le dialogue et les rencontres inter-culturelles ; inter-civilisationnelles dans une optique de lutte contre une idéologie mondialiste ayant pour effet de faire disparaître les particularismes nationaux dans un objectif de création d’une culture unique sur un modèle anglo-saxon et de petits consommateurs dociles et manipulables. Cela renforcera les différentes réappropriations culturelles et du dialogue, naîtra, espérons-le, des opportunités d’enrichissement mutuel et de compréhension d’autres sphères civilisationnelles.

 

Comme explicité et décrit dans le présent et humble manifeste, il s’agit bien d’un modèle contre-impérial de gouvernance mondiale qui se justifie pour les raisons que Michel Drac a exposées. La mondialisation principalement et ses multiples conséquences nous condamnent en quelque sorte à faire nôtre une proposition politique et globale qui se veut alternative et crédible. Aux antipodes d’une vision mondialiste se servant de la mondialisation comme accélérateur d’inégalités et comme moyen d’extension infinie de la production qui trouvera un jour ses limites, l’intérêt d’un contre-empire est celui-d’une mondialisation régulée d’abord et de rationnalisation d’un système capitaliste destructeur. Je vous attends donc chers contradicteurs ! Qu’on ne me traite pas de suppôt attalien cette fois-ci !

 

Pour conclure donc, patriotes de tous les pays, unissez-vous (dans un gouvernement mondial bien-sûr)...

 

Tags : Economie Société Histoire Culture International Mondialisation Oligarchie




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94 réactions à cet article    


  • 1 vote
    erQar erQar 11 septembre 2014 14:49

    Très intéressant Qamarad,
    -
    En fait ce n’est un gouvernement mondial, mais une constitution mondiale (à la base westphalienne) respectueuse de l’environnement et des particularismes des nations.
    -
    Dis donc, il y en a qui ne vont pas être content


    • 1 vote
      Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 15:00


      "Dis donc, il y en a qui ne vont pas être content"
      ==> Si c’est le cas, nous devrions nous amuser alors smiley


    • 1 vote
      erQar erQar 11 septembre 2014 15:10

      je pensais surtout à l’hyper classe et aux institutions chargées de maintenir le système en place
      -
      Sinon gouvernement mondial est un brin provocateur et apporte un quiproquo, car qui dit gouvernement, dit institutions qui doivent être mondiales... alors que les institutions nationales seraient suffisant pour respecter la constitution mondiale.. non ?
      -


    • vote
      Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 15:26

      Ce n’est nullement provocateur. Je n’ai évidemment pas une idée très précise de la forme exacte du gouvernement mondial et des institutions attachées ; en revanche, les grands principes fondateurs et sa ligne politique sont amplement discutables. Mon propos est de dire que des problèmes dépassent les structures nationales et continentales, d’où, j’insiste bien, la nécessité d’un échelon supérieur à la manière d’une commune dont la viabilité dépend du département qui lui-même est une émanation de l’état central. A l’inverse du projet d’Attali, c’est à dire un gouvernement mondial institué sous la forme de la commission européenne, autant dire accorder les pleins pouvoirs à l’hyper-classe, cette gouvernance serait l’expression de la volonté, quoiqu’indirecte par certains côtés, des états nations, c’est-à-dire d’entités politiques existantes qui auront un pouvoir sur celle-ci. C’est le point fondamental.


    • vote
      Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 15:44

      Je note aussi que des déclarations, même expéditives et timorées, abondent en ce sens de la part de chefs historiques de la résistance anti-atlantiste.
      Aussi, il y a eu cette déclaration de Medvedev en faveur d’une monnaie mondiale qui avait fait grand bruit dans les milieux souverainistes et dissidents.
      Des éléments de réponse éparpillés qui nous indiquent toutefois que des puissances moyennes voire mondiales comme la Chine ont non seulement pris conscience de l’enjeu, mais disent plus ou moins ce que j’écris ici. Hormis le renforcement de la contre-coalition en cours (club de shangaï, BRICS, accords gaziers récents entre la Chine et la Russie), peut-être attendent-ils un affaiblissement plus que significatif de l’oligarchie adverse, occidentale disons, et des divisions en son sein, pour être un peu plus entreprenant, parce que le rapport de force lui sera plus favorable. Que ce soit le projet attalien ou un autre qui s’impose, nous y serons amenés structurellement, non pas que ça m’enchante particulièrement, mais l’époque vous impose toujours des contraintes avec lesquels il faut composer !


    • vote
      erQar erQar 11 septembre 2014 15:53

      des problèmes dépassent les structures nationales et continentales
      -
      je ne pense pas qu’en intervenant que en haut, on va avoir un résultat en bas...il doit y avoir une notion d’horizontalité, c’est à dire une prise de conscience de chaque individu pour changer le cours de l’histoire.
      -
      On peut résumer ce conflit entre la passion et la sagesse...et l’expérience montre que la passion est la norme dans ce monde matérialiste.


