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Accueil du site > Tribune Libre > Shark Tank : un des exemples de la supériorité américaine

Shark Tank : un des exemples de la supériorité américaine

Les élites françaises sont profondément anti-libérales, et par conséquent réactionnaires. Elles maintiennent le peuple au maximum la tête sous l’eau via l’imposition d’un socialisme désuet, néo-marxiste et collectiviste. Pendant ce temps, dans le reste du monde on progresse, on entreprend, on construit le monde de demain. Aux Etats-Unis, une émission intitulée "Shark tank" (réservoir de requins) fait depuis 5 ans la synthèse de tout ce qu’il convient de faire quand on est une société saine et conquérante.

 

Avant toute explication, regardez cette vidéo d’un entrepreneur français, Bruno François, venu présenter ce 1er février 2014 son produit génial Cycloramic dans cette émission :

 

 

Vous l’aurez compris, il s’agit d’un "Nouvelle star" pour entrepreneurs, avec des entrepreneurs qui démarrent présentant leur société à d’autres entrepreneurs ayant réussi au point de devenir millionnaires voire milliardaires. On voit ici un condensé de tout ce qui ne marcherait pas en France (d’ailleurs l’émission n’a jamais été vendue en France, alors qu’elle est diffusée au Japon, Canada, Angleterre, Asie) : des riches self-made-men et women sont montrés en exemple au peuple tout entier, et donnent des conseils à des entrepreneurs qui veulent devenir riches comme eux. Pire : ils sont prêts à investir leur propre argent dans les entreprises les plus intéressantes financièrement !

 

L’apologie des riches est un crime en France, il vous situe automatiquement parmi les salauds qui volent les pauvres. Or, voilà des gens qui se sont faits par eux-mêmes, sans prendre d’argent à leurs concitoyens, simplement en leur proposant des produits et des services qui ont amélioré leur vie. Quel crime ! Et ils ont l’outrecuidance de montrer qu’ils sont riches, et qu’ils ont réussi, alors que 40 millions d’Américains se nourrissent de foodstamps (aide alimentaire proposée par le gouvernement aux revenus les plus bas)...

 

Or l’émission cartonne littéralement, elle est diffusée sur une chaîne publique, ABC (imaginez la même émission sur France 3 dont il fallait la carte du parti communiste pour y passer), et les audiences ne cessent d’augmenter depuis la première saison en 2009. Ils en sont à 7 millions de téléspectateurs tous les vendredi soirs.

 

Valeurs de l’entreprenariat, de la responsabilité, du courage

 

Nous avons visionné une dizaine d’émissions pour nous faire une meilleure idée des valeurs transmises par cette émission. D’une, nous l’avons dit, le riche n’est pas un salaud mais un modèle dont il convient de s’inspirer et dont il convient d’écouter les conseils. Oui certains sont arrogants, certains candidats en font d’ailleurs les frais. L’un des "requins" est multi-milliardaire, et gère aussi l’équipe de NBA de Dallas, les Mavericks. Alors quand il vous donne un conseil, vous ne lui coupez pas la parole, sinon il vous sort un "shut up !" (ferme-là) qui vous calme direct. L’arrogance est permise quand on a réussi, pas quand on vient demander à des millionnaires d’investir dans votre entreprise.

 

Humilité donc, mais aussi ambition, car avoir un millionnaire voire un milliardaire à votre capital, après être passé dans une émission regardée par des millions de personnes, ça doit donner des ailes. Une partie très intéressante de l’émission consiste dans les retours en arrière, pour constater où en sont les entreprises dans lesquelles les requins ont décidé d’investir. Et les résultats sont très souvent là : augmentation des ventes, de la réputation, de la marge, de la couverture territoriale, etc. Evidemment les requins en profitent pour se mettre en avant et montrer à quel point ils ont permis à ces business de prospérer et de se développer. C’est gagnant-gagnant.

