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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi interdire la corrida ?

Pourquoi interdire la corrida ?


 La Catalogne vient d’interdire la corrida. Cette décision sera effective en 2012. Un signal politique fort d’une région qui ne cesse de réclamer son indépendance en Espagne. Le reste de l’Espagne va t-il être obligé de suivre cette région afin de ne pas l’isoler ? En tout cas les anti-corridas sont ravis de cette décision. Alors que les défenseurs de cette tradition culturelle clament : "S’ils n’aiment pas la corrida, ils n’ont qu’à pas venir".



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17 réactions à cet article    


  • 8 votes
    Croa Croa 29 juillet 2010 22:25

    La question ne se pose même pas, la corrida représentant une aberration juridique !

    La violence exercée sur les animaux est de même nature que les autres violences. C’est pour cela qu’elle est réprimée... Partiellement. Un passe-droit autorise bizarrement une exception lorsqu’une "tradition locale ininterrompue" est censée exister ! C’est d’ailleurs en pratique tout simplement un non-droit qui, en France, s’impose avec la complicité des mafias politiciennes à des régions entières et souvent après de longues interruptions !


    • 2 votes
      TZ TZ 29 juillet 2010 23:22

      Pour avoir passé quelques temps en Andalousie, je peux vous affirmer que de moins en moins de jeunes défendent cette pratique. Un nombre croissant a d’ailleurs plutôt honte du sort infligé au taureau.

      Le flamenco est, par contre, de plus en plus pratiqué et exporté, à juste raison !

      Quant à la Catalogne, je ne comprends toujours pas sa volonté de dislocation. Le manque de solidarité de la Catalogne avec les autres régions, la pratique à tout prix du catalan dans les universités, et autres joyeusetés, rendent ce "combat" ridicule. Que gagneront les catalans à être indépendants ?


      • 1 vote
        rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2010 01:37

        "Loin des yeux, loin du cœur"

        Comment ne pas voir les vrais atrocités et jouer la pression moral pour ça...


        • 6 votes
          mariner valley 30 juillet 2010 09:58

          Le sort inflige aux taureaux dans une arène et un peu plus noble que le sort des vaches et bœufs arrivant dans un abattoir.

          je souhaite au moins que tous les anti-corrida soient végétariens et ne mangent jamais un bon steak sinon c’est aussi un peu du foutage de gueule aussi.

          Allez voir dans un abattoir comment sont traites les animaux et on en reparle apres.


          • 3 votes
            Grasyop 30 juillet 2010 10:24

            Avant de demander aux autres d’en faire plus pour les animaux, qu’est-ce que vous faites vous ?


          • 5 votes
            webrunner webrunner 30 juillet 2010 10:25

            tout à fait d’accord. Tout ceci est un bel exemple de manipulation de masse afin d’aboutir à l’indépendance de la Catalogne.
            Il faut interdire aussi la viande casher ou hallal ; les animaux sont égorgés et n’ont même pas la possibilité de se défendre.Mais là, tout le monde se la ferme !


          • 3 votes
            Grasyop 30 juillet 2010 10:32

            Non, tout le monde ne la ferme pas ! Évidemment qu’il faut aussi abolir les abattages sans étourdissement, mais en l’occurrence vous ne faites qu’instrumentaliser cet autre problème pour faire diversion.


          • vote
            rastapopulo rastapopulo 30 juillet 2010 14:08

            Moi je ne mange aucun animal en batterie !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

            J’ai le droit de critiquer votre sentimentalisme dégradant donc ?


          • vote
            hexany 31 juillet 2010 14:30

            Il y a un problème fondamental de démocratie derrière tout ça. Les animaux ne votent pas et ne voterons jamais. Le seul point sur lequel c’est critiquable c’est la souffrance inutile infligée aux animaux. Et donc on rejoint le problème des rites d’abbattage qui font souffrir eux aussi inutilement, c’est d’autant plus grave que le chiffre d’animaux concernés n’a rien à voir.

            Mais voilà la corrida c’est montré sur place publique alors il faut le dénoncer.

            En ce qui concerne mon avis, je suis ni pour ni contre. J’estime qu’il y a des choses bien plus importantes à modifier dans nos rapports humains.


          • 1 vote
            FDell 13 janvier 2011 17:56

            Je commence à trouver vraiment pathétique et pénible ce genre de commentaires qui justifient une horreur par une autre. Selon votre raisonnement, on ne devrait pas se battre contre les souffrances infligées aux taureaux dans les arènes parce qu’ils sont par ailleurs tués de manière horrible dans les abattoirs ? C’est inepte. La souffrance, quelle qu’elle soit, mérite d’être combattue.

            P.S. : A propos, pouvez-vous me dire ce qu’est une mort "noble", s’il vous plaît ?!




              • 1 vote
                cathy30 cathy30 31 juillet 2010 14:34

                Effectivement en politique on ne s’emeut pas beaucoup, le sort des taureaux n’est qu’un pretexte, la corrida ne fait pas partie de la culture catalane, mais ce n’est qu’un pretexte pour une cission avec madrid, sachant que l’espagne sera bientot livrée aux requins.