    • vote
      Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 16:04

      "une prise de conscience de chaque individu pour changer le cours de l’histoire."
      ==> Prendre conscience des dynamiques actuelles, c’est déjà donner la meilleure orientation possible à sa volonté propre pour changer le cour des choses


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      erQar erQar 11 septembre 2014 16:28

      ==> Prendre conscience des dynamiques actuelles, c’est déjà donner la meilleure orientation possible à sa volonté propre pour changer le cour des choses
      -
      Cet extrait montre que même si les personnes en ont conscience, la machine à déformer la réalité est insidieuse et sournoise.
      -
      http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18700792&cfilm=58839.html


    • vote
      Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 16:41

      Si j’ai bien compris, à des fins politiques, le parti mondialiste entretiendrait la confusion entre les deux projets de gouvernance mondiale à des fins d’amalgame : en clair, soutenir l’avènement d’un gouvernement mondial, c’est forcément approuver un projet Attalien par exemple ?
      Si ma compréhension de ta remarque est correcte, je ne peux rien faire d’autre que de prodiguer à mon humble niveau individuel le conseil suivant aux personnes qui penseraient un telle chose : pensez par vous-même, sinon, d’autres s’en chargeront pour vous !


    • vote
      Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 16:46

      *une telle chose

      et pardon pour les quelques coquilles présentes dans l’article que je ne remarque toujours qu’après coup !


    • 1 vote
      erQar erQar 11 septembre 2014 16:55

      non, je dis que même si tes propos sont honnêtes...la machine l’utilisera à son avantage...il surferons avec toi pour te couper l’herbe sous le pied ensuite.
      -
      Il pourront dire qu’il faut dans un premier temps s’accorder sur des institutions existante comme l’europe pour ensuite la mettre à l’envers à tous ceux qui sont d’accord avec ton paradigme.
      -


    • vote
      maQiavel maQiavel 11 septembre 2014 15:40
      Conclusion politique personnelle très intéressante Qamarad.

      Je partage cette approche qui a néanmoins des faiblesses ( évidemment , cela ne peut pas manquer , l’ alternative parfaite n’ existera jamais ). Mais avant de les énumérer , je laisserai le débat se dérouler sur le principe même de la nécessité d’ un gouvernement mondial ( ce qui pour moi est un fait mais j imagine que beaucoup seront en désaccord).
      Au fait sur ta dernière interpellation concernant les lois de la guerre, j’ai répondu sur la vidéo, le dernier message.


      • vote
        Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 15:56

        L’article comprenant les arguments donnés par Michel Drac dans le détail, j’attends effectivement une pensée contradictoire, que je ne dévalorise pas, car de la confrontation naît toujours l’élévation de soi. Aussi, je suis impatient de connaître tes réserves, cela ne me sera que bénéfique !
        Et enfin, j’ai lu ton commentaire sous la vidéo. J’essaierai de formuler un réponse même brève, car j’avoue que je n’ai, pour ma part, pas d’avis qui soit réellement tranché et absolu sur la question, de même pour la question "la fin justifie-t-elle les moyens en politique ?"


      • 1 vote
        maQiavel maQiavel 11 septembre 2014 16:46

         -Aussi, je suis impatient de connaître tes réserves, cela ne me sera que bénéfique !

        Dans ce cas ma critique :

        -Cette alternative est indispensable, elle est la  voie qui devrait être suivie, ce dont nous aurions besoin pour refonder une civilisation nouvelle.

        Mais les classes dirigeantes n’y ont pas intérêt et préférerons la fuite en avant du système impérial fondé sur le crédit et la croissance infinie quitte à ce qu’ il nous explose à la figure ( ce qui arrivera certainement , les dettes des Etats et des industries ne sont plus solvables et le monde virtuel est bourré d’ actifs toxiques qui feront des subprimes un vulgaire détail à coté , sans même parler de tous les problèmes écologiques ).

        Et même si elles le voulaient, classes dirigeantes actuelles sont incapables d’accomplir la révolution mentale nécessaire pour une telle refondation elles seraient incapables de prendre les décisions qui s’imposent, tout simplement parce qu’elles ont été formatées par cet empire du crédit et de la croissance. Ce ne sont plus que des moutons  dont la réflexion tourne en circuit fermé et qui sont dans une dynamique collective d’ auto-cautionnement ( ce qui est encore accentué par le fait qu’ elles vivent séparées du monde dans leurs tours d’ ivoire , elles ne sont pas confronté au réel ) , c’ est un grand classique , dans les fins de règne , les élites sont toujours à l’ ouest.