 

Voici un autre aspect de cette émission : tout le monde est gagnant. Les requins, comme nous venons de le voir. Les entrepreneurs qui bénéficient d’une publicité considérable (à double tranchant si vous vous faites remettre en place et qu’aucun des requins n’investit dans votre business) voire du réseau et de l’argent d’un ou de plusieurs des requins qui investissent dans votre entreprise. Les téléspectateurs qui assistent en direct à un véritable cours d’économie et d’entreprenariat comme on n’en voit nulle part ailleurs. Toutes les erreurs classiques des entrepreneurs débutants sont aussitôt débusquées par les requins. La chaîne ABC gagne une bonne audience, et de bonnes valeurs. Mais le véritable gagnant de tout cela, c’est l’Amérique, qui montre une image d’elle gagnante et conquérante, et qui permet à son économie de se renforcer de façon accélérée grâce à cette émission.

 

Une leçon de vie

 

Regarder cette émission est une véritable leçon de vie, tout comme le fait d’y passer pour un entrepreneur. Il ou elle a misé de son temps, de son énergie et de son argent sur un projet, qui va être jugé impitoyablement par 5 requins qui sont certes intéressés par l’argent, mais aussi par les valeurs de votre entreprise. Ainsi les requins refusent d’investir dans une entreprise dont les valeurs ne vont pas dans le sens qu’ils souhaitent donner d’eux. Leur réputation et leur image sont en jeu, pas seulement leur argent. S’ils proposent une offre, ce ne sont pas des paroles en l’air, un chèque est réellement fait à la fin de l’émission. Untel refuse d’investir dans une entreprise de cookies à cause de l’obésité rampante aux Etats-Unis. Les 5 requins renvoient violemment l’inventeur d’une pilule censée permettre de survivre sans manger pendant 15 jours, mais qui n’a pas été approuvée par la FDA (Food and Drug Administration, équivalent de l’AMM - autorisation de mise sur le marché - chez nous).

 

Les entrepreneurs sont souvent très touchants, ils expliquent, souvent les larmes aux yeux, à quel point leur entreprise est toute leur vie, qu’ils ont investi tout ou partie de leurs économies, qu’ils se sont privés de tout le reste pour elle, qu’ils y croient plus que n’importe qui, etc. Une jeune entrepreneur à qui un des requins demande comment elle a monté son entreprise répond ceci : "J’étais pauvre, j’ai demandé à mon frère un prêt, il a refusé mais il m’a donné des restes inutilisés de son stock de miroirs. Je les ai reconditionnés et j’en ai vendu pour 200$. Avec cet argent j’ai créé mon entreprise et me voilà." Réponse du requin : vous incarnez le rêve américain, bravo. En effet, si elle a réussi alors qu’elle n’avait rien, alors tout le monde peut réussir s’il se prend en main et prend son courage à deux mains.

 

Conclusion

 

Bref, les valeurs de cette émission sont formidables, et je la recommande à tout entrepreneur qui voudrait se confronter au réel. Ces millionnaires savent de quoi ils parlent, ils ne sont pas toujours d’accord entre eux, et c’est un des charmes supplémentaires de l’émission. Parfois ils vont tous vouloir surenchérir les uns sur les autres, comme dans le cas de l’entrepreneur français ci-dessus. Dans ce cas précis, l’entrepreneur est le roi qui a des millionnaires à ses pieds qui se battent pour rentrer à son capital. Parfois un seul fera une offre, d’autres fois deux feront une offre groupée. Mais la plupart du temps ils refusent tous d’investir dans l’entreprise, expliquant à l’entrepreneur pourquoi ils n’investissent pas. Et c’est ce qui rend ce spectacle utile, voire important.

 

Encore une fois, bravo aux Américains, sachons suivre leur exemple dans ce qu’ils font de mieux, et développons notre propre sensibilité, notre propre identité pour les concurrencer et faire repartir la France sur le bon pied. Nous avons les meilleurs ingénieurs du monde, comme Bruno François, nous avons été la première nation du monde, nous maintenons le pays depuis des années malgré un véritable diktat socialo-communiste de notre oligarchie, l’avenir est à nous.

 

Toutes les émissions Shark Tank sont accessibles sur ce lien.




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40 réactions à cet article    


  • 39 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 13:19

    "Les élites françaises sont profondément anti-libérales, et par conséquent réactionnaires."

     

    => La première phrase est déjà désopilante.


