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Les commentaires de ffi



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    ffi 6 août 2017 23:09

    @Gollum
    Celui qui avait un village sur le dos, il lui suffisait de changer de village pour avoir la paix, voire d’aller en ville. Mais la télé qui te brocarde, c’est dans tout le pays que tu es grillé. La publicité négative subsiste, elle a juste changé de forme - et de dimension. 

    Toute société fonctionne pareil, selon les mêmes principes universaux. Notre régime est plutôt fondé sur l’hypocrisie : Il te casse les reins en douce, par un harcèlement continuel, te ponctionnant de l’argent, ou t’empêchant de travailler pour survivre, ceci alors qu’il t’avait laissé accroire à priori qu’il ne donnait aucune limite. Je préfère encore un totalitarisme franc, qui indique clairement la ligne rouge à ne pas franchir.

    Le coté soft des sanctions, ce n’est pas par humanisme, mais c’est plutôt une manière de ne pas donner prise à la critique, pour ne pas engendrer d’opposants au régime. Le régime sanctionne bel et bien, mais il fait en sorte que cette sanction ne soit pas perçue par la population, juste qu’elle soit efficace à briser l’opposant.

    Mais bon, quand le régime commence à enseigner la sexualité à des enfants de 7 ans,... c’est déjà une sacré immixtion dans la vie privée.

    Hard ou soft, c’est la question des moyens. Cela a son importance. Les moyens au moyen-âges étaient beaucoup plus limités qu’aujourd’hui. Donc il fallait frapper très fort pour être entendu. Aujourd’hui, avec la caisse de résonance médiatique, ce n’est plus utile, voire, il vaut mieux frapper doucement, et, encore mieux, invisiblement. Il y a eu quand même un certain nombre de morts par accident ou par suicide qui arrangeait bien le pouvoir ces 40 dernières années (Boulin, Grossouvre, Bérégovoy, Ballavoine, Coluche, ..etc).

    Une société implique une certaine unité. Quand une société est trop divisée, le pouvoir tend fatalement à employer les grands moyens pour se sauvegarder : Réduire au silence l’opposition, inonder de propagande la populace, bourrer de crâne de sa jeunesse. C’est écrit : « une société, divisée par elle-même, périt ». Le régime totalitaire est cette ultime tentative, désespérée, dont un pouvoir en perdition use pour survivre. Ce régime émerge au terme d’une période de décadence.



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    ffi 6 août 2017 10:58

    @Gollum
    Mise au point : L’église ne clouait pas les hérétiques au Pilori... Le Pilori servait à exposer, temporairement, aux yeux de tous, quelqu’un qui avait fauté (L’extrême-orient avait la cangue). Ce qui était cloué au Pilori, c’était un écriteau mentionnant les motifs de la condamnation (vol,...etc). Le pilori était signe de haute justice. Or la haute justice, sous l’ancien régime, était un fait seigneurial. Et les seigneurs, ça dépendait du lieu : nobles dans les fiefs nobiliaires, prélats dans les fiefs ecclésiastiques, bourgeois dans les fiefs communaux. Le pilori n’a été aboli qu’en 1832. Maintenant, on a la télévision, bien plus efficace. Un bon reportage au vitriol, sur la face de quelqu’un, n’est pas seulement visible par quelques passants sur une place, mais par des millions de personnes d’un coup. N’importe quel journaliste qui se prend pour un justicier peut clouer au pilori...

    [Définition minimale du Bien]. Certes. Ensuite, tu dis que le reste est une affaire de goût. Mais les goûts, ça ne se discute pas. Le dégoût porte à une réaction affective violente. C’est bien ceci qui fait qu’il est justement une source potentielle de conflit, parce qu’il est sans fondement rationnel. Pour éviter ces désagréments, faudrait-il interdire tout goût, toute affection particulière, toute préférence ? C’est plus ou moins ce vers quoi veut aller le système politique, mais ce n’est pas possible : c’est prôner une société d’apathiques, ce qui n’est pas viable. C’est l’amour, l’affection qui met l’homme en mouvement.

