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Accueil du site > Tribune Libre > Para Bellum #2 – La chute de l’Empire Aztèque

Para Bellum #2 – La chute de l’Empire Aztèque

Comment un aventurier accompagné de moins d’un millier d’hommes a-t-il pu faire chuter le grand et puissant empire aztèque ?
 
Présenté par Christopher Lings, en partenariat avec TV Libertés et Le Bréviaire des patriotes.
 

 

 

Source : http://www.lebreviairedespatriotes.fr/27/03/2015/videos/para-bellum-2-la-chute-de-lempire-azteque/

 

Tags : Amérique du Sud Histoire Culture




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14 réactions à cet article    


  • 4 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 27 mars 2015 12:40

    Je me le garde pour mon quatre heures.
    Merci Christopher.


    • 3 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 27 mars 2015 15:00

      Aaahhhh, le pâté Hénaff !!!..........


    • vote
      Christopher L. Christopher L. 27 mars 2015 16:58

      @Éric Guéguen Je parle en consommateur ^^


    • 1 vote
      MamieZinZin 27 mars 2015 17:12

      La légende noire. Belle exemple de propagande historique qui s’est propagée au cours des siècles de Montaigne à Montesquieu à Rousseau. Même les Anglo Saxons puritains auront l’audace de faire la morale aux conquistadors.

      "Les Espagnols, désespérant de retenir les nations vaincues dans la fidélité, prirent le parti de les exterminer, et d’y envoyer d’Espagne des peuples fidèles. Jamais dessein horrible ne fut plus ponctuellement exécuté. On vit un peuple, aussi nombreux que tous ceux de l’Europe ensemble, disparaître de la terre à l’arrivée de ces barbares, qui semblèrent, en découvrant les Indes, n’avoir pensé qu’à découvrir aux hommes quel était le dernier stade de la cruauté."

      Montesquieu Lettres persanes.

      Pour compléter l’histoire de Cortès le personnage de la Malinche qui fut essentielle et emblématique.
      Merci pour le documentaire et pour la touche humoristique.

      • vote
        maQiavel maQiavel 27 mars 2015 17:54

        -Merci pour le documentaire et pour la touche humoristique.

        J’ai bien rit à "il coule des jours tranquilles à Cuba et enchaine des GTA V en ligne pour passer le temps », comme si de rien n’était, le timing et le ton étaient parfait ...  smiley

         


      • vote
        MamieZinZin 27 mars 2015 18:53

        J’avoue que la blague sur Juppé complètement gratuite m’a bien fait rire.

        Et ça.http://en.wikipedia.org/wiki/Aztec_Rex

        Steve de Beverly Hills en Hernan Cortès.

        Très bon concept sinon ces vidéos à la fois drôles et pédagogiques.

        Encore bravo à l’auteur.


      • 3 votes
        maQiavel maQiavel 27 mars 2015 17:44

        Merci pour le sujet politiquement passionnant qu’est la chute de l’empire aztèque.

        Comme la conquête arabe, mongole et autres cas extraordinaire dans le genre, la conquête de l’empire Aztèque par Cortez et ses hommes  va susciter au cours de l’histoire bien des interrogations : comment une poignée de soudards avançant en terre inconnue avec peu de moyens matériels ont pu devenir en si peu de temps les maitres d’ un empire contenant des millions de sujets ?On a donc souvent recours aux explications irrationnelle de type surnaturelle ,pourtant , on peut l’expliquer en partant d’ une analyse rationnelle.

        L’effondrement de l’empire aztèque est devenu un grand classique dans l’analyse de l’effondrement des empires, il y’ a beaucoup de leçons politiques à tirer, pour le présent et pour l’avenir.

        L’une des grandes leçons à en tirer est que l’effondrement des empires est multifactoriel, un facteur unique ne peut à lui seul l’expliquer : il y’ a une combinaison de facteurs militaires ( art de la guerre inadapté pour les aztèques ) biologiques ( variole et dépopulation ) , politiques ( dissension interne ) , économiques et psychologique pour l’ effondrement de l’ empire aztèque.

        Il suffit parfois d’un petit grain de sable bien placé pour ébranler les machines impériales, l’empire étasunien risque de le constater dans les deux décennies qui viennent (peut être même plus tôt).


        • 1 vote
          maQiavel maQiavel 27 mars 2015 17:47

          Concernant  le facteur militaire, l’infériorité des aztèques (qui pouvait être aisément compensé par leur supériorité numérique) tient moins de causalités matérielles et techniques que tactiques : les aztèques cherchent à faire des captifs pour ensuite les sacrifier.

          Il faut souligner que les aztèques n’immolaient pas leurs propres vies en oblation au dieu-soleil, le plus souvent la  victime est un guerrier ennemi fait prisonnier sur le champ de bataille.

          La guerre a donc une double destination : elle pourvoie les autels en victimes humaines et assure le développement économique de l’empire en étendant régulièrement la zone d’influence aztèque.

          Le système sacrificiel, consacre donc la suprématie du pouvoir central au dépend des régions périphériques et nouvellement conquise, il ne relève pas d’un morbide acharnement à l’autoconsummation, il avait une fonction politique : c’est une technique de domination sanglante mais efficace.

