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Les dessous de la banque centrale fédérale américaine - FED

La réserve fédérale américaine (terme trompeur) est une structure bancaire privée.
 Après avoir vu ce film de 40 mn, on comprend de suite, l’intérêt d’une banque centrale.
1- Pour l’oligarchie financière s’ est un instrument de domination monétaire.
2- Pour le gouvernement fédéral, c’est un moyen d’augmenter les prélèvement discrètement sans accroître les impôts.
3- Ce système monétaire provoque le glissement inexorable des sociétés d’un régime aristocratique, monarchique, républicain ou démocratique vers un régime ploutocratique.

La ploutocratie : (du grec ploutos : richesse ; kratos : pouvoir) consiste en un système de gouvernement où l’argent constitue la base principale du pouvoir.

Avec le recul, on constate que les similitudes entre la FED et la BCE sont frappantes.
Dans les deux cas :
- ces banques fédérales privées déterminent le taux directeur,
- ces banques dites indépendantes des pouvoirs publics ( hors de contrôle ) décident de l’émission arbitrairement d’émettre de la monnaie,
- ces banques prêtent aux banques dites secondaires à des taux bien inférieur que les sommes prêtées par les banques secondaires aux Etats, collectivités, entreprises et particuliers.....
- Tout comme aux Etats-Unis, depuis le passage à l’euro et la mise en place de la BCE, tout à chacun a pu constater une hausse de l’ inflation, autrement dit une diminution du pouvoir d’achat, un impôt déguisé que les politiques attribuent à la crise. Mais de crise économique, il n’y aurait pas eu sans crise financière. Les Etats-Unis, les pays de la zone euro ont creusé la dette publique pour sauver les banques. Conséquence, la BCE notamment, a créé énormément de monnaie ( planche à billets) pour racheter les bons du trésor des pays hyper endettés de la zone euro.   
 

La 2ème partie va droit au but pour décrire l’omnipotence monétaire d’une banque centrale. Il se dit que la sortie de ce documentaire aurait fortement déplu au directoire de la FED.

 

VIDEO 1

 

 

VIDEO 2

 


 

 

VIDEO 3

 


 

Tags : Economie Etats-Unis




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9 réactions à cet article    


  • 1 vote
    arpontar 18 juin 2011 10:00


    IL YA TROP DE GROS BANQUIERS QUI SONT POLITIQUES OU ACHETENT NOS POLITIQUES

    SG....BNP...GOLDMAN SACHS LEHMAN BROTHERS...ET D AUTRES VERS NEWYORK


    • 2 votes
      leviathan1 leviathan1 18 juin 2011 13:04

      Pour en savoir plus sur la Réserve Fédérale, visionnez également :
      http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/les-racines-anglo-saxonnes-du-30517


      • 1 vote
        erias 18 juin 2011 14:23

        Les vidéos sur la Fed et la création monétaires ne sont pas toujours très bien faites mais cette vidéo est très intéressante. Partiale, bien entendu mais intéressante. Juste un petit point néanmoins : le retour à l’or ne met pas un terme aux périodes d’expansion et de récession. Ce retour ne permettrait pas non plus d’en adoucir les effets. Au contraire : au 19° siècle les cycles économiques étaient plus marqués qu’aujourd’hui et comprenaient notamment des périodes de récession (croissance négative) de plusieurs années d’affilée. C’est facilement compréhensible : dans un monde où la monnaie est stable, la variable d’ajustement est l’économie réelle (les salaires, le temps de travail, le niveau de production etc.).


        • vote
          Thorms 18 juin 2011 18:51

          Disons que je préfère que les cycles d’expansions et de récessions soient "naturel" que provoqué par la volonté d’un seul homme.


        • 1 vote
          QaviQeQuarQo davideduardo 18 juin 2011 19:53

          il ne faut pas tout mettre dans le meme sac et arreter de diaboliser l interventionnisme keynesien. Cela depend juste de quelle maniere l etat intervient dans la monnaie :


          -dans l economie neoliberale actuelle, l etat crée de l inflation en émettant de la monnaie pour la donner aux banques, lésant ainsi le peuple, les entreprises dans leur pouvoir d achat.

          -dans l économie socialiste, gaulliste (...), l´état créait aussi de l´inflation en émettant de la monnaie, mais cette monnaie servait aux financement publiques : fonctionnaire, aides sