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Accueil du site > Tribune Libre > Patrick Sébastien, humain trop humain, face au cirque médiatique d’ONPC (...)

Patrick Sébastien, humain trop humain, face au cirque médiatique d’ONPC !

Certes, on peut reprocher bien des choses à l’animateur Patrick Sébastien qui a ses défauts, notamment une certaine tendance à tout ramener à lui et à systématiquement se plaindre sur son sort. Mais, contrairement à la quasi-totalité de ses confrères, il est l’un des rares, trop rares homme de télévision, du service public qui plus est, à ne pas avoir (complètement) perdu son âme. Personnage entier et authentique, Patrick Sébastien est resté fidèle à ce qu’il a toujours été, c’est à dire un véritable "homme du peuple", un gaulois qui s’assume et qui s’interroge sur l’époque et l’évolution, pas forcément positive, de la société depuis ces 40 dernières années au travers d’un livre Le vrai goût des tomates mûres.

 

Invité pour faire la promotion de son ouvrage à On n’est pas couché, Patrick Sebastien aura ainsi permis, durant cette émission diffusée ce samedi 2 avril, de parfaitement illustrer la fracture entre l’oligarchie mediatico-politique, incarnée magnifiquement ici par l’insupportable trio Salame-Moix-Ruquier, et le peuple dont Sébastien peut légitimement se revendiquer. Sébastien eut ainsi à subir les foudres du trio infernal sur 3 sujets évoqués dans son livre : tout d’abord lorsqu’il donne son opinion sur les "femmes émancipées" et plus précisément sur les mères d’aujourd'hui jouant les bonnes copines avec leur fille ce qui fit "sursauter" Léa Salame. Sur son enfance ensuite et les coups de martinet reçus qui ne l’ont pas pour autant traumatisé, voire même l’ont aidé à se construire, témoignage qui lui valut de se faire traiter ni plus ni moins de "salaud" par Yann Moix. Et enfin de se montrer réservé sur le traitement médiatique de France 2 consacré aux attentats du 13 novembre dernier, à savoir dans l’émission de Ruquier, ce qui fit hurler ce dernier se prétendant "blessé" par les propos de Sébastien dans le livre. 

 

Bref, si l’on résume, Patrick Sébastien ne se reconnaissant ni dans la féminisation de la société actuelle, ni dans la promotion de "l’enfant-roi" à égalité avec un adulte, ni même, crime suprême, dans la sur-médiatisation des attentats terroristes et du nécessaire "culte" rendu à Charlie (il rappelle d’ailleurs très justement que les gens de Charlie furent en première ligne à lui tomber dessus lors de son émission Osons qui fit grand bruit à l’époque), il ne pouvait logiquement que se faire conspuer. 

 

Mais si le "petit bonhomme en mousse" a raté son plongeon dans le cirque médiatique, ce soir là, il aura au-moins réussi à démontrer qu’il est resté un homme... 

 

 

Tags : Société Télévision Médias Polémique




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83 réactions à cet article    


  • 3 votes
    michel-charles 4 avril 2016 10:31

    heu..pourquoi cet article...Il se présente aux prochaines élections.. ?


    • 6 votes
      HELIOS HELIOS 4 avril 2016 19:41

      @michel-charles

      Billet ecrit par quelqu’un qui a compris Patrick Sebastien. Peut-etre que l’auteur est lui aussi humain,... a l’inverse des robots de l’emission, chargés de s’indigner, de rire ou de plébisciter n’importe qui, n’importe quoi, du moment qu’on en parle... effet de manche de Salamé, Moix et évidement Ruquier !


    • 2 votes
      osis (---.---.200.22) 5 avril 2016 11:13

      @michel-charles

      Comme démago, pleurnichard et nombriliste, il a ses chances...

      Mais ses 50 mots de vocabulaire suffiront-ils ?


    • vote
      Norbert Gabriel (---.---.0.217) 6 avril 2016 09:34

      @osis

      Il se trouve que j’ai ce livre, et sur le plan écriture il est bien écrit, avec bien plus de 50 mots comme vous dites.. C’est clair, précis, et pas mal de pages auraient pu être signées Frédéric Dard, et là, on aurait crié merveille...