    • 21 votes
      Ozi Ozimandias 10 février 2014 13:30

      T’as du courage, moi je me suis arrêté au titre..


    • 5 votes
      rototo 10 février 2014 14:10

      voila pourquoi je regarde aucune de ses vidéos depuis 2 ans. complétement a l’ouest


    • 1 vote
      lancelot 10 février 2014 15:05

      c est pourtant la réalité, les elites francaises( ENA) baignent dans un jus etatiste et marxiste ,la concurrence est honnie et le capital banni. c est une exception en occident .beaucoup de pays industriels ont vécu le socialisme mais passé la chute du mur ils sont passés a autre chose. nous nos elites continuent de vanter un modèle soviétoide qui est pourtant devenu venimeux pour notre économie . ici on ne comprend pas que c est notre modèle qui deglingue la France , et non les forces obscurs du marché .


    • 7 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 15:10

      Pour vous, chevalier, est-ce qu’être pour une Instruction publique solide sur laquelle veillerait l’État, c’est être "marxoïde" ? Je parle d’un projet bien sûr, pas de la bouse actuelle.


    • 1 vote
      Grain2Sel 10 février 2014 16:28

      "est-ce qu’être pour une Instruction publique solide sur laquelle veillerait l’État, c’est être "marxoïde" ?"

      Oui. L’Etat n’a pas à mettre son museau gluant dans l’Instruction Publique. Cela revient au formatage de la population, et autres relents nazillards.


    • 8 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 16:32

      Vous faites dans la dentelle. Donc chacun chez soi, à tenter d’instruire ses mouflets avec les moyens du bord ? Et un enfant doué né dans une famille irresponsable et indigente, que devient-il ? Profits et pertes ?


    • 1 vote
      Grain2Sel 10 février 2014 17:31

      Arf l’argumentaire rabattu !! Je suis cet enfant doué né dans une famille pas très riche, j’ai passé à ma vie à lutter contre une très mauvaise orientation de la Rééducation Nationale. Ce que je suis, je ne le dois qu’à moi-même.

      Pour les libéraux, l’apprentissage à l’école (notez que je ne parle pas d’éducation) doit être soumis aux mêmes lois du marché que le reste (là normalement vous arrêtez de lire et vous montez sur un grand cheval). On donne à chaque famille un "Chèque école". Libre aux parents de placer leurs enfants dans l’école de leur choix, ce qui rétablirait un peu plus de justice (avec un truc un chouilla plus compliqué quand même, mais pas autant que l’actuelle usine à gaz) et des enfants doués comme je le fus serait peut-être mieux orientés. Les profs seraient mieux payés et les écoles mieux équipés (moins d’argent perdu dans le fonctionnement).

      D’autant plus que je ne vois pas pourquoi les profs devraient être des fonctionnaires d’état. Des salariés devraient suffire, comme cela se passe dans le monde de la formation professionnelle pour adulte.

      Je suis formateur et je ramasse des personnes qui sont en situation d’échec scolaire depuis plusieurs années (parfois une ou deux 10aines) je peux affirmer qu’ils ont gâché leur vie grâce au bon soin de l’éducation nationale et des ses fonctionnaires.

      Comme nous les profs doivent être "bencharkés" tous les ans et les mauvais doivent se retrouver au Pole Emploi. 


    • 10 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 10 février 2014 17:54

      Je ne dois pas grand’chose à l’école non plus, mais je n’ai pas le même point de vue (ni la même suffisance) que vous.
      Je pense que sans un espace commun, sans la distribution de choses communes, de valeurs commune, aucune société n’a lieu d’être. Et je refuse de me voir traité d’étatiste, de crypto-marxiste ou de je ne sais quel autre nom d’oiseau par des gens dont la valeur suprême est l’individu besogneux amassant des noisettes.
      Question : Et si par malheur tout le monde choisit les mêmes écoles ? Vous faites comment ? Vous opérez un tri à l’entrée ? Sur quelle base ?
       