    Mais même, pour la « définition minimale » du bien : il lui faut un fondement rationnel (des principes fondateurs), d’où il découle. Gare à toi si tu les écornes, car c’est remettre en cause les fondements même de la société, telle que la conçoit son pouvoir politique. Tu remets en cause les fondements du communisme ? Tu vas au goulag. Tu remets en cause les fondements de la révolution française ? Tu passe à la guillotine. Tu ne vénère pas l’empereur Romain ? Tu es bouffé par les lions dans un cirque.

    Toute société fonctionne pareil. Il y a les fondements des divers groupes composant une société. Lorsque il y a antagonisme entre ces divers fondements, il y a conflit entre les groupes, ce que le pouvoir politique doit gérer. Puis il y a les fondements du pouvoir politique. Ne pas y souscrire expose aux sanctions du pouvoir politique.

    Tu t’illusionnes en prêtant à l’église les déviances du communisme.

    De tout lieu, en tout temps, celui-là qui remet en cause les fondements d’un pouvoir politique s’expose à être sanctionné durement par celui-ci.



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    ffi 5 août 2017 00:06

    @guepe
    Je sais encore ce que je dis... Où ai-je donc écrit qu’un fluide est un spectre ? Citez-moi la phrase en question...

    Un spectre, c’est l’ensemble des fréquences d’une onde qui se propage dans un milieu (-> transformée de Fourier). Par exemple, une onde qui se propage dans un fluide a un spectre. On modélise une onde dans un fluide via une équation d’onde.

    Ainsi, explicitement, j’ai dit que l’équation de Schrödinger modélise une onde dans une fluide pour prédire son spectre.

    Éther, fluide électronique, je n’ai pas encore complètement tranché.

    Un fleuve, c’est de l’eau. Une goutte d’eau, c’est de l’eau. Une molécule d’eau, c’est encore de l’eau. En français, le singulier caractérise le général, ou l’individu [ex : les français aiment la baguette (espèce) ; cette baguette est trop cuite (individu)]. C’est une notion linguistique de base.

    Vous avez donc « l’électron », le fluide électronique (espèce) et « l’électron » une particule de ce fluide (individu).

    Pourquoi croyez-vous que la fonction d’onde soit prise comme une loi de probabilité, si ce n’est parce que l’électron (individu) n’est jamais observé seul ? Il y en a toujours énormément qui sont observés à la fois. Vous l’avez dit vous-même : c’est la loi des grands nombres...

    On ne va pas s’étonner qu’un jet d’eau goutte à goutte ne mouille pas tout l’écran tout d’un coup... Si ?



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    ffi 4 août 2017 22:26

    @Qaspard Delanuit @gaijin

    Exactement.

    Un fluide composé de corps. Des corps composés de fluides. Des fluides composés de corps. Des corps composés de fluides, ... etc à l’infini.

    Une continuité de discontinuités.



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    ffi 4 août 2017 22:19

    @Gollum
    Toujours pareil : Votre citation universitaire ne me contredit pas. C’est vous qui ne comprenez pas ce qu’elle signifie. Les forces de frottement dans un fluide sont elles aussi modélisées selon le paradigme d’une matière continue.

    A mon tour de citer une université :

    « Une particule fluide est un "petit élément de fluide", suffisamment petit pour que l’on puisse considérer que ses propriétés sont homogènes (pression, masse volumique, vitesse... identiques en tout point de la particule fluide)

    ...

    Comme tous les "volumes élémentaires" classiques (terme ici abusif, car le volume d’une particule fluide peut varier), elle subit des mouvements de translation et rotation. Mais puisqu’elle est "fluide", elle est en outre susceptible de se déformer. Par conséquent, sa masse est constante, mais son volume et sa forme peuvent éventuellement varier le long de l’écoulement et/ou en fonction du temps. »

    Ainsi, je répépépépépète depuis le bédut : le paradigme de la mécanique des fluides considère une matière continue. Dans cette matière continue, elle y distingue des petits éléments de volume infinitésimaux, que l’on désigne par le terme « particules », terme qui signifie « minuscule partie », ceci pour analyser l’évolution dans le temps et l’espace des diverses grandeurs physiques du fluide. 

    Votre erreur est de ne pas appliquer la définition du terme en vigueur dans le domaine considéré. C’est comme si, par exemple, en électricité, vous considériez le terme « courant » selon sa définition en mécanique des fluides...



