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Revenir au paganisme où pour penser chaque relation de cause à effet, il faut inventer une histoires entre des Dieux ? Bizarre comme suggestion. D’autant plus que certains paganismes pratiquaient le sacrifice humain...
Mais le paganisme, ça reste un terme générique, qui recoupe tout un ensemble de religions très diverses, voire contradictoires entre elles, dont on aura, de toute façon, au mieux des connaissances lacunaires, au pire une vision fantasmagorique.
Pour en revenir à la vidéo, le gars nous fait juste une analogie foireuse entre je le cite "la racaille de banlieue" (terminologie que je trouve ignoble) et les premiers chrétiens...
Il plaque ses fantasmes sur le monde d’aujourd’hui sur un monde passé qu’il réinvente à sa sauce pour l’occasion.
C’est très malin, puisque ce monde passé a irrémédiablement disparu, aucune réfutation incontestable ne peut prendre prise : le débat tournerait nécessairement à un duel sur ce qu’on imagine d’un passé révolu.
Mais en vérité, l’analogie qu’il y a est bien plus simple au fond, elle est passionnelle et tient en une simple phrase qui ne mérite pas tant de discours
Ce monsieur hait le christianisme, comme il hait la ’racaille de banlieue’. L’analogie est par la haine.
Ainsi, puisqu’il est question de ses propres états d’âme, dont il témoigne les dérangements, et c’est vrai que ressentir de la haine c’est pénible, je le comprends, surtout quand on est dénué des moyen de s’en guérir, je lui laisse voir ça tout seul avec sa conscience propre, une tranquille nuit d’été. Bisous.
Les grecques ont porté haut l’art des concepts. En revanche, ils n’ont pas eu cette idée lumineuse de tracer des trajectoires dans le temps, et d’y appliquer les lois de la géometrie... Il fallut attendre le 14e siècle et l’évêque de lisieux, Nicolas Oresme, de la Sorbonne, en pleine scolastique, pour que cette révolution scientifique advienne. Ce brave homme avait déjà démontré que la croissance linéaire de la vitesse impliquait une accélération constante. Il avait même écrit que le géocentrisme n’était qu’une hypothèse, héritée des Grecs (Aristote). La seconde révolution est venue de Pierre de Fermat, au xvii, avec son génial algorithme d’adégalisation sur les courbes, qui aboutira au calcul Différentiel de Leibniz, et achèvera ainsi l’art de déterminer les quantités. Les Gallilée et les Newton sont largement des imposteurs. L’histoire ne retient hélas que ceux qui font le plus de tapage. Mais ce ne sont jamais ceux-là qui inventent, car trop occupés à se mettre en avant.
C’est le nominalisme Anglo-Saxon qui l’a emporté, et il nous a fait rerentrer Aristote par la fenêtre, tout imbu de taxonomie qu’il est.
La science moderne est toute embrouillée.
Quant aux doctrines politiques, elles suivent toutes le même paradigme : la lutte, la concurrence entre des substances opposées, selon la croyance du conflit créateur. C’est du manichéisme et cela résulte de la Gnose.
L’occident est aujourd’hui d’une science nominaliste et catégorique, comme d’une politique manichéenne et gnostique. Vous trouvez que ça fonctionne bien ?
Quant au retour au paganisme, les Nazis l’ont déjà tenté...
Bien sûr qu’il faut croire au catholicisme, c’est notre patrimoine. Sa réussite insolente, malgré son apparente fantaisie, reste un mystère pour tous ceux qui s’enorgueillissent encore de l’excellence de la pensée scientifique et politique moderne tout en constatant malgré tout son marasme...
Les choses sont très simples : depuis que la pensée nominalo-aristoto-manichéo-gnostique de l’empire anglo-saxon a pris les rènes en occident, l’occident sombre dans le marasme et la décadence.
Quelques infos intéressantes. Cependant, il récite encore trop sa leçon classique d’économie, avec un long passage introductif sur les thèses d’Adams Smith (du XVIIIe siècle !)... Ces thèses qui me semblent le point de départ (et de justification) de toutes les dérives ultérieures en la matière...
La conception de la monnaie qu’il nous présente se perd donc dans les nuées obscurcies du profond brouillard idéologique de l’impérialisme Britannique.
Il rate le principal. La monnaie a bien une contrepartie dans le réel. Ce n’est pas si compliqué. En tant que moyen d’échange de biens dans la société, la monnaie a deux faces :
. De ce point de vue, la monnaie est directement lié au droit. C’est un droit d’avoir, crucial, car il nous permet finalement d’exister. Par exemple, notre société actuelle lie en partie la monnaie au simple fait d’avoir la dignité d’homme. Les droits sociaux viennent comme des allocations de sommes monétaires. Au moyen-âge, acquérir la dignité de noblesse venait toujours avec des rentes assurées sur le domaine donné en apanage. L’étalon de la mesure de la qualité des Biens produits dépend éminemment de la culture de la société.
Et c’est ce qui assure leur domination sur le travail de tous les peuples du monde. Une preuve de cette pertinence du lien qui lie la monnaie à l’énergie est qu’on constate systématiquement une corrélation entre variation du PIB et variation de la consommation d’énergie.
La monnaie actuelle est déconnectée de la réalité, sa valeur ne reposant sur aucune mesure fiable (le paiement du pétrole en dollars n’étant qu’une manière de domination). Par conséquent, le niveau des monnaies fluctuent au gré des spéculations. Il est ahurissant de promouvoir le libre-échange entre des zones économiques dont les niveaux de salaires n’ont rien à voir. Quant à l’aspect justice sociale de la monnaie, il est également en voie de disparition, puisque la liberté d’échange des capitaux permet d’échapper, grâce à diverses lessiveuses d’argent sale via les paradis fiscaux, comme à l’anonymat du contrôle des capitaux, à toute possibilité de régulation de la qualité des droits acquis sous forme de signes monétaires. La monnaie actuelle est frelatée. Elle ne correspond à rien de pertinent, ni socialement, ni physiquement. Elle permet tant d’accumuler des faux droits que de compter des richesses illusoires.
La monnaie est un aspect crucial de nos sociétés. C’est bien dommage que la réflexion dans les cercles de la recherche en France soit tellement rudimentaire et convenue. David Cayla récite bien sa leçon des doctrines académiques, mais ça ne suffit pas.
@méditocrate Elles ne sont responsables que de leur Bilan comptable. C’est le principe du libéralisme économique.
Chacun cherche son pognon, et << POUF >>, par miracle, la société devient prospère et tout le monde il est gentil.
Hmmm. La société tient par le juste. L’argent est un droit d’avoir. Mais ce droit doit être juste. Juste, d’un point de vue physique, où l’argent doit représenter une énergie. Juste d’un point de vue social, où l’argent doit représenter la contrepartie de ce que l’on a donné à la société.
Cette justice sociale de l’argent ne peut s’apprecier qu’au sein d’une juridiction particulière, ce qui justifie le protectionnisme.
C’est une question de solidarité nationale : Autant que possible, les biens consommés en France doivent être produits en France.
Mettre un bulletin dans l’urne pour voter pour le candidat de son parti préféré, c’est comme mettre un billet dans la caisse pour acheter le produit de sa marque fétiche.
Bienvenue au supermarché électoral, avec sa profusion de gadgets issus du libre-échange démocratique.
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