      Je ne suis pas amoureux fou de la fonction publique et de l’irresponsabilité galopante qu’induit un État aussi obèse que le nôtre. Mais laisser des choses aussi fondamentales que l’instruction à des marchands de tapis n’ayant d’autre culture que celle du chiffre, je m’y refuse. Sans le commun, vous ne seriez pas là. Dans une société individualiste, par gros temps, lorsque le pays est au bord d’une guerre, il est alors trop tard pour pleurer un patriotisme qu’on a tout fait pour anémier. La France, c’est autre chose qu’un patchwork de petites propriétés privées.


    • 14 votes
      howahkan hotah Buddha hotah 10 février 2014 13:33

      A propos de pseudo socialo communiste question a 100 roubles

      qui etait lev davidovich Bronstein.... ?? tic tac tic tac.................tic tac ?

      euh je ne sais ps.

      réponse LEON TROTSKI ..criminel notoire

      cela dit, ce vieux logiciel essaye de rattraper la faute majeure de Valls qui a été e
      montrer sans le vouloir que la gauche c’est la droite , ce sont les mêmes ..

      il n’y a en france que des partis oligarchiques à la solde usioniste....

      on peut mettre Asselineau en dehors , pour le FN je ne sais pas....


      • 15 votes
        stabilob0ss stabilob0ss 10 février 2014 13:43

        Comment peut-on diffuser une si grotesque propagande....
        En effet rien que la première phrase est déjà une inversion qui ne manque pas de piquant.....
        Une leçon de vie par des adorateurs de mammon, ça c’est le vrai pied....
        C’est quand qu’on touche le fond les gars, la descente est bien longue ?
        .
        Fonce dans le mur l’enqueteurdébateur, à ce niveau, c’est réparateur.


        • 2 votes
          Je Me Souviens 10 février 2014 14:06

          @l’auteur
          Vous auriez peut être du préciser qu’il s’agit d’une émission Japonaise au départ et que le format est repris dans une bonne vingtaine de pays.
          Il est aussi interressant de noter que les investisseurs sont eux mêmes des "self-made man",partis de rien et ayant vécu le rêve Américain.


        • vote
          Je Me Souviens 10 février 2014 14:06

        • 10 votes
          howahkan hotah Buddha hotah 10 février 2014 14:36

          j’ai un autre exemple de la supériorité américaine incontestable .........

          voir ici...........comparaison vraiment défavorable pour l’Iran par exemple


          • 3 votes
            LadyFel 10 février 2014 14:52

            Très bon, je garde... 


          • 5 votes
            marais 10 février 2014 14:51

            "Les élites françaises sont profondément anti-libérales, et par conséquent réactionnaires. Elles maintiennent le peuple au maximum la tête sous l’eau via l’imposition d’un socialisme désuet, néo-marxiste et collectiviste."

            Si les élites françaises sont bien anti-libérales dans la forme, dans ce qu’elles expriment, elles mènent des politiques néolibérales.

            Il y a plusieurs mesures néolibérales :
            1) La dette. Dans le système pré-1974, l’État contrôlait le système qui l’obligeait d’emprunter. Aujourd’hui, l’État doit payer chaque année plusieurs dizaines de milliards simplement pour rembourser la dette.

            2) Les privatisations. Pour rembourser la dette, on vend des entreprises publiques au privé, des entreprises souvent bien rémunérées, ce qui baisse les ressources de l’État.

            3) Les délocalisations. Avec les traités européens, la France ne peut plus empêcher les délocalisations, alors qu’elle le faisait auparavant.

            Voici quelques mesures néolibérales ou libérales, qui transfèrent des pans de la puissance publique au secteur privé.
            Vous arguez du fait que les entreprises sont imposées lourdement. C’est très logique, car quand on laisse la dette grever les bénéfices et laisser des mesures qui rabotent les recettes de l’État, mais que les budgets qui coûtent à l’État lui sont laissés, comme l’Éducation Nationale ou la Défense, qui sont nécessaires, il faut les alimenter pour maintenir la survie du pays.
            Donc la fiscalité est de plus en plus lourde.

            Bref, la logique libérale menée à son terme mène à la destruction de l’entrepreneuriat et de l’entreprise.

            PS : si les élites se déclarent comme anti-libérales, c’est parce que les Français le sont, se déclarer a un caractère rédhibitoire. Donc les politiques ne peuvent pas faire cela, sous peine de se faire enterrer politiquement.