                • 4 votes
                  Elmapelki elmapelki 1er août 2010 21:36


                  L’Espagne a toujours été divisée et de nos jours, elle est en grande partie contre la tauromachie. Les Espagnols savent mieux que n’importe qui que la corrida n’est rien de plus qu’une affaire d’argent qui se dissimule derrière une tradition culturelle, et qu’elle est soutenue par un groupe restreint de personnes qui protègent leurs intérêts : éleveurs de taureaux, transporteurs, vétérinaires, organisateurs et impresarii, bouchers et tous ceux qui travaillent dans les arènes (toreros, picadores, banderillos, valets, etc). Mais tous ces gens ne sont pas très nombreux : on estime qu’ils ne représentent pas plus de 2 000 personnes pour toute l’Espagne.

                  Une très petite minorité, mais qui est capable de tenir tout le pays dans son poing étant donné qu’elle possède les bonnes relations au bon endroit, tant dans les milieux politiques que dans les médias.

                  D’après plusieurs sondages, certains éleveurs gagnent en moyenne l’équivalent de 20 millions de francs suisses par an en vendant des taureaux voués à une mort atroce. Seuls 18 % de la population espagnole s’intéressent encore à la corrida qui devrait fermer boutique si elle n’était pas subventionnée par le gouvernement et par la CEE. Ce sont les touristes qui permettent que de tels spectacles se poursuivent, surtout les touristes français, italiens et japonais.

                  Beaucoup de psychologues parlent de la tauromachie comme d’un moyen psychologique de libérer ses frustrations sexuelles.

                  Le propre de la corrida est la simulation.

                  Quand le torero est censé faire preuve de « courage » en prenant une attitude fière devant le taureau qu’il vient d’assassiner, il sait fort bien que l’animal n’avait aucune chance d’inverser le cours du « combat », sauf peut-être si les picadores n’ont pas fait un « bon travail ».

                  Chaque picador travaille pour le torero et est à ses ordres. Sa tâche consiste à affaiblir le taureau en plantant sa lance dans l’encolure de l’animal. La position juste se trouve entre la quatrième et la septième vertèbre dorsale, de manière à sectionner les nerfs qui permettent au taureau de relever la tête ; un autre coup de lance, placé entre la quatrième et la sixième vertèbre cervicale, sectionne les ligaments de la nuque. Les picadores travaillent à cheval ; ce sont ces derniers qui se font éventrer par le taureau furieux. De vieux chevaux qui ont travaillé toute leur vie et qui, lorsqu’ils ne servent plus, finissent dans une arène, drogués, les yeux bandés et les cordes vocales sectionnées pour que leurs cris ne dérangent pas le public. Neuf fois sur dix, ils meurent éventrés. S’ils sont jugés récupérables, ils sont sommairement recousus pour être réutilisés dans la prochaine corrida. Avant d’entrer dans l’arène, ils reçoivent généralement des neuroleptiques à base de phénotiazine et de morphine mélangés à un produit de Bayer, le Comben.

                  Après les picadores, vient le tour des banderilleros, armés de bâtons au bout desquels se trouve un crochet en fer, les banderillas dont les pointes acérées sont plantées sous la peau du taureau au niveau des muscles du cou.

                  L’animal est pratiquement mourant au moment où le « matador » entre dans l’arène au son de la fanfare, en se pavanant dans son costume brodé tout en se mettant à agiter sa cape rouge (la muleta) et en exécutant des figures symboliques (faena, veronica, etc...) comme s’il jouait avec la mort. Il s’agit en réalité d’une vulgaire supercherie : dans l’état où il se trouve, le taureau ne parvient jamais à encorner le torero. Les rares fois où cela se produit, c’est parce que le matador est incompétent ou parce qu’il commet une grossière erreur. Quoi qu’il en soit, même dans ces cas rarissimes, le taureau finit sa vie dans les coulisses où il est achevé, et sa viande est vendue aux bouchers.

                  Cette description est le « spectacle » que les gens voient. Ce qu’ils ne voient pas et que la plupart ignorent, c’est ce que nous allons vous raconter maintenant.

                  Les taureaux sont transportés depuis l’élevage jusqu’aux arènes enfermés dans des caisses de bois renforcées par des armatures en fer et munies de roues. Ces caisses sont très étroites afin de maintenir l’animal debout sans qu’il puisse bouger. Pendant le transport, parfois très long, les taureaux restent sans nourriture et sans eau et reçoivent parfois des coups de bâtons à travers les fentes de la caisse. Avant d’arriver à destination, il y a l’arrêt chez celui qu’on nomme le « barbier », qui pratiquera la première opération visant à rendre l’animal inoffensif : on raccourcit ses cornes (afeitado). Il s’agit d’une pratique illégale mais qui est universellement pratiquée malgré l’interdiction. C’est la première fraude de la corrida, qui consiste à retirer aux taureaux la seule arme dont ils disposent. L’animal reste enfermé dans sa caisse, ses cornes sont tirées à l’extérieur à travers deux ouvertures et sciées ; puis les pointes sont refaçonnées à l’aide de couteaux de cuisine et de marteaux, et revernies d’une couleur qui ressemble à la couleur originale afin de camoufler l’opération. Scier et refaçonner les cornes est extrêmement douloureux parce qu’il faut couper dans la matière vivante et dans la moelle, qui sont très sensibles. Les pertes de sang sont abondantes. Mais personne ne prend garde aux mugissements de douleur de l’animal, au contraire, chaque année, une « égoïne d’or » (scie manuelle) est attribuée à celui qui effectue le meilleur raccourcissement des cornes !