    • 16 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 4 avril 2016 11:03

      "Osons !"...
      Il faut se rappeler les tenants et les aboutissants de cette histoire ! Karl Zéro m’avait étonné en soutenant Patrick Sébastien. Dany Boon était, lui, déjà, une ordure finie. Il l’a lâché alors qu’il lui doit tout. Et je ne parle pas des Guignols.
      Je crois que cet épisode avait été mon premier "éveil citoyen", une première fracture entre l’élite et le peuple, bien avant 2002 et 2005 puisque c’était, il me semble, il y a déjà 20 ans. Dommage pour ceux qui ne l’ont pas vue cette émission, car je ne suis pas sûr que l’on puisse la retrouver. Reste ceci :
      https://www.youtube.com/watch?v=mjJP2Y0W1Jc
       
      Au passage, ce que dit Sébastien à la fin sur l’arrêté de sa condamnation illlustre parfaitement mon propos sur le racisme dans le Politeia consacré à la liberté d’expression. Merci micnet. smiley Depuis, on n’a cessé de condamner pour "propos racistes", non pas en pensant que le condamné était réellement raciste, mais en étant convaincu que les Français étaient assez cons pour tout comprendre de travers.
       
      Sur Patrick Sébastien : personnellement, ses émissions me gonflent, mais je pense que c’est en effet un type bien, fidèle en amitié, généreux, fêtard, franc-chouillard. Quelqu’un qui gagne à être connu. Je me souviens qu’au début des années 90 il avait accordé une interview à ce baltringue d’Ardisson ; c’était au moment du duel Le Pen - Tapie et Sébastien disait qu’il avait beaucoup plus de respect pour Le Pen que pour Tapie. Ce qui était déjà "osé" pour l’époque ! (première moitié des années 90).


      • 5 votes
        lancelot 4 avril 2016 11:53

        @Éric Guéguen

        je ne regarde pas non plus son emission mais reconnaissons que c est la seule émission dotée de créativité artistique ,d’ou son succès


      • 1 vote
        liberty1st liberty1st 4 avril 2016 21:10

        @Éric Guéguen
        Merci pour ce lien très instructif.


      • 11 votes
        Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 11:32

        Tout homme qui a déjà tenté de discuter avec une femme (sa mère, sa soeur, sa femme, sa voisine) sait que la féminisation du discours public ne peut que signifier la fin de la raison publique, donc la fin de la civilisation. Il n’a existé de véritables femmes savantes et politiques que parce qu’il possible pour une femme, par exception, d’apprendre à penser comme un homme. Aujourd’hui, même les hommes parlent avec leur utérus, jusque dans les relations professionnelles : vous leur posez une question précise et au lieu de répondre à la question, ils prennent un air scandalisé et sortent un cri de femme du genre : "Comment osez-vous me poser une telle question ?"  smiley


        • 4 votes
          lemi lemi 4 avril 2016 12:01

          @Qaspard Delanuit
          Considération intéressante sur l’impossibilité de discuter,de réfléchir collectivement ...

          Mais la façon dont vous l’articulez avec la "sexualisation" est une autre considération, qui n’apporte rien à la première, si ce n’est un divertissement, un écran de fumée ...

          Que l’impossibilité de discuter collectivement ait touché les femmes de votre famille avant les hommes de votre famille, ne permet pas de conclure qu’il s’agit d’une féminisation.

          C’est même la démonstration que ça n’en est pas une, si on réfléchit bien !

          En tous cas, c’est bien une considération parasitaire, et qui est inconsciemment choisie pour cela !

          Pour masquer le fait que la pulsion qui empêche la discussion est plutôt tribale, clanique.

          (pour le dire simplement)


        • 4 votes
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 12:11

          @lemi
          Non, le problème que vous soulevez est un autre problème (dont je ne nie pas la réalité). De plus, ce que je dis ne concerne pas spécialement "ma" famille (je n’ai donné aucun témoignage personnel : ma formule concernant soeur et mère est une figure de style). Ce que je dis concerne la société française et concerne bien la sexualisation, car je parle de la féminisation du discours et du terrorisme émotionnel dont il est question sur ce fil de discussion. C’est bien de cela que je parle et non de la pulsion clanique (je vous laisse parler de cette pulsion clanique si vous voulez, ce n’est pas mon sujet).