        -Donc puisque les classes dirigeantes ne peuvent le faire, il ne reste que les peuples et c’est effectivement dans leurs intérêts objectifs. Cela est il possible ? Il faudrait carrément une révolution mondiale des peuples, pour dégager leurs oligarchies respectives, reprendre en main la souveraineté de leurs nations et s’accorder sur une gouvernance globale. Tout un programme.  smiley

        On peut espérer que cela se fasse dans les 50, 100 années qui vont venir (après ce sera trop tard), mais c’est gargantuesque comme projet … mais bon l’Amérique latine donne un peu d’espoir. Un petit peu.

        -Et pour finir une autre difficulté : les peuples désirent ils vraiment la fin de l’empire ?

        Les peuples occidentaux ont vécu du crédit et de la consommation et fermer les vannes serait interprété comme une déclaration de guerre (en vérité je crois plus en la probabilité d’une révolution pour la continuation du système que pour changer les choses) et les peuples non occidentaux veulent aujourd’hui profiter de cela, s’ils en ont les moyens, dans leurs pays (émergents), sinon, dans les pays occidentaux ou ils auront migrés pour consommer de la marchandise.

        C’est là que l’on comprend que les oligarchies ne sont que des agents du système, elles ne sont pas le système, les masses y participent activement.

        Et dans ce contexte de raréfaction des matières premières, de consommation exponentielle des ressources, d’émergence de nouveaux pôles de puissances qui demandent leur du, d’explosion démographique, c’est la guerre qui est en vue.

        Soit une guerre tiède ou les principales puissances se feront la guerre via des vasseaux, soit une grande guerre chaude (qui peut découler du premier scénario) et ce n’est malheureusement que les survivants dans les décombres qui pourront penser à cette gouvernance mondiale (ceux qui en auront les moyens donc pas les petites gens).

        Donc, cette gouvernance mondiale qui devrait émerger dans le consentement général, la sagesse, dans le respect des intérêts mutuels, émergera dans des logiques de puissances et par la guerre et les peuples seront les dindons de la farce.

        Je pense donc ce projet irréalisable pratiquement même si je pense qu’il serait ce qu’il y’ a de mieux dans l’idéal.

        Mais quoi qu’il en soit, il faut en diffuser l’idée au maximum, sait on jamais, rien n’est écrit d’avance, la vie est faites de surprises , et c’ est la raison pour laquelle il ne faut jamais abandonner et être combatif ...


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        Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 16:48

        Je dois malheureusement m’absenter deux heures. Je te réponds en fin d’après-midi !


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        Haze Haze 11 septembre 2014 18:23

        Machiavel, tu as écrit " Cela est bien beau mais aucun État dans la réalité ne renoncera à assurer sa survie et ses impératifs de puissance pour respecter de grands principes moraux. "
        L’histoire montre le contraire non ? N’est-ce pas les romains qui alors en guerre contre Pyrrhus et au courant de la future trahison de son médecin lui envoie une lettre afin de le sauver ? Et de même dans lors du siège de Veies ( le plus terrible qu’ils aient fait ), quand un précepteur leur livre les enfants des nobles de la ville. Ils auraient pu les garder en otage et instantanément gagner le siège, mais ils ont préféré renvoyer le traitre chez lui, fouetté par les enfants ^^
        Enfin bon, ne jamais dire jamais, ou aucun juste parce que ca colle bien avec ta facon de penser.


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        maQiavel maQiavel 11 septembre 2014 18:57

        @haze

        -Enfin bon, ne jamais dire jamais, ou aucun juste parce que ca colle bien avec ta facon de penser.

        ------> Tu as raison, je n’aurais pas du écrire « jamais », il faut être prudent, « en général » aurait mieux convenu.

        Pour te répondre : j’ écris aussi que les grands principes moraux sont utilisés pour masquer des volontés de puissance.

        Est-ce que tu penses que les romains ont fait ce que tu as décrits plus haut au nom des principes moraux ? Je réponds que c’est possible mais ce n’est pas tout : ils avaient aussi en tête la puissance romaine.

        Un extrait du discours sur les décades ou justement machiavel parle de ces deux exemples :

        Chapitre XX : Un trait d’humanité fit plus d’impression, Sur les Falisques que toute la puissance des Romains :

        « Pendant que Camille était avec son armée auprès de la ville des Falisques, dont il faisait le siège, un maître chargé de l’éducation des enfants les plus distingués de la noblesse de cette ville crut pouvoir s’attirer, par une perfidie, la bienveillance de ce général et celle du peuple romain. Étant donc sorti de la ville avec [p. 298] ses élèves, sous prétexte de leur faire prendre de l’exercice, il les conduisit dans le camp, et les présenta à Camille, en lui disant qu’il remettait entre ses mains des otages avec lesquels il forcerait facilement la ville à se rendre. Non seulement ce célèbre Romain n’accepta point son offre, mais il fit encore dépouiller ce traître de ses vêtements, lui fit lier les mains derrière le dos, le livra ensuite à ses enfants, et leur ordonna de le reconduire dans la ville en le frappant avec les verges qu’il leur avait fait distribuer à cet effet 1. Quand les Falisques surent ce qui venait de se passer, ils furent si touchés de l’intégrité et de l’humanité de Camille, qu’ils se décidèrent sur-le-champ à lui ouvrir les portes de leur ville, sans vouloir se défendre plus longtemps.