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    ffi 4 août 2017 21:34

    @guepe
    Tu ne distingues pas les paradigmes et le réel. On peut modéliser l’eau soit comme un fluide continu, soit comme composé de milliards de molécules. Ce sont deux paradigmes pour une même réalité : l’eau.

    Un fluide, c’est un objet conceptuel, et le paradigme de ce concept est que la matière est continue.

    J’écrivis « Maintenant, pour savoir ce qu’est ce fluide, il faut déjà repartir de ce que prédit l’équation de Schrödinger : C’est le spectre de l’hydrogène. »

    Vous me répondîtes : « Vous savez que ça ne veut rien dire ? Un fluide n’est pas un "spectre" »

    Dites-moi donc : Dire que la relation fondamentale de la dynamique prédit l’accélération d’un objet en chute libre, est-ce dire que l’objet qui chute est une accélération ?

    S’il y a une confusion entre un électron et faisceau d’électron, elle n’est pas de mon fait. Thomson, travaillant sur les rayons cathodiques, voulut y voir un agrégat d’électrons, objets corpusculaires de charge négative. Donc, la « découverte » (en fait, l’hypothèse) de l’électron, par Thomson, ne s’est pas fondée sur l’observation d’un seul électron, mais sur l’observation de faisceaux. D’autres voyaient ces faisceaux comme du fluide. Suivez ce lien pour une petite remise à niveau sur le sujet. Vous y lirez que Thomson pensait l’électron comme une structure stable de l’éther, milieu continu.

    Pour le reste : que Neni ! Les probabilités ne furent pas introduites pour ceci ou cela... La fonction d’onde, grandeur continue, a été interprétée comme une loi de probabilité (Ecole de Copenhague). La fonction d’onde préexistait, d’où le nom qu’on a donné à cette fonction. Sinon, on l’aurait nommée fonction de probabilité.



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    ffi 4 août 2017 20:47

    @Gollum
    L’hétérogénéité absolue, comme vous dîtes, n’est-ce pas un autre nom pour l’individualisme ?

    Nous y sommes - en principe. Mais nous n’y sommes pas - en pratique. En effet, les gens ont besoin d’être en société, puisqu’ils ne sauraient produire par eux-même l’intégralité de ce qu’il leur est nécessaire pour vivre. Ainsi, les sociétés se forment naturellement. Il suffit de voir comment les clans se forment lorsque l’on réunit un groupe de gens : par affinité. Donc l’hétérogénéité totale n’est pas un état stable.

    J’ai pris l’exemple de l’Islam, du fait de l’actualité. Mais bien-sûr que le raisonnement n’est pas réservé à un antagonisme culturel autochtone / allochtone. Certes, souvent, l’allochtone, puisqu’il vient d’un lieu lointain, dispose d’une culture particulière, qu’il emporte avec lui. Il peut ainsi y avoir des antagonismes culturels qui se forment par se biais.

    Mais le critère est bien plus général : il y est question des définitions du Bien. Dans une société, il peut très bien se former une idéologie qui entrera en conflit avec les définitions canoniques du Bien de ladite société. Il y aura alors un risque de guerre civile.



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    ffi 3 août 2017 22:08

    @Gollum
    [Le désir du même pour faire la paix]
    Et c’est en effet plutôt fondé.

    En effet, si il coexiste dans une même société des communautés qui ont des définitions antagonistes du Bien, alors c’est une source de conflit, car ce membre-là de cette communauté-là qui pensera agir selon un Bien (tel que celle-là se le définit), sera considéré mauvais par tout membre-ci de cette autre communauté-ci puisque celui-ci verra celui-là agir selon un Mal (tel que celle-ci se le définit).

    Par exemple : si tel groupe humain, qui considère que « tout est bon dans le cochon », que « c’est bon de boire un verre entre ami », que « il ne faut pas faire souffrir les animaux », coexiste avec un groupe qui tient que « manger du cochon et boire de l’alcool, c’est impur » et que « il faut égorger les animaux conscient pour se nourrir sainement », il y a là un antagonisme des définitions du Bien qui engendre la haine entre ces deux groupes.

    Les attentats terroristes nous le montre bien.