        • 3 votes
          lemi lemi 4 avril 2016 12:16

          @lemi
          En regardant cette vidéo, je vois surtout un pathos écœurant, qui, puisqu’il n’était pas là de tout temps ...

          Or, même si les femmes l’ont utilisé plus souvent, plus constamment que les hommes, et que les hommes l’utilisent désormais, c’est bien que c’est CULTUREL !

          non ?

          Et si c’est culturel, alors, ça peut venir :

          - soit d’une autre culture (éventuellement d’abord féminine, plus probablement infantile, mais encore plus probablement adultes, mais édifiée ailleurs)

          - soit, émerger spontanément à partir de pulsions que pour des raisons conjoncturelles, nous n’arrivons plus à civiliser.

          - soit, un peu des deux

          Pour moi, la façon d’argumenter de Guéguen contre les objections qui lui sont faites fait partie de cette culture, mais j’incriminerai ses lectures plutôt qu’une possible féminisation de ce beau et sympathique jeune homme.


        • 6 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 4 avril 2016 12:17

          @lemi
           
          Le couplet habituel de l’ami-lemi : autant d’individus, donc autant de subjectivités, par conséquent autant de mondes différents et, en définitive, toute discussion entre eux est rendue oiseuse. Circulez, y’a rien à voir !


        • 11 votes
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 12:22

          Le numéro de l’animatrice à forte poitrine de cette émission repose d’ailleurs toujours sur le même ressort typiquement féminin : culpabiliser l’invité en prenant le ton d’une harpie gardienne des valeurs morales sur le mode "Vous n’avez pas honte de dire ou d’avoir écrit ça ?" qui signifie en fait "Vous n’avez pas honte d’être un homme ?" 


        • 3 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 4 avril 2016 12:26

          @lemi
           
          Répondu avant lecture de votre dernier post.
          Concernant les "objections" qui me sont faites, elles sont exclusivement de deux ordres :
           
          1. Les vôtres consistant à dire en tout lieu "ce n’est que votre point de vue", ce qui est assez maigre pour engager un dialogue... d’autant plus que vous me direz, dans ce même élan relativiste, que vous n’avez à m’opposer que votre humble point de vue à vous (et je renvoie alors à mon commentaire ci-dessus) ;
           
          2. Celles des gens qui viennent dire, en gros, que je suis une merde qui se la joue devant des bouquins, que je n’ai même pas compris ce que j’y ai lu, que je sers la soupe à la juiverie internationale, que je vomis le peuple et que j’ai un ego surdimensionné.
           
          Vrai ou faux ?


        • 1 vote
          lemi lemi 4 avril 2016 12:29

          @Éric Guéguen
          Non, ce n’est pas parce que je cherche des entités différentes des vôtres qu’elles sont inexistantes, en l’occurence, ici, je parle simplement de "cultures".

          Je ne nie pas qu’une culture se construit à partir de pulsions naturelles, mais c’est la contre productivité STRATEGIQUE de l’attachement aux catégories naturelles que de plus en plus de monde conteste.

          Ce que l’on peut remarquer c’est que MOIX et RUQUIER sont la tête dans le guidon dans ce pathos, alors que SALAME, elle, a l’air gênée.

          Je l’explique par le fait que son métier est devenu une discipline consistant à obtenir des manifestations du pathos de ses invités (le vieux simpliste de RMC fait la même chose), parce que son métier subie la pression d’une culture qui sacralise le caprice.


        • 4 votes
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 12:30

          @lemi
          "En regardant cette vidéo, je vois surtout un pathos écœurant"


          En fait, il suffit de se demander où l’on a commencé à voir ce genre de pathos écœurant. La réponse est évidente : aux Etats-Unis. C’est de cette région du monde que viennent les concepts de "harcèlement sexuel" et de "politiquement correct" (pas de Chine, ni d’Afrique...). Si l’on veut creuser la chose avec des outils sociologiques, la mine est en tous cas déjà localisée.


        • 1 vote
          lemi lemi 4 avril 2016 12:32

          @Éric Guéguen
          nous sommes décalés, je répondrai plus tard


        • 6 votes
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 12:37

          @lemi

          "Ce que l’on peut remarquer c’est que MOIX et RUQUIER sont la tête dans le guidon dans ce pathos, alors que SALAME, elle, a l’air gênée.