        Cet exemple prouve qu’un trait d’humanité, de bienfaisance a quelquefois beaucoup plus d’empire sur l’esprit des hommes qu’une action marquée au coin de la violence et de la cruauté. Il prouve aussi que des provinces, des villes que les armes, l’appareil menaçant des machines de guerre et le déploiement de toutes les forces humaines n’ont pu subjuguer, sont souvent vaincues par un acte d’humanité, de sensibilité, de respect pour les mœurs, ou de générosité. L’histoire en offre beaucoup d’autres exemples. Les armes des Romains ne pouvaient chasser Pyrrhus de l’Italie ; Fabricius, en lui dévoilant la perfidie de son médecin qui avait offert aux Romains de l’empoisonner, l’en fit sortir par ce trait de grandeur d’âme ».

        En réalité, il s’agit d’une forme de soft power antique, vaincre les adversaires sans combattre par l’influence, en leur montrant à quel point on est vertueux.

        Mais les romains savaient très bien évaluer à quel moment le faire, mais lorsque leur existence était en danger, Machiavel montre bien qu’ils n’hésitaient pas à user de moyens dit immoraux.

        Donc il y’ a bien dans tes deux exemples des acteurs avec des impératifs de puissance en vue et qui agissent en conséquence.

        Je pense donc qu’il est possible que des lois internationales de la guerre émergent, si une nation hégémonique unipolaire considère que dans l’intérêt de son soft power, il lui faut défendre de grands principes mais cela sera valable tant qu’il en aura intérêt. Si le contexte change et que cet acteur hégémonique considère qu’il est dans son intérêt de se torcher le derche avec ces lois, il le fera …


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        Haze Haze 11 septembre 2014 19:33

        Il faudrait que je lise ce bouquin un jour.
        Mais je conçois que des règles dans la guerre ou une quelconque morale deviennent vaine quand un parti est en position d’anéantissement, en règle générale.
        Pour revenir à la vidéo, les américains étaient-ils dans une telle position pour user de ces armes ? Non !!


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        maQiavel maQiavel 11 septembre 2014 19:56

        @Haze

        -quand un parti est en position d’anéantissement, en règle générale.

        Même au-delà de la position d’anéantissement, dès qu’il s’agit préserver ses intérêts de puissance, la fin justifie les moyens.

        Les moyens peuvent être les traits d’humanité, de bienfaisance, mais ils peuvent aussi être  la violence et la cruauté, tout dépend des circonstances, tout cela est instrumental …

        Concernant les bombes atomiques, les américains jouaient un jeu très serré à trois avec le Japon et l’union soviétique qui les a conduit à la décision d’utiliser ces armes pour garantir leurs intérêts de puissances , donc ils étaient en position d’utiliser ces armes …

        Si ils ont commis une erreur politique, celle aurait été d’avoir poussé les soviétiques à entrer en guerre contre le Japon, et les bombardements atomiques n’en sont que des conséquences … 


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        Haze Haze 11 septembre 2014 20:05

        Je ne parlais pas particulièrement des bombes atomiques. Le bombardement de Tokyo a été plus meurtrié.
        Sans parler de celui de Dresde ou Hambourg.


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        maQiavel maQiavel 11 septembre 2014 20:14

        C’ était fait pour abattre la population psychologiquement et l’ amener à intégrer que les dirigeants sont incapables de se protéger.Donc il s’ agit d’ un moyen pour gagner la guerre (qui n’ a pas fonctionné d’ ailleurs ) , et je le répète , la fin justifie les moyens.

        La seule chose qui compte quand on est dans cette situation est : ce moyen me permettra -t-il d’ arriver à mes fins ?
        Je ne dis pas que c’ est bien ou mal , juste qu’ en général , cela fonctionne comme ça en politique , les grands principes moraux , on s’ en fout ... sauf quand ils sont utiles pour parvenir à la fin.

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        Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 21:10

        "Mais les classes dirigeantes n’y ont pas intérêt et préférerons la fuite en avant du système impérial fondé sur le crédit et la croissance infinie quitte à ce qu’ il nous explose à la figure ( ce qui arrivera certainement , les dettes des Etats et des industries ne sont plus solvables et le monde virtuel est bourré d’ actifs toxiques qui feront des subprimes un vulgaire détail à coté , sans même parler de tous les problèmes écologiques ).