            • 2 votes
              Grain2Sel 10 février 2014 16:53

              Néo-libéral ça ne veut rien dire. Les élites françaises sont bien anti-libérales car opposées à la liberté individuelle (sens premier du libéralisme), elles font tout leur possible pour nous maintenir sous LEUR dépendance (subventions, interventionnisme, etc) au détriment des peuples et de leur liberté d’action.
              Il me semble que le libéralisme n’a jamais tué personne alors que le communisme/socialisme a fait plusieurs dizaines de millions de morts.

              1) L’état n’a pas à s’endetter pour son fonctionnement. Il peut s’endetter pour les infrastructures mais pas pour payer ses fonctionnaires. Les dévaluations successives d’avant 1974 ruinait les épargnants qui ne désiraient qu’une vie meilleure pour eux-mêmes ou leurs enfants. Mais c’est vrai que penser à ses enfants avant de penser aux enfants des autres, c’est mal.

              2) Le champs de l’état doit se limiter à la Police, la Justice et l’Armée. Il n’a rien à faire dans un constructeur de voitures, de train, et autres producteurs d’énergies. L’état ne fait pas un bon stratège (France Télécom), l’état n’est pas un bon investisseur (Crédit Lyonnais), l’état n’est pas un bon visionnaire (Concorde) car les fonctionnaires qui le gèrent ne seront pas virés si ils se plantent.

              3) La délocalisation est la conséquence de l’imbécilité de nos gouvernants. Ils font des lois aussi stupides qu’idiotes qui au final provoque la délocalisation. Protéger les Gentils Employés contre les Méchants Patrons est déjà un parti pris, il y a autant de salopards dans les deux camps. J’ai connu plusieurs patrons pour qui c’étaient une joie de payer leurs employés.

              La logique libérale veut que les états laissent faire les gens ce qu’ils veulent de leur vie dans la limite de la liberté des autres. Dire que le libéralisme est opposé à la création d’entreprise et qu’au final il les mène à leur perte est un non-sens.

              Il y a deux périodes de l’Histoire Française durant lesquelles le gouvernement était ouvertement libéral. La dernière en date était pendant les "30 glorieuses". Bizarrement, c’est quand un étatiste comme Giscard est arrivé à l’Élysée que les choses sont parties en sucette.

              Et avant que vous n’argumentiez quoique ce soit, prenez donc en considération que je me suis converti au libéralisme dans la plus extrême pauvreté, en cherchant à comprendre les mécanismes qui m’ont conduit à cette pauvreté.
               


            • 1 vote
              QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 10 février 2014 17:49

              la violence est inhérente a l Homme, non a l état ;


              s il n y a pas d état fort, la violence viendra d autre part
               a l image de pablo escobar dans une colombie rongée par le neolibéralisme. Il recréa un nouvel état dans l état, avec des nouvelles lois, une nouvellle police, des aides sociales.....
              Toutes les victimes de pablo escobar serait donc a cause d un état faible, donc de a logique libérale.
              De meme pour les éxactions en somalie, en lybie post-kadafi.
              Un autre exemple parlant : En URSS, a violence venait essentiellement de l état ;
              en 1991, l état s est libéralisé, et de multiples mafias se sont créés.

              Je préfere donc garder un état fort, sur lequel, je pourrais avoir une petite influence via la démocratie et atténuer ainsi sa violence,
              plutot que diverses mafias sur lesquelles je n en aurai aucune.


              ce que vous nous proposez, c est la liberté des loups dans le poulailler

            • vote
              marais 10 février 2014 19:31

              @ Grain2sel : "Néo-libéral ça ne veut rien dire.".

              Le néolibéralisme est la doctrine de Friedman et Von Hayek, qui considèrent qu’il faut laisser le maximum de place au privé.