          Je l’explique par le fait que son métier est devenu une discipline consistant à obtenir des manifestations du pathos de ses invités (le vieux simpliste de RMC fait la même chose), parce que son métier subie la pression d’une culture qui sacralise le caprice."


          Je suis d’accord avec ce que vous dites là, et je trouve même que c’est bien dit. Salamé a montré en d’autres circonstances qu’elle valait mieux que le spectacle qu’elle donne à présent. Elle est aujourd’hui payée plus cher pour faire un travail plus dégueulasse. Le prix de la honte, en somme.


        • 1 vote
          lemi lemi 4 avril 2016 12:45

          @Qaspard Delanuit
          ok, la localisation peut donner un indice.

          De toutes façons, en parlant de culture, je ne cherche pas à essentialiser, mon but n’est pas de dire quelle culture bien circon....scrite est la fautive, la coupable à punir.

          "Culturel", ça veut surtout dire que cela pourrait être changé. Comme la mode.

          Quand MOIX décide de s’attacher à l’image du gamin battu qui apprécie SEBASTIEN, et qui se sentira trahit ... patati patata ... que fait il ?

          Il fait le choix de ne pas relativiser ce story telling, de ne pas le confronter à d’autres, d’ignorer qu’il ne s’agit que d’une caricature de la réalité. Il cède donc à une mode du sophisme, du droit de simplifier, du droit de conserver ses catégories, du droit d’essentialiser ...

          Idem pour RUQUIER avec son droit de dire qu’il est blessé, qui cache mal son droit d’interpréter les propos de SEBASTIEN contre lui, son droit de mal les comprendre donc.

          Alors peut-être que les femmes le font plus, peut-être que les gens de l’audiovisuel le font plus, mais si c’est culturel, on peut surtout se foutre de leur gueule sans naturaliser ce travers.

          Surtout si on veut le changer.


        • 1 vote
          lemi lemi 4 avril 2016 13:05

          @Éric Guéguen

          Si vous le dites, ça doit être vrai.

          1.je ne cherche pas à engager un dialogue, je cherche à vous faire comprendre par vous même que malgré sa cohérence apparente, la satisfaction que peut apporter un point de vue sur la réalité, est parfois trompeuse. Et a fortiori lorsqu’elle s’attache à l’étymologie des mots, et qu’elle se paie de mots (comme vous le dites).

          2.pourquoi ne pas répondre sérieusement à toutes ses objections :

          par exemple :

          "qui se la joue devant des bouquins ... "

          -"c’est surtout le meuble que je trouvais plus beau qu’un mur blanc"

          "des bouquins que je n’ai pas compris"

          -"difficile à juger de ce que chacun comprend de ce qu’il lit, de toutes façons pourquoi le décréter, puisqu’on est là pour en parler"

          "servir la soupe à la juiverie"

          -"si c’est le cas, ce n’est pas volontaire"

          "je vomis le peuple"

          -"vomir c’est exagéré, je ne cherche pas à lui nuire, mais désabusé parfois je peux me laisser aller à la facilité et dire vainement qu’il me déçoit"

          "un égo surdimensionné"

          -"pour se montrer il faut un égo à la hauteur de sa laideur, donc, non"


        • 1 vote
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 13:11

          @lemi
          "Alors peut-être que les femmes le font plus, peut-être que les gens de l’audiovisuel le font plus, mais si c’est culturel, on peut surtout se foutre de leur gueule sans naturaliser ce travers."

           

          La féminisation totalitaire de la société est évidemment culturelle. Elle n’est d’ailleurs pas spécialement ni majoritairement le fait des femmes (ni bien sûr d’un complot d’un groupe de femmes). De la même manière, le fascisme (le véritable fascisme historique) était une virilisation pathologique tout autant pernicieuse. Le fait de caractériser une tendance culturelle avec des concepts faisant référence à des états naturels (féminité, virilité, immaturité de l’enfance, etc.) ne revient pas pas à naturaliser la tendance. 


        • 1 vote
          lemi lemi 4 avril 2016 13:17

          @Qaspard Delanuit
          mais même naturaliser symboliquement !

          ça sert à quoi, si ce n’est se mettre à dos ceux qui ont peur de cette naturalisation ?