        Et même si elles le voulaient, classes dirigeantes actuelles sont incapables d’accomplir la révolution mentale nécessaire pour une telle refondation elles seraient incapables de prendre les décisions qui s’imposent, tout simplement parce qu’elles ont été formatées par cet empire du crédit et de la croissance. Ce ne sont plus que des moutons  dont la réflexion tourne en circuit fermé et qui sont dans une dynamique collective d’ auto-cautionnement ( ce qui est encore accentué par le fait qu’ elles vivent séparées du monde dans leurs tours d’ ivoire , elles ne sont pas confronté au réel ) , c’ est un grand classique , dans les fins de règne , les élites sont toujours à l’ ouest."

        ==> Drac en avait parlé dans son entretien "coup d’état ou crise de sens". Effectivement, ils vivent dans une réalité parallèle, ainsi que bon nombre de nos compatriotes. Je pense que nous avons le même pronostic : quand je parle de la viabilité du système économique avec des connaissances, à part une petite minorité sensée , la majorité abondent dans le sens d’une récession prolongée. Quand on prend alors pour exemple la Grèce et son taux d’endettement et que l’on fait une comparaison avec la France, puisque l’ordre de grandeur est un peu près le même, les gens acquiescent tout au plus, et retournent une fois la discussion finie à leur besogne habituelle. Si l’élite vit dans un circuit fermé dans une logique de réalité remodelée, il est en de même avec les "99%". 

        C’est là que l’on comprend que les oligarchies ne sont que des agents du système, elles ne sont pas le système, les masses y participent activement.

        ==> Mille fois oui, d’où, mon anecdote plus haut et ma remarque ensuite !

        "Je pense donc ce projet irréalisable pratiquement même si je pense qu’il serait ce qu’il y’ a de mieux dans l’idéal.

        Mais quoi qu’il en soit, il faut en diffuser l’idée au maximum, sait on jamais, rien n’est écrit d’avance, la vie est faites de surprises , et c’ est la raison pour laquelle il ne faut jamais abandonner et être combatif ..."

        ==> Nous pourrions faire un parallèle avec le projet de constituante citoyenne ! Nous en avons déjà parlé et, malgré mes quelques réserves sur le projet, car toute chose est imparfaite, qui est une formidable aventure (car imposer ce projet sera aussi une entreprise gargantuesque), je souhaite aux personnes pleinement investies de réussir leur entreprise , à laquelle je m’intéresse de plus en plus sérieusement pour ne rien te cacher. D’ailleurs, le ton de commentaire indique que tu crois bien plus à la victoire du parti adverse qu’au tien sans pour autant abandonner ta "lutte" politique ; soyons dans cet état d’esprit !



      • 1 vote
        Vichy 12 septembre 2014 13:33

        "Et même si elles le voulaient, classes dirigeantes actuelles sont incapables d’accomplir la révolution mentale nécessaire pour une telle refondation elles seraient incapables de prendre les décisions qui s’imposent, tout simplement parce qu’elles ont été formatées par cet empire du crédit et de la croissance. Ce ne sont plus que des moutons dont la réflexion tourne en circuit fermé et qui sont dans une dynamique collective d’ auto-cautionnement ( ce qui est encore accentué par le fait qu’ elles vivent séparées du monde dans leurs tours d’ ivoire , elles ne sont pas confronté au réel ) , c’ est un grand classique , dans les fins de règne , les élites sont toujours à l’ ouest."

        cet empire du crédit et de la croissance est le système mondialiste, le gouv mondial est lié au capitalisme et à la finance. incapable de prendre les décisions pour un gouv mondial ? 75 % des décisions du monde vont dans ce sens. ces élites via les gouvernements et leur pouvoir économique-médiatique ont instauré ce monde capitaliste et mondialiste.

        "-Donc puisque les classes dirigeantes ne peuvent le faire, il ne reste que les peuples et c’est effectivement dans leurs intérêts objectifs. Cela est il possible ? Il faudrait carrément une révolution mondiale des peuples, pour dégager leurs oligarchies respectives, reprendre en main la souveraineté de leurs nations et s’accorder sur une gouvernance globale. Tout un programme.  "
        il y aune seule classe dirigeante mondialiste-capitaliste.

        "C’est là que l’on comprend que les oligarchies ne sont que des agents du système, elles ne sont pas le système, les masses y participent activement."
        les masses participent à un système créé et dirigé par les oligarques, les soldats nazis participaient à un système organisé par l’élite du nsdap.

        sinon un gouv mondial qu’il soit communiste, socialiste, libéral, facho, démocratique ou que sais je, gardez le... inadapté au monde et laissant place à toutes les dérives possibles. on voit le camp des anti-conspis, ils soutiennent un gouv mondial en faisant croire que c’est différent de celui du NOM n’existent pas évidement, d’ailleurs maqiavel le dit "ho mince les élites veulent pas le faire (ce qui est faux) faut le faire".