    Nos dirigeants, instruits dans la crainte du totalitarisme, furent dans le déni des différences culturelles (qui impliquent donc diverses définitions du Bien). Ils laissèrent ainsi prospérer les situations conflictuelles, qui engendra une société compartimentée, où les diverses parties tendirent à se haïr. Il s’ensuivit logiquement une augmentation de la violence, et une séparation spatiale des diverses communautés.

    Certes, ce n’est pas une violence entre milices armées. Ce sont des crimes “incompréhensibles”, du fait de “déséquilibrés”, pour un “mauvais regard” ou “un refus de cigarette”,...etc. Donc ce n’est pas une guerre, au sens classique. Mais c’est une guerre larvée, et elle rend la vie infernale, d’où la séparation.

    Et alors, la paix, c’est un Bien, et parfois, elle justifie certains moyens... Pour l’avoir, les gens sont prêts à faire la guerre. Mais ce n’est pas du totalitarisme, c’est juste un retour au réel.

    Tout n’est pas relatif. Tout ne nous est pas égal.



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    ffi 3 août 2017 20:45

    @Gollum
    Vous citez : « dans cette conception le fluide continu dont il vient d’être question  »... Artifice mathématique ou pas, je m’en fous. Un fluide est toujours modélisé comme une matière continue. POINT. C’est à ça que je me réfère. Donc quand je dis fluide, ça signifie « à modéliser selon une matière continue ». Que vous vouliez voir, à une échelle inférieure, un fluide comme un milieu granulaire (lequel milieu n’a tout de même pas tout-à-fait les mêmes propriété qu’un fluide, soit dit en passant....), c’est votre lubie, ce n’est pas la mienne. Pour ma part, je m’en tiendrais à la modélisation habituelle.

    [Max born] Oui, il y a eu des débats à la naissance de la mécanique Quantique. D’un coté, les gens favorables aux corpuscules (Born, Bohr, Heisenberg,...etc ;), de l’autre, les gens favorables à l’aspect ondulatoire (Madelung, Bohm, de Broglie).

    Mais une onde dans rien du tout, ça n’existe pas. Et comme la relativité avait évacué la notion d’éther, les premiers ont remporté le consensus.

    Cela dit, ce fut au prix de contorsions intellectuelles rarement vues dans l’histoire. En effet, de toute évidence, la fonction d’onde est quelque chose de continu. Déjà, elle obéit à une équation différentielle, donc... L’astuce, ce qui est un vrai artifice mathématique pour le coup, fut de ne plus la considérer comme une grandeur physique, dans un milieu, mais comme une grandeur statistique, sur un objet. En effet, il y a des fonctions de probabilité continues. [Mais  : « Dieu ne joue pas aux dés »... comme disait l’autre]. Ainsi, la continuité, imposée par les équations, fut évacuée de la matière, pour être transposée au plan probabiliste.

    C’est une voie de recherche, pourquoi pas. Mais la science, c’est aussi un ensemble d’institutions sociales. Or toute institution sociale défend son existence. Et, ce faisant, elle génère des dogmes : En effet, tous ces chercheurs et professeurs qui ont galéré pour apprendre la MQ telle qu’elle est conçue, qui en vivent en l’enseignant, pour eux, il faut qu’elle soit vraie. C’est leur existence sociale, leur travail qui est en jeu. Quelqu’un comme de Broglie, qui n’a jamais adhéré à cette vision statistique, a dû sacrifier sa carrière pour défendre son point de vue.

    Bref : L’interprétation via un fluide continu est une autre piste de recherche possible. Mais le coté consensuel de la science moderne, en vérité une dogmatique soft, l’empêche.

    [électron fluide]

    L’électron a été considéré corpusculaire, suite aux expériences sur les rayons cathodiques. À l’époque, la question se posait de savoir si ces rayons étaient un agrégat de corpuscules ou un fluide. C’est Thomson qui a tranché. Il mesura le rapport de la charge à la masse de la particules. Cela dit, ce rapport de la charge à la masse n’est pas constant. Il diminue avec la vitesse du rayon cathodique. C’est la relativité qui opta pour une variation de la masse.