          ça sert à quoi de s’attacher à cette corrélation historique ? à part galvaniser les gens sexistes ? cela dit, ça peut être une stratégie, et d’ailleurs ça l’est parfois.

          La corrélation que vous faites avec les femmes, vous devez savoir que d’autres la feront avec les blancs.


        • 3 votes
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 13:50

          @lemi
          "ça sert à quoi de s’attacher à cette corrélation historique ?"


          Je ne sais pas ce que vous appelez l’attachement à une corrélation historique. Il me semble tout simplement qu’il faut dire les choses comme elles sont, le plus simplement possible. Féminité et masculinité sont des archétypes socialement structurant dont il est sage d’observer les relations plus ou moins équilibré. Commencer à se dire que la vérité dans son plus simple appareil sera mal interprétée par tel ou tel clan ou fera le jeu de tel ou tel autre, c’est justement adopter le point de vue du clanisme. 


        • 1 vote
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 13:51

          "équilibrées"


        • 1 vote
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 13:53

          @lemi
          "La corrélation que vous faites avec les femmes, vous devez savoir que d’autres la feront avec les blancs."

           

          1. Je ne me soucie pas de ce que les autres font

          2. Je ne m’interdirais pas non plus de dire ce que je crois vrai concernant des tendances raciales. 


        • 1 vote
          lemi lemi 4 avril 2016 14:12

          @Qaspard Delanuit
          non, ce n’est pas adopter le point de vue du clanisme, puisque précisément, il y a en a plusieurs et qu’ils sont incompatibles par définition

          c’est prendre en compte cette incompatibilité et donc, si on ne cherche pas seulement à fédérer un clanisme parmi les autres, cesser de jongler avec ces points de vue horizontaux qui ne font qu’entretenir les dialogues de sourd.


        • 6 votes
          Éric Guéguen Éric Guéguen 4 avril 2016 14:18

          @lemi
           
          Au moins le constat est simple : alors que j’essaie de mettre en avant que nous aurions tout à gagner à nous interroger sérieusement sur le naturel sans se voir taxer d’essentialisme, vous m’opposez que les derniers esprits chagrins à se poser de telles questions pêchent eux-mêmes par a priori culturel. Chacun jugera.
           
          Et pour rebondir sur l’une de vos phrases - celle où vous me faites dire "vomir c’est exagéré, je ne cherche pas à lui nuire [au peuple], mais désabusé parfois je peux me laisser aller à la facilité et dire vainement qu’il me déçoit" - je ne pense pas que la facilité, de nos jours, consiste à déplorer l’apathie de nos contemporains. Je crois même que c’est prendre le risque de se mettre tout le monde à dos que de le faire, à l’opposé de la démagogie qui commande de ne taper que sur nos élites (ce dont je ne me prive pas pour autant).
          La grille de lecture "dominants-dominés", très peu pour moi. Ça, vous le savez bien, c’est un réflexe typiquement bourdivin et qui plaît à la clientèle.


        • 1 vote
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 14:39

          @lemi
          "donc, si on ne cherche pas seulement à fédérer un clanisme parmi les autres, cesser de jongler avec ces points de vue horizontaux qui ne font qu’entretenir les dialogues de sourd."


          Je pense plus simplement qu’il faut dire la vérité. Sinon, pour être concret, je voudrais bien savoir lequel de mes propos jongle ici avec un point de vue horizontal et entretient un dialogue de sourds.


        • 1 vote
          Heimskringla Heimskringla 5 avril 2016 14:53

          @Qaspard Delanuit

          A ce sujet j’ai une théorie. A supposé qu’une ingénierie sociale aurait voulait détruire le père (conception verticale, autoritaire) d’ou la féminisation de la société. Est ce que cela n’est pas une grave erreur dans le sens ou, en amour comme dans la vengeance, la femme est plus barbare que l’homme ?


        • 1 vote
          WakeUp 5 avril 2016 16:25

          @Heimskringla
          Ce n’est pas une erreur si l’objectif in fine est d’obtenir un état émotionnel (amour et vengeance) absolu, permanent et violent.


        • 7 votes
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 13:02

          @guepe
          "je pense que c’est plutot la fixation de Salamé sur ce qu’il dit sur les femmes qui fait penser qu’il critique le féminisme."


          Il n’empêche que c’est le terrorisme féminisant qui s’acharne contre lui. 