          Les envahisseurs espagnols quant à eux pratiquent une autre guerre, non conventionnelle qui se moque du carcan très ritualisé et codifié de l’art de la guerre mexicain ils imposent leur force par tous les moyens sans hésiter à distribuer la mort, ce sont des guerriers endurci ayant une solide expérience de la guerre associée à un savoir faire cohérent et pragmatique, ils ont une approche dure et réaliste du combat et connaissent les ruses et tactiques pour infliger le plus de pertes possibles à l’adversaire tout en se préservant au maximum.

           

          Même déterminés et animés d’un esprit de résistance, les attitudes militaristes des aztèques sont inadaptées.

           

          Leçon à en tirer : dans notre contexte de darwinisme des groupes qui a émergé de la révolution néolithique selon lequel les groupes fédérateurs humains sont en compétition pour la survie et qui voit les plus faibles dominés ou détruits pat les plus forts, les peuples qui n’ont pas adapté leur art de la guerre au contexte parce que sclérosé par leurs traditions guerrières, idéologiques ou morales, ont simplement disparu.

           

          Pour survivre, il faut être dur, féroce, ne pas s’encombrer de moraline ,d’ honneur ou de pitié (en tous cas les faire passer après les impératifs d’efficacité qui sont une priorité absolue) et par tous les moyens possibles chercher à vaincre, la fin justifiant les moyens. Tel est la réalité politique, on peut s’en offusquer mais c’est ainsi …



          • vote
            maQiavel maQiavel 27 mars 2015 17:56

            Tout à fait , un bouquin très intéressant qui prolonge ( et corrige ) les analyses de Spengler ...


          • 1 vote
            maQiavel maQiavel 27 mars 2015 17:50

            Une cause bien plus complexe de l’effondrement aztèque est fonctionnelle, et met en jeu l’ensemble du système idéologique, politique et économique de l’empire.

            Pour comprendre la paralysie qui affecte la dynamique aztèque face à l’élan des envahisseurs, il faut analyser les fondements du système : jusqu’ à l’arrivée des Espagnols, le succès aztèque repose sur l’expansionnisme, les armées de l’empereur ne cessent d’étendre l’aire d’intégration au pouvoir central. Chaque province vaincue rachète sa liberté (linguistiques, religieuses institutionnelles) par le paiement d’un tribut qui vient enrichir le trésor impérial, en échange de l’impôt, les aztèques garantissent la protection des populations passées sous leur contrôle politique.

            Cette dynamique serait liée à une classe sociale émergente particulièrement dynamique, les négociants, qui vient interférer dans le traditionnel partage des responsabilités entre religieux et militaires. Ces nouveaux riches vont accepter les perspectives d’association à la classe dirigeante aztèque et se retrouver au centre du pouvoir.

            Mais cette réussite a un revers : les aztèques sont lancés malgré eux dans une dynamique qui les dépasse, elle les condamne à l’expansion car la prise en charge des territoires conquis exige des dépenses, dépenses qui doivent être couvertes par de nouvelles captures de richesses aux marges de l’empire.

            Ainsi s’enchaine le processus de croissance du monde aztèque ; le pouvoir repose sur le développement et sur  la capacité perpétuelle des mexicains à intégrer des populations allogènes dans leur mouvement d’expansion.

             

            Or voilà que se présentent aux portes de l’empire des hommes blancs, sujet d’un lointain et puissant monarque. Cette fois l’envahisseur est hors d’atteinte, du coup la machine se grippe et révèle son impuissance.

            Derrière le calme apparent de la « pax azteca » se sont manifesté des dissidences régionales et même des ferments de révolte dans les régions soumises au tribut et ce sont ces sentiments sécessionnistes que Cortes a utilisé pour lever ses armées indigènes  (avec beaucoup de difficultés il est vrai) et marcher victorieusement.

            Brusquement le mouvement s’inverse : l’extérieur investit l’intérieur, happé dans un mouvement d’aspiration, le monde aztèque périt impuissant à phagocyter un ennemi venu d’ ailleurs et va se satelliser autour de la couronne espagnole.


            • 1 vote
              Joe Chip Joe Chip 27 mars 2015 18:06

              « La civilisation espagnole a écrasé les Indiens ; la civilisation anglaise les a méprisé et négligé ; la civilisation française les a enlacés et chérit. »

              Francis Parkman (historien américain)



              • vote
                Mao-Tsé-Toung Mao-Tsé-Toung 28 mars 2015 05:24

                On ressasse, on spécule... on spécule, on ressasse... !
                Où est la vérité ?

                1)Semble acquis :
                l’Aztèque avait compris que sans le soleil : c’est fini !
                2)A voir :
                —on nous dit, sans discuter un instant, qu’il était assez stupide
                pour croire que le soleil aimait les sacrifices et particulièrement les sacrifices
                humains !
                Donc on place là les Aztèques au niveau du Mandaron !
                Où sont les preuves indiscutables ?
                Cette croyance date de quand ?
                Merci

                —l’Aztèque, à part quelques conneries spécifiques, aurait le même comportement
                qu’un banal conquérant expansionniste moderne !
                —nous connaitrions, surtout par les rapports des vainqueurs , le rapport de l’Aztèque
                aux Dieux !
                Plaisanterie ; rien de plus difficile à percevoir aujourd’hui !
                Méfiez-vous des rapports des vainqueurs ; vous savez bien, qu’ils sont toujours caviardés !

                Merci

                CQFD


                • vote
                  Qamarad Qamarad 28 mars 2015 19:06

                  Excellent ! Concis, clair et à l’humour bien calibré !



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