      • 1 vote
        Vichy 12 septembre 2014 13:37

        les qamarad et maqiavel des gens en train d’endormir en camouflant les projets des élites, quoi de mieux que de mentir sur ce que veut faire l’élite pour faire en sorte que les gens la combattent mal, c’est même encore pire quand on dit que cette élite globaliste est inexistante, comme ça on se bat contre rien "contre un système" mais sans en connaitre le visage via ses dirigeants, on se bat difficilement contre l’armée ennemie (système) sans voir les soldats ou visages.


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        maQiavel maQiavel 12 septembre 2014 14:30

        Vichy , tu ne devrais pas être en cours là ?


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        Vichy 13 septembre 2014 01:36

        0 arguments ?


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        maQiavel maQiavel 13 septembre 2014 14:00

        Je t’ai déjà expliqué pourquoi je ne te répond pas.

        J’ai déjà essayé de dialoguer avec toi mais tu recraches tout le temps la même chose tout le temps ( genre 64 000 répétitions font une vérité ) , ensuite tu deviens agressifs ( pas encore assez mature pour dialoguer avec une personne qui a un avis différent ) et accuse ton contradicteur de tapiner pour le sois disant complot que tu dénonces.

        Dans ces conditions , dialoguer est impossible ,on ne fera que tourner en rond , tu es plein de certitudes , de dogmes et lorsqu’ une personne les remet en question ( ce que tu devrais faire toi même ) , tu la met dans l’ axe du mal comme le ferait un fanatique religieux.

        Comme je te l’ ai conseillé , met toi un peu à lecture des classiques politiques , remet tes certitudes en question et écoute la vidéo de Michel Drac de l’article , et essaie de comprendre ce qu’il essaie de dire quitte à faire des recherches sur le net sur les concepts qu’il développe tu verras , tu apprendras beaucoup ...

      • 1 vote
        Vichy 13 septembre 2014 14:41

        tu m’accuses de répétions : très drôle ;)


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        Vichy 13 septembre 2014 14:41

        de ta part


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        maQiavel maQiavel 13 septembre 2014 14:55

        Non, c’est simplement la réalité notre échange est là : http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/l-or-allemand-a-disparu-46292

        « l’onu, l’ue, l’omc, l’oms, l’otan, tafta, la mondialisation, l’alena, le fmi, le bilderberg la trilatérale, israël, les guerres de l’otan et co... tous ce qui est mondialiste/supranationaliste et mène à un gouv modnial ( …) s ont fait la fed ensemble/la détiennent ensemble, font leur fric sur l’économie réelle, se partagent l’argent de la finance volé, dirigent ensemble les us et l’ue notamment via le lobbying, établissent un NOM pour les banquiers ensemble  » et blablabla et encore et encore , 64000 fois comme dans le meilleur des mondes.

        Quand on te demande d’étayer tes corrélations, tu répètes la même chose.

         A force de tourner en rond , j’étais obligé moi aussi de répéter tout le temps la même chose , en essayant de faire abstraction de tes accusations de malhonnêteté , de tapiner pour le NOM etc.

        Il suffit de lire le fil de discussion pour voir que le dialogue est impossible et j’en ai assez de tourner en rond, donc je ne te réponds plus sur le fond.


      • 1 vote
        Vichy 13 septembre 2014 16:24

        tu tournais en rend avec la même question débile "où y a t’il corrélation entre divers choses permettant un NOM" je et répété donc tous le temps à peu prés la même chose en étayant al corrélation dans ces extraits que tu coupes du reste de ce que j’ai dis évidement et ne disant pas exactement les mêmes arguments... que les gens lisent al conversation en entier, on voit qui a raison, toi de ton côté : 0 arguments.

        et oui tu tapines pour le NOM sans le vouloir. je suis un combattant politique, la politique c’est la guerre, j’ai des ennemis je ne fais pas de cadeaux avec.

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        Vichy 14 septembre 2014 00:38

        tu tournais en rend avec la même question débile "où y a t’il corrélation entre divers choses permettant un NOM" je te répétais donc tous le temps à peu prés la même chose en étayant la corrélation dans ces extraits, extraits que tu coupes du reste de ce que j’ai dis évidement et chacun de ces extraits ne disaient pas exactement les mêmes arguments... que les gens lisent la conversation en entier, on voit qui a raison, toi de ton côté : 0 arguments.

        et oui tu tapines pour le NOM sans le vouloir. je suis un combattant politique, la politique c’est la guerre, j’ai des ennemis je ne fais pas de cadeaux avec.

        correction

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        Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 16:42

        Je vois que je fais beaucoup d’adeptes smiley


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          ffi 11 septembre 2014 16:47

          Tellement de chose à dire sur l’introduction :
          1° L’expression "Essence Impériale" :
          -> L’essence est, en philosophie, la nature d’une substance.
          L’impérialisme n’est pas une question d’essence, c’est un penchant possible de la nature humaine. C’est une volonté de conquérir puis de régir.
           