              1) Justement, le système actuel a été fait pour les rentiers et contre les autres. Soit on privilégie les rentiers, soit on privilégie les travailleurs, et j’inclus les patrons dedans.
              Ce n’est pas mal de penser au bien de ses enfants, mais il faut également veiller au Bien Public. C’est le rôle de l’Etat.
              2) Alors vous voulez privatiser l’Education Nationale ou la Culture ? Aujourd’hui, si l’Etat n’est pas bon, c’est parce qu’on l’a détruit de l’intérieur, il était bon durant les Trente Glorieuses.
              3) La dette c’est presque 100% du PIB, comme il faut la rembourser, on vend des entreprises publiques. Pour votre analyse, j’aimerais comprendre en quoi des lois stupides provoquent des délocalisations.
              Avec 50 milliards d’euros d’"allègement des charges sociales" donnés aux patrons, on peut difficilement dire que les employés seront protégés, puisque ces cotisations devront être payées par les salariés.

              "La logique libérale veut que les états laissent faire les gens ce qu’ils veulent de leur vie dans la limite de la liberté des autres. Dire que le libéralisme est opposé à la création d’entreprise et qu’au final il les mène à leur perte est un non-sens."
              4) Prenons un exemple : au XIXe siècle, les ouvriers n’étaient pas bien traités par leurs patrons. Pourtant on les avait laissé se débrouiller entre eux. Il a fallu attendre les luttes syndicales et des lois protectrices pour que des enfants n’aient plus à travailler dans les mines.
              On peut aussi penser au cas Dieudonné : sa liberté d’expression est réduite parce que d’autres expriment leur liberté de juger.
              C’est pour cela que le libéralisme, mené au bout de sa logique, mène à la domination et à la prédation d’un groupe sur un autre, car un métier n’est pas forcément plaisant mais qu’il doit être fait.

              "Il y a deux périodes de l’Histoire Française durant lesquelles le gouvernement était ouvertement libéral. La dernière en date était pendant les "30 glorieuses". Bizarrement, c’est quand un étatiste comme Giscard est arrivé à l’Élysée que les choses sont parties en sucette."
              5) Les 30 glorieuses n’étaient pas libérales ou beaucoup moins qu’aujourd’hui car le système monétaire (dette comprise) était contrôlé par l’Etat, il y avait des grandes entreprises publiques, des chantiers publics, une vraie politique publique... c’est avec des personnes comme Giscard que l’Etat a disparu, puisqu’il a participé à la loi de 1973 sur l’indépendance de la Banque de France de l’Etat français. S’il faisait bien partie de l’Etat à plusieurs reprises, il n’était donc pas étatiste.

              "Et avant que vous n’argumentiez quoique ce soit, prenez donc en considération que je me suis converti au libéralisme dans la plus extrême pauvreté, en cherchant à comprendre les mécanismes qui m’ont conduit à cette pauvreté. "
              6) Le libéralisme c’est la recherche de la liberté, y compris aux dépends de l’Etat. Sauf que vous expliquez que vous avez dû modifier votre façon de penser pour certaines raisons. Vous êtes donc venu au libéralisme par obligation, vous avez perdu en partie votre liberté de penser, puisque vous tentiez de vous adapter au système économique.

              Vous êtes venu à cette idéologie par son contraire. Vous devez donc vous demander si vous êtes réellement libre actuellement...

            • 7 votes
              Aiezoa Aiezoa 10 février 2014 14:51

              E&D partez au States c’est mieux pour vous.


              • 2 votes
                Enquête&Débat Enquête&Débat 10 février 2014 15:38

                Je comprends que l’apologie de l’entreprenariat énerve les fonctionnaires, mais les autres...


                • 8 votes
                  marais 10 février 2014 15:52

                  L’entrepreneuriat n’est pas, pour moi, le problème. Le problème, ce sont plutôt les grands groupes et la liberté laissée aux banques. La crise de 2008, cela ne vous rappelle rien ? Les Américains ont fait confiance aux banques, résultat elles dont dû être renflouées car si elles s’effondraient les déposants pouvaient en souffrir...

                  Le problème ce n’est pas l’entrepreneuriat, c’est Goldman Sachs qui trafique les comptes de la Grèce et qui s’en sort, c’est Renaut qui licencie, c’est la Société générale qui développe la spéculation alors qu’elle est une banque de dépôt...