    Donc, oui, un faisceau d’électron, ça a du sens. C’est ce qui faisait marcher les anciennes télés. Et puis, l’électricité classique considère un fluide électrique... — le COURANT électrique !—

    Maintenant, pour savoir ce qu’est ce fluide, il faut déjà repartir de ce que prédit l’équation de Schrödinger : C’est le spectre de l’hydrogène. Or, ce spectre se mesure dans un tube de gaz raréfié, le tube de Geissler, un genre de tube de Crookes, qui justement produit les rayons cathodiques...

    Maintenant, en général, aujourd’hui, un gaz ionisé, on appelle ça une matière dans un état de plasma.



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    ffi 2 août 2017 23:13

    @Qaspard Delanuit
    Pourtant, au détour d’un lien que j’ai posté, celui au sujet des milieux granulaires, on y apprend qu’un milieu granulaire qui comporte des grains de taille diverse engendre naturellement une stratification lorsqu’il est versé (phénomène de ségrégation)

    Autrement dit, la physique montre que compter des strates ne revient pas à compter le temps, contrairement à ce qui fut initialement cru. Par conséquent, deux fossiles dans des strates différentes peuvent très bien être de la même époque.



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    ffi 2 août 2017 19:52

    @yoananda
    On est plutôt dans les mêmes pistes de réflexion on dirait...

    Voyez les équations de Madelung : c’est une reformulation de l’équation de Schrödinger sous la forme hydrodynamique. Les grandeurs y prennent un nouveau sens : l’amplitude de la fonction d’onde est analogue à la racine carrée de la densité d’un fluide ; la phase est analogue au potentiel de la vitesse hydrodynamique de ce fluide.

    J. Yvon a étendu cette reformulation aux équations de Dirac (cherchez : équations de Dirac-Madelung).

    Ce sont ces reformulations qui ont servi de base au travail de David Bohm.



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    ffi 2 août 2017 19:43

    @Gollum
    Vous dites : « Je ne suis à priori pas contre mais cela va à l’encontre de la façon dont on conçoit un fluide aujourd’hui. »

    Erreur : aujourd’hui, on conçoit un fluide comme un milieu continu. Si jamais vous vous placez à une échelle où vous considérez les molécules chimiques, vous concevrez alors tout un tas de petites billes qui interagissent, et ce ne sera donc plus un fluide que vous concevrez, mais un milieu granulaire.

    Je n’ai pas dit que l’électron était un milieu granulaire, mais qu’il était un fluide. Je n’ai pas dit qu’il était composé de petites billes, mais qu’il était fait de matière continue.

    Est-ce assez clair maintenant ?




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    ffi 1er août 2017 22:19

    @yoananda
    Restons-en là sur la MQ, c’est un autre sujet...

    Sur l’évolution, il est rigoureusement impossible de la prendre sur le fait : Pensez-donc : ce processus est pensé sur des milliers de génération. Tu peux avoir une preuve quand c’est une seule et même chose qui varie, une existence localisée dans un lieu précis qui se transforme à un moment précis, telle pomme qui prend une certaine trajectoire,... etc

    Mais là, on relie des existences diverses, dans des lieux divers, en des temps divers...

    Il y a bien, manifestement, une certaine variabilité dans une espèce, qui fait son potentiel d’adaptation. On pourrait désigner cela comme une évolution intra-spécifique (interne à l’espèce). Mais qu’une créature puisse donner naissance à une créature d’une autre espèce - autrement dit, engendrer une évolution trans-spécifique (au-delà de l’espèce), cela ne s’est jamais vu.

    Après tout, l’homme croise les genres de chiens, de vaches, de cochons, de moutons, de chevaux, depuis quelques milliers d’années déjà. Et bien, cela a toujours donné, au final, des genres de chiens, de vaches, de cochons, de moutons et de chevaux...

    Donc, de visu, les espèces sont stables. C’est ça qui correspond aux faits. Il n’y a pas eu une seule observation de l’occurrence d’une évolution trans-spécifique.

    Si certains affirment que cela existe, c’est qu’ils sont dans l’illusion, une illusion qui fut produite par construction : celle mettre en rapport de filiation des espèces selon leur ressemblance.

    Or, généralement, au bout de l’illusion, il y a le fanatisme. Certains contempteurs de l’évolution guettent déjà l’espèce qui remplacera l’homme, voire agissent pour cela : c’est le courant trans-humanisme. Mais c’est juste des gens qui délirent : ils sont frappés par l’hybris.