                  Le taureau ne dispose pas de suffisamment de temps pour s’habituer à la nouvelle longueur de ses cornes et pour mesurer sa charge en conséquence. Il reste plongé dans sa douleur physique, que le matador et les autres refusent catégoriquement d’atténuer avec des calmants, puisque la douleur réduit aussi les facultés psychiques. L’animal qui entre dans l’arène est pratiquement un zombie. Après le raccourcissement des cornes, le taureau est introduit dans les cellules souterraines de l’arène où il a droit à d’autres traitements :

                  Ses yeux sont enduits de vaseline pour limiter son champ de vision et pour qu’il ne puisse pas distinguer ce qui se passe. On le garde dans l’obscurité afin qu’il soit aveuglé quant il pénètre dans l’arène en pleine lumière.

                  Un quart d’heure avant l’entrée dans l’arène, il reçoit une injection tranquillisante ; des sprays hypnotiques et paralysants sont vaporisés sur son museau, destinés à altérer sa vue (inflammation des globes oculaires) et à provoquer des tremblements de son système locomoteur.

                  Le taureau reçoit parfois des coups de pique dans les jarrets.

                  Avant l’entrée dans l’arène, des sacs de sable d’un quintal sont jetés sur les reins du taureau immobilisé. Cela se fait une trentaine de fois de suite afin d’affaiblir l’animal.

                  Ses sabots sont limés et parfois fendus. Et il arrive que des épines de bois soient plantées dans les ongles.

                  Des aiguilles sont plantées dans les testicules pour l’empêcher de s’asseoir.

                  Du coton est enfoncé dans ses narines jusqu’à la gorge pour rendre la respiration difficile.

                  Il reçoit des coups de pieds sur le dos et dans les reins, etc.

                  Tout cela démontre clairement que la corrida n’est rien d’autre qu’une vulgaire escroquerie dans laquelle le prétendu combat entre l’homme et le taureau est une utopie.

                  Les fraudes commencent dans les élevages. Bien que la CEE l’ait interdit, des anabolisants sont ajoutés au fourrage des taureaux afin d’obtenir des animaux plus musclés. L’objectif est aussi de faire entrer dans les arènes des taureaux paraissant puissants, sains et combatifs.

                  En effet, les toreros et leurs collègues se couvriraient de ridicule si le public savait qu’il a sous les yeux un animal blessé, souffrant et inspirant la pitié.

                  Chaque année en Espagne, 40.000 taureaux sont tués dans les corridas et lors de très nombreuses fêtes populaires où les animaux sont massacrés dans les rues.

                  Au terme de son exhibition, le matador doit planter une lance de 85 centimètres de longueur dans le taureau jusqu’aux poumons, mais il n’y parvient pas toujours. Il est parfois obligé de s’y reprendre plusieurs fois, et il doit recourir à une épée plus courte afin de pouvoir sectionner la moelle épinière. Quand le taureau s’écroule, il a gagné.

                  Alors, le torero coupe les oreilles et la queue, mais souvent l’animal est encore vivant : il est seulement paralysé parce que sa moelle épinière à été sectionnée. Et il est généralement vivant quand on le traîne hors de l’arène. Le public applaudit sans se rendre compte qu’il vient d’assister à une énorme supercherie et à un acte d’une cruauté aberrante que l’on montre même aux enfants.

                  En Espagne les écoles de tauromachie sont ouvertes aux enfants dès huit ans, tout d’abord avec de faux taureaux puis, dès l’âge de treize ans, avec de véritables jeunes taureaux. Il a été démontré que les enfants qui ont fréquenté des cours de tauromachie et torturé des animaux deviennent de dangereux délinquants une fois adultes. (Fredeli G / Orrizonte)


                  • 1 vote
                    Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 août 2010 11:35

                    Commentaire affecté d’une quantité impressionnante d’erreurs.
                    Généralisations injustifiées systématiques.


                  • 1 vote
                    saintclair 2 août 2010 12:02

                    En france il est mis à mort environ 200 toros par an. C’est une goutte d’eau vis à vis des millier de vaches et chevaux qui sont tués à la mode"casher" ou "halal", sans compter les millions de poulets et autres gallinacées, et là c’est drôle personne ne lève le petit doigt. Alors dans un premier temps faisons arrêter les abattages "casher" (égorgement nez vers La Meque), devant leurs congénéres qui hurlent, avant de s’occuper corridas......C.Q.F.D. ;



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