                  Le libéralisme, ce n’est pas seulement l’entrepreneuriat, c’est aussi les multinationales qui licencient et la logique du marché qui s’étend jusqu’au système éducatif.
                  Sur le coup, vous êtes malhonnête.


                • 2 votes
                  Grain2Sel 10 février 2014 16:56

                  Les grandes banques sont soutenues et maintenues par les élites anti-libérales.

                  La banque fait parti du secteur le plus régulé au monde. C’est pour cette raison que tout le monde est contre les Bitcoins. Un truc libre qui échappe aux banques et à l’état... voyons.

                  Vous vivez dans quel monde ?


                • 6 votes
                  QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 10 février 2014 18:21

                  Je suis entrepreneur, j ai 30 ans et je ne dois pas avoir pus de 12 mois de fiche de paye


                  mais j ai bien compris que le libéraisme , tout comme le communisme, sont les ennemmis de l entreprenariat.

                  Que l on devienne tous salariés de l état soviétique ou du consortium wallmart-disney-macdonald, quelle différence au fond ?

                  Avec les économies d échelles, les grosses entreprises deviennent toujours plus compétitives que les petites, elles peuvent les racheter, ou les couler en vendant a perte.
                  De plus, le devellopement technologique créé des taches de plus en plus compliquées a diviser entre travailleurs spécialisés et a organiser en systeme pyramidale (souvent le plus productif)

                   Cest pour cela que la seule politique pour l entreprenariat est celle d un capitalisme régulé, keynésien et fortement redistributeur ;
                  Une politique ou on éclate les trusts, ou on leur fait payer de plus lourds impots, pour laisser les petits émmerger.

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                  marais 10 février 2014 19:40

                  @ Grain2sel : Si les élites étaient antilibérales, elles ne soutiendraient pas les banques.



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                   Qanelle Qanelle 10 février 2014 22:17

                  espèce de vieux puceau, fait toi une petite branlette, ça ne te rendra pas plus malin mais ça aura le mérite de te décoincer un peu.

                  faut vraiment avoir de la merde dans les yeux pour ne pas voir que l’objectif ultime de faire toujours du profit c’est plus très sexy. quand bien avec leurs millions ils rabattent une grognasse de salon chic, moi ça ne me fait pas baver. Alors mon loup baisse un coup tant que tes pas millionnaire, parceque après tu sais on bande plus pareil. L’amour pour toi ça coute chère ? salut

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                  abuelo 10 février 2014 17:07

                  C’est de l’humour ou c’est juste une bouse ?


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                    Pyrathome Pyrathome 10 février 2014 18:50

                    C’est une bouse humoristique !


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                    Ptitan Ptitan 10 février 2014 17:16

                    Chacun son truc Robinou : je suis pas sûr qu’il nous faille absolument reconnaitre la supériorité d’un système qui est prêt à investir des millions dans une appli qui fait tourner un portable... Je pense que ce qui est plaisant pour les entrepreneurs aux US, c’est qu’ils ont plus de chances de trouver des gens pour investir de telles sommes dans ce genre de choses...


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                      QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 10 février 2014 18:31

                      shark tank :


                      le think tank des requins ?

                      C est un nom qui va bien aux libéraux

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                        Pyrathome Pyrathome 10 février 2014 18:49

                        Robinouille ne s’est jamais baigné dans un aquarium à requins blancs.....il devrait !! C’est une expérience inoubliable !!


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                          Ilaperdulesud Prosper PaleNord 10 février 2014 19:29

                          Jean Robin, le meilleur moyen pour toi d’espérer devenir riche c’est de gagner à l’euro million, alors arrête les frais de tes bouquins, site internet, enquêtes et autres débats et joue bon sang, 100% des gagnants ont tenté leur chance. Là tu seras enfin un ultra néo libéral de la mort qui tue, et si c’est le jackpot, le nouveau BHL remplaçant celui parti chasser de l’ukrainienne à Kiev, dans l’espoir de sucer un peu de sang par procuration et en consolation de la non guerre occidentale otanesque en Syrie et comme on dit : qui part en chasse perd sa place, alors tente le tout pour le tout et aligne les bon chiffres sur la grille, c’est le moment de damer le pion au filousophe milliardaire et lui piquer les clés des studios médias..