          De ce point de vue, il n’y a pas un impérialisme, mais beaucoup d’impérialismes, autant qu’il y a de mouvements politico-culturels.


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            Qamarad Qamarad 11 septembre 2014 19:42

            1) essence impériale
            Quand je dis impérial, je le dis dans l’introduction, je référence à l’Empire, celui défini par Alain Soral, pas un empire parmi d’autres, mais l’Empire. Cet empire a sa substance qui le rend singulier dans l’histoire : celle de l’accroissement perpétuel des richesses à un degré inouï via, notamment, un système de crédit. Il me semble que vous confondez 3 notions liées, mais néanmoins non-confondues : empire, l’impérialisme, qui n’est pas un penchant de la nature humaine, mais un moyen de domination étatique sur un sujet (autre état, groupe etc) et l’Empire.


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            ffi 12 septembre 2014 19:50

            Ok, j’aurais mieux compris si vous aviez mis un E majuscule à empire dans l’intro, puis écrit "essence de l’Empire" en titre. "Essence impériale" signifie Essence des empires, natures des empires.
             
            Personnellement, je ne vois pas un accroissement perpétuel des richesses, mais des cycles de croissance puis de crises qui aboutissent chaque fois à une concentration accrue du capital économique entre certaines mains.
             
            L’impérialisme ne serait pas un penchant ?
            Référez vous à sa définition :
            ---------------------------------------------
            impérialisme :
            B. ? Tendance à constituer un empire ; tendance d’un État à mettre d’autres États sous sa dépendance politique, économique, culturelle ; doctrine correspondante.
            ---------------------------------------------
            C’est donc une tendance dit le dictionnaire.
            Quels synonymes le dictionnaire donne-t-il pour tendance  ?
            inclination / disposition / sentiment / instinct / penchant...
             
            |=> Je peux donc dire à raison que c’est un penchant.
             
            Mais "Moyen" n’est pas compté parmi les synonymes de tendance.
            Vous avez donc tort quand vous dites que l’impérialisme est un moyen.
             
            Les moyens sont au service d’une fin.
            L’impérialisme est tendre vers une finalité : dominer.
             
            Il ne faut pas confondre les moyens particuliers que prend cet Empire particulier pour étancher sa soif de domination avec l’impérialisme, qui désigne une soif de domination en général.
             
            Vous ne parlez donc pas de "l’Essence de l’Empire", mais des moyens qu’il emploie. Qu’est-ce que l’essence en philosophie ? Extrait de wikipédia :
            -----------------------------------------------------------------------------------
            Le concept d’essence (du latin essentia, du verbe esse, être, parent du grec ousia) désigne en métaphysique une distinction de l’être. Il désigne « ce que la chose est », par opposition au concept d’existence qui lui définit « l’acte d’exister »
            ---------------------------------------------------------------------------------------
            Parler de l’essence des empires est se demander :
            "Qu’est ce qu’un empire".
             
            La réponse est évidente : c’est une domination, une suprématie, telle est sa caractéristique essentielle.
             
            Mais si vous vous demandez "Qu’est-ce que l’Empire", alors vous parlez d’un empire particulier, c’est-à-dire de la réalisation effective d’une suprématie. Dès lors vous ne parlez plus d’une essence en général, mais d’une existence particulière. C’est là que vous pouvez analyser les moyens employés pour réaliser cette suprématie.
             
            Donc :
            1° Essence impériale : la suprématie.
            2° Impérialisme : volonté de suprématie.
            3° Existence de l’Empire : réalisation effective d’une suprématie, actes de cette suprématie.

            4° Raisons de l’existence de cet Empire : voies employées pour parvenir à cette fin : réseaux d’influence politique (moyens humains), contrôle de la monnaie (moyens financiers), contrôle du pétrole (moyen énergétique), contrôle de l’opinion (moyen idéologique),...etc
             
            J’espère vous avoir clarifié quelques concepts de base.


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            ffi 11 septembre 2014 16:53

            2° l’affirmation : "le mondialisme découle de la mondialisation matérielle et technique".
             
            Le suffixe "-isme", en Français, désigne une idéologie, un but, une aspiration, une volonté, une finalité, c’est-à-dire un penchant (une cause qui attire et non une cause qui pousse !).
             
            Donc le mondialisme ne découle pas de la mondialisation en elle-même ; Il est une volonté de créer un empire-monde. Le mondialisme est un impérialisme qui vise le monde entier.


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              maQiavel maQiavel 11 septembre 2014 17:13

              -Il est une volonté de créer un empire-monde. Le mondialisme est un impérialisme qui vise le monde entier.

              ------> Ce qui ne serait pas possible s’il n’y avait pas eu une mondialisation préalable.

              Je ne rejette pas du tout ton approche qui fait de la volonté serait directrice des actions humaines, je pense que cela recouvre une partie de la vérité.