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    ffi 1er août 2017 21:40

    @Qaspard Delanuit
    Non, la controverse est venue quand il a rappelé un vieux débat que j’ai eu avec Rounga au sujet de la MQ, voulant y voir une preuve de ma stupidité. J’ai alors rappelé ma position sur le sujet : « ni onde, ni corpuscule, mais fluide ». Il a alors essayé un angle d’attaque - sur un point accessoire, mais il s’est planté.



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    ffi 1er août 2017 21:34

    @Qaspard Delanuit
    La thèse de Gollum, c’est que je suis un débile qui ne comprend rien en physique. Mais bon, c’est pas vrai, c’est quand-même là-dedans que j’ai fait mes études.

    Pour Gollum, il faut bien que je sois débile pour ne pas croire à la théorie de l’évolution. Ben, non. Je sais ce qu’est une preuve scientifique. Je sais ce qu’est une théorie. On peut toujours agencer des éléments pour construire une théorie, par construction, mais ça ne prouvera jamais rien. De plus, quand un principe de base de la théorie se montre faux (En vérité, les strates géologique n’indiquent pas le temps), ça remet toute la théorie en cause.



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    ffi 1er août 2017 21:24

    @Qaspard Delanuit
    Ça fait juste une semaine que je rame pour lui faire comprendre la notion de particule en méca flu...



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    ffi 1er août 2017 21:20

    @Qaspard Delanuit
    Il m’a lancé sur la MQ. Mais il n’a pas les définitions de base pour en discuter.



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    ffi 1er août 2017 21:19

    @Gollum

    Vous écrivîtes, le 23 juillet : « Eh bien non ça ne marche pas comme ça. Un fluide est bien constitué de microbilles, de particules »

    Je vous répondis, le 27 juillet : « Si Euler a bien introduit la notion de particules fluides, celles-ci sont des volumes fictifs »

    Vous me répondîtes, le 28 juillet : « Le gros problème, voyez vous, c’est qu’il n’existe pas de fluides sans particules »

    J’insistai, le 28 juillet : « Les particules qui y sont distinguées sont des volumes de fluide ficitifs. »

    Vous réécrivîtes, le 29 juillet : « Au niveau macroscopique un fluide est continu. Au niveau microscopique il est composé de particules ».

    Je répépétai, le 30 juillet : « Or, la définition du terme particule, en mécanique des milieux continus, c’est celle que j’ai donnée. C’est un volume élémentaire que, mathématiquement, l’on fait tendre vers 0, ce qui sous-entend donc qu’on modélise une matière continue, infiniment divisible. »

    Enfin, vous citâtes wikipédia, le 1er août : « 
    L’hypothèse des milieux continus consiste à considérer des milieux dont les propriétés caractéristiques, c’est-à-dire celles qui nous intéressent — densité, élasticité, etc. — sont continues. Une telle hypothèse permet d’avoir recours aux outils mathématiques reposant sur les fonctions continues et/ou dérivables. En pratique, cela revient à considérer que le volume élémentaire de matière  ?? ...etc »

    cf particule fluide : volume élémentaire de l’échelle mésoscopique (et pas microscopique !). Vous n’utilisiez pas la bonne définition du terme....

    Vous vous trompâtes, mon cher, car vos dernières références contredisent vos propos depuis une semaine... En revanche, ils confirment les miens, qui n’ont pas changé d’un iota depuis le début. Ce n’est pas de la psychorigidité, c’est que ce que j’ai dit est vrai. Si vous avez fluctué, c’est que ce vous disiez était faux.



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    ffi 1er août 2017 20:45

    @Gollum
    Je l’ai déjà écrit plusieurs fois (cf ci-dessus). L’introduction du principe atomique a entraîné des contradictions, non seulement en physique, mais encore en mathématique (-> la capacité d’utiliser des fonctions continues).

    Il a fallu aux scientifiques justifier cette contradiction, et ils se sont beaucoup creusés la tête à ce sujet, ceci entre la fin du XIXe siècle et la moitié du XXe siècle. D’ailleurs, la dualité onde-corpuscule participe de cette justification, et elle prend acte que le principe atomique ne peut être établi en toute cohérence.