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                            edwig 10 février 2014 19:59

                            Dans l’absolu : La seul valeur de l’argent provient du travail d’homme !
                            Autrement dis : L’argent = Temps de vie d’homme.
                            J’ignore si vous comprenez bien ce que ça implique forcément ?

                            Le capitalisme est une monstruosité, c’est un pure principe de vase communiquant !
                            Le riche n’est riche qu’à condition qu’une légion de misérable se crée !
                            Impossible d’être riche autrement...quoi que vous engrangiez dans votre assiette, vous le prenez dans une autre !
                            Le riche n’est riche que de la misère d’autres hommes...

                            OUI ! Votre compte en banque mesure la temps de vie que vous avez pris à quelqu’un d’autre sur terre !

                            Alors ! L’apologie de la richesse matériel et peu importe sa forme est soit de l’inconscience, soit de la monstruosité !

                            Ce système DOIT CHANGER.


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                              howahkan hotah Buddha hotah 11 février 2014 15:17

                              tres juste merci...


                            • vote
                              childéric childéric 10 février 2014 22:08

                              Une émission de fdp(voir mon logo pour comprendre, ce n’est pas ce que vous croyez XD)


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                                wesson 10 février 2014 23:12

                                pfff, la grooossse rigolade.

                                cycloramic, c’est juste une copie de la prise de vue panoramique qui est déjà en standard sur n’importe quel smartphone Android, mais que Apple n’avait pas encore eu l’idée d’intégrer à ses Iphones.
                                .
                                Alors évidement, les Américains ont tellement été travaillés à gober les informercial qu’il suffit que n’importe quel mec bien habillé en vendeur d’aspirateur au ton un rien cauteleux vienne présenter son produit génial sur un network Américain pour que instantanément on lui balance 200 millions de $ sans aucune hesitation. Les Etats Unis, c’est le pays ou Twitter a pu lever 11 milliards de $ alors qu’il ne gagne même pas le 10ème de ce qu’il coûte.
                                .
                                Et puis la FED inonde tellement les marchés financiers de liquidités qu’il faut investir dans n’importe quelle coquille vide pour engloutir tout ce capital - sinon on risquerait de voir que tout ceci n’est que du vent.
                                .
                                Dans la réalité, le gentil vendeur d’aspirateur va se dépêcher de se barrer avec la caisse en pigeonnant les derniers entrants - organiquement les petits actionnaires convaincus par le genre d’émission télé dont on cause. Et sa boite suivra le même destin que les autres Zynga. Les seuls qui gagnent bien leur vie dans ce qui est un marché de dupes des "stores" de smartphone, c’est le fournisseur du Store et le vendeur d’espace pub en gros - ça tombe bien c’est souvent les mêmes.


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                                  Scalpa Scalpa 10 février 2014 23:23

                                  C’est pas les chinois qui adorent la soupe aux ailerons de requins ?


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                                    Stof Stof 11 février 2014 20:12

                                    Comme si BFM n’existait pas en France. Ils passent leur temps à mettre à l’honneur les entrepreneurs. Et leur audience n’est pas négligeable.
                                    Après, que ça n’intéresse pas le pékin moyen de TF1 c’est autre chose.Chacun son business.


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                                      Socarate 11 février 2014 21:50

                                      Biensur Robin tous ces gens sont des winner !!!...C toi le looser obligé de dépouiller un vieux retraité pour parvenir a maintenir à l’état son lamentable site !


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                                        elink1 20 mars 2014 15:01
                                        Cette émission est selon moi la grande différence entre la France et les US, les Américains n’ont pas peur d’afficher la richesse, ou d’exposer des idées brillantes devant des millions de téléspectateurs. Je suis adepte de shark tank depuis plus de 2 ans, et chaque épisode me réconforte sur mon idée principale : La France est encore très très loin à côté de la mentalité américaine. Bref espérons qu’un jour M6 ou TF1 mettent en place des émissions de ce genre, à la place de Secret Story ou autres télé réalité merdique.

                                        Elie Rédacteur @ Evoportail Portail d’aide à l’autoentrepreneur et micro entreprise. 



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