              Mais je crois, à mon humble niveau et sans avoir ta culture et tes connaissances, qu’il ne faut pas être mono -déterministe, il faudrait aussi s’intéresser à d’autres approches et notamment l’approche structuraliste qui consiste à dire que les structures sociales possède une organisation logique mais implicite, un  fondement objectif en deçà de la conscience et de la pensée générant certaines pratiques spontanée influençant  partiellement les actions des acteurs.

              Qu’il y’ ait des volontés de créer un empire-monde, certes, mais est ce que le contexte social n’y est pour rien ? Est-ce qu’il viendrait à l’idée d’ un homme de pouvoir Burundais de créer un empire monde alors qu’ il n’ en a pas les moyens comme cela viendrait spontanément à l’ homme de pouvoir américain qui lui baigne dans un contexte qui rend la réalisation du projet possible ? 


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              ffi 11 septembre 2014 17:52

              Comment peux-tu sous-entendre que je suis mono-déterminisme, alors que je distingue deux causes ?
               
              La nature humaine implique que toute homme a une volonté.
              Or il y a des constantes dans les formes de cette volonté.
              Certains caractères sont humbles, d’autres sont orgueilleux.
              Certains caractères sont apaisants, d’autres sont agressifs.
              ...etc
               
              C’est cela que je nomme les penchants de la volonté.
              Il y a une typologie des caractères, des manières d’être.
              Où est passée la science des caractères ?
               
              Pour ma part, je ne nie pas qu’il y ait des nécessités qui poussent et obligent, ce sont les matérialistes qui nient que les penchants de l’humanité puissent jouer un rôle en politique.
               
              En effet, ces contraintes, quelle qu’elles soient, seront toujours perçues par un homme, qui y réagira toujours selon son caractère propre.
               
              Comme la palette des penchants de la volonté chez les hommes ne change pas, il y a donc des constantes en politique qui ne dépendent nullement des nécessités.
               
              Par exemple, l’impérialisme n’est vraiment pas quelque chose de nouveau... Les structures sociales et politiques peuvent changer autant que possible, l’impérialisme continuera d’exister.


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              maQiavel maQiavel 11 septembre 2014 18:24

              @ffi

              -Comment peux-tu sous-entendre que je suis mono-déterminisme, alors que je distingue deux causes ?

              ------> Méa culpa.

              -Pour ma part, je ne nie pas qu’il y ait des nécessités qui poussent et obligent, ce sont les matérialistes qui nient que les penchants de l’humanité puissent jouer un rôle en politique. 

              ------> Très bien, on est donc d’ accord.

              Pour revenir à la phrase de Qamarad « "le mondialisme découle de la mondialisation matérielle et technique », il n’a donc pas tort car la mondialisation est une contrainte qui pousse et oblige à la mondialisation.

              -Il y a donc des constantes en politique qui ne dépendent nullement des nécessités.

              ------> Je ne sais pas à quoi tu fais allusion exactement mais les constantes que je connais en politiques sont précisément liées à des contraintes et à des nécessités. 

              L’impérialisme n’est certes pas quelque chose de nouveau seulement, dans ma perception, il découle de l’existence des Etats (compris comme les structures organisationnelles humaines hiérarchiques, politiques et juridiques regroupant de plusieurs milliers à des milliards d’individus) et la compétition constantes entre eux (ce qui n’exclut pas la coopération qui est bien évidemment centrale et qui existent puisque les intérêts  convergents ne manquent pas , d’ ou l’ existence des alliances ), il en ressort des rapports de force.

              Cette compétition génère une  structure qui possède une organisation logique mais implicite, un fondement objectif en deçà de la conscience et de la pensée générant certaines pratiques spontanée influençant partiellement les actions des acteurs (cela ne veut pas dire que les acteurs n’ont aucune liberté d’action et qu’ils sont totalement prédéterminé à agir dans un sens ou dans un autre mais cette libertés est limitée par ce contexte structurel de compétition qui contraint).

              Le principal objectif poursuivi par un État dans ce contexte ultra compétitif est la recherche de la survie, et donc sa propre sécurité est garantie par la puissance. Cela implique que les États doivent augmenter leur propre puissance pour assurer leur défense et leur propre survie face à d’autres États potentiellement hostiles et plus puissants.

              Il en découle que par moment,  certains États peuvent  atteindre une telle puissance qu’ils  prennent le dessus sur les autres et établissent leur hégémonie sur les autres.

              Avec la mondialisation, alors que ce phénomène ne concernait qu’une région ou quelques régions limitrophes, il est devenu global. Le mondialisme (donc l’idéologie impérialiste globale) découle donc bien de la mondialisation.

              Cela n’exclut pas le fait que dans ce phénomène, il y’ a la volonté de puissance à prendre en compte …

              Et je ne dis pas encore non plus que l’Etat est bon ou mauvais, c’est une autre discussion, je dis simplement que leur existence implique celle de l’impérialisme.



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