    Les auteurs de wikipédia ne font rien d’autre que tenter de justifier cette contradiction, à l’image de ce qu’ont fait les scientifiques des deux siècles passés, troublés qu’ils sont par l’écart entre la vulgarisation usuelle (l’atome, les molécules, les corpuscules), et les modèles en vigueur dans ce domaine (un milieu continu).

    Bref, avec toutes les références que vous avez lu, vous avez donc bien la preuve que pour modéliser un fluide, on considère un milieu continu (bien que, en principe..., à une échelle plus petite,... etc)

    Ainsi vous devriez comprendre ce que je disais, en disant que l’électron est un fluide : je disais que l’électron est modélisable comme un fluide selon un milieu continu. Mais, à la différence avec les fluides usuels, c’est un fluide microscopique : Ainsi, les particules qu’on distinguerait dans l’électron, pour les besoins d’une analyse, ne seraient toujours que fictives. C’est bien pourquoi la justification de Wikipédia, au sujet des fluides macroscopiques, ne s’applique pas.



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    ffi 31 juillet 2017 23:23

    @Gollum
    Si le cadre général de la mécanique c’est la possibilité de faire tendre vers 0 des grandeurs, c’est précisément que ce cadre général fut fondé sur des grandeurs continues. En mathématique, le passage à la limite, dans le cadre d’une dérivation, n’est possible, sans ambigüité, que opéré sur une fonction continue.

    Or, il n’y a qu’une matière continue qui permette de modéliser des grandeurs continue. C’est bien ça l’embrouille qui suivit l’introduction du principe atomique, au XIXe, qui explique nombre d’efforts ultérieurs.

    Ne comprenez-vous pas que pour tendre vers 0, il faut diviser par l’infini ? Une matière infiniment divisible, c’est une matière continue. Les grandeurs associées à une matière continue sont continues.

    Quant au terme de Particule, vous n’appliquez pas la bonne définition. Dans le domaine général de la mécanique, fondé aux XVII et XVIIIe siècle, l’idée d’atome n’avait pas cours. Par exemple, Euler, précurseur de la mécanique des fluides, utilisait bien le concept de particule, mais au sens de minuscule partie, que l’on peut faire tendre vers 0, précisément parce que la matière est infiniment divisible, donc continue. Euler est mort en 1783, donc avant l’introduction de la théorie atomique. Ce concept de particule est défini comme un volume fictif infiniment petit.

    Pour illustrer cette définition, je vous citerai, par exemple, ce lien http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/article-le-comportement-des-gaz-d-une-limite-a-l-autre-21799.php :

    « 

    Pour comprendre ce passage, encore nommé limite hydrodynamique, détaillons la façon dont sont établies les équations hydrodynamiques. On considère un petit élément de volume de gaz comme une particule fictive dont l’évolution est régie par la mécanique classique. En appliquant les principes de conservation de la masse, de l’impulsion et de l’énergie, on choisit une équation qui décrit les interactions de cette particule fictive avec les éléments de volume voisins. Elle fait intervenir des grandeurs macroscopiques comme la température, la vitesse ou la densité du petit volume de gaz. Le plus délicat est de rendre compte des forces de frottement entre les particules fictives et de la pression. En faisant ensuite tendre la taille des éléments de volume vers zéro, on obtient des équations différentielles qui décrivent le comportement du fluide en chaque point à l’aide de paramètres macroscopiques.

     »

    Je suis tenace, car je sais ce que je dis et car je sais que j’ai raison. J’aime beaucoup l’histoire des sciences et j’ai étudié tant la physique classique que moderne. Toi, tu prends la science à l’envers. Il faut prendre la science dans l’ordre chronologique, mais toi tu verses dans l’anachronisme car tu prête une définition moderne à un terme dans un domaine où ce terme a gardé sa définition classique. À ta décharge, c’est une confusion relativement courante, due à la réutilisation, sous une définition différente, d’un même terme.

    Je dis que l’électron est fluide, car l’équation de Schrödinger est reformulable en équation de type hydrodynamique (cf équation de Madelung), ce qui donne un contenu classique aux grandeurs impliquées (densité & potentiel de vitesse versus amplitude de densité de présence & phase d’on ne sait quoi).