        • 1 vote
          lemi lemi 4 avril 2016 13:12

          @guepe
          faut dire que son livre, fait de considérations qui se contentent de tordre le bâton, se prête bien aux interprétations les plus simplistes

          il se prête bien au terrorisme de la simplification qui a toujours le clanisme comme moteur : clan des femmes, clan des enfants battus, clan des animateurs dignes ...


        • 1 vote
          lemi lemi 4 avril 2016 13:27

          @lemi
          il y a aussi le clan de ceux qui ont lu et aimé "vers la féminisation" & "le premier sexe", qui comme tout clan rend hermétique à toute idée qui risquerait de le dissoudre


        • vote
          Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 13:41

          @lemi
          N’ayant pas lu ces livres, je ne sais pas à quoi peuvent ressembler ces clans. 


        • 3 votes
          gaijin gaijin 4 avril 2016 13:38

          maladie du politiquement correct et du surjeu émotionnel .........il ont trouvé trois demi phrases a attaquer dans le bouquin allez chacun la sienne .....bien sur la femme prend le truc de la femme et l’enfant battu ......
          vive le culte de la victime ! on s’indigne, on s’insulte on fait gros caca émotionnel et on se roule dedans comme des sales gosses capricieux devant les bonbons au supermarché .......
          c’est dommage les sujets auraient mérité mieux ce sont de vrais sujets mais abordés de cette façon rien d’autre qu’un spectacle affligeant ne peut en sortir

          allez un petit dernier pour la route :
          https://www.youtube.com/watch?v=BHtNrVgaRj8


          • 4 votes
            La métamorphose des Shadocks (---.---.234.7) 4 avril 2016 13:42

            Polémique ridicule, une de plus typiquement française dont le monde entier se fout, dernière en date, l’accusation de racisme pour l’affiche des visiteurs 3 car sur 9 acteurs sur l’affiche, 8 noms seulement, le sarrasin anachronique du film pour respecter les quotas grotesques des benettons en herbe est manquant, la France s’enfonce dans le grotesque et ne semble pas prête de s’arrêter en si bon chemin, voilà ce qu’est la France, un pays de Shadocks qui pompent l’air aux autres avec leur morale à deux euros.


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              WakeUp 4 avril 2016 16:29

              @La métamorphose des Shadocks
              En fait ce qui est assez drôle, c’est que les promoteurs de l’anti-racisme à deux balles, finissent par se prendre les pieds dans leur propre tapis... Rien de plus cocasse que de voir ces saltimbanques aux grands airs se faire accuser des "pires tares de notre époques".


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              spoty spoty 4 avril 2016 15:40

              La meute lâchée sur Sébatien le franchouillard-beauf-populiste


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                Éric Guéguen Éric Guéguen 4 avril 2016 16:39

                Janvier dernier : "Deux enfants de 6 et 5 ans se font une fellation dans une école d’Aulnay-sous-Bois".
                 
                Moi j’aurais bien demandé à Yann Moix s’il avait aussi vu ce genre d’anecdotes croustillantes dans les faits divers du temps de Clemenceau... Histoire de voir si en effet le niveau monte.
                 
                Sinon j’ai aussi un certain "Hidrissa", gamin de 5 ans, pas du genre à discuter et qui tabasse tout le monde dans l’école de mon fils. Et pas parce que son père l’a frappé... il n’a pas de père. Précisément. Et sa mère se soucie peu de l’attitude de son sauvageon. Il n’est pas mal élevé, il n’est PAS élevé. Il n’y a personne pour lui expliquer les limites. Donc j’attends un peu et si ça continue je vais faire le boulot du père et lui mettre une mandale. Le but premier étant de préserver les autres enfants de ce petit sauvage, dont le sort devient secondaire.
                 
                Voilà Monsieur Moix. Bienvenue dans le réel. Vous ne pouvez pas vous pointer en déballant vos malheureuses expériences et dire "je suis la règle".


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                  Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 4 avril 2016 16:49

                  @Éric Guéguen
                  "Janvier dernier : "Deux enfants de 6 et 5 ans se font une fellation dans une école d’Aulnay-sous-Bois"."


                  Ce qui prouve bien que le niveau monte. Les enfants sont adultes plus tôt et ont intégré la tolérance positive à l’égard de la sexualité différente.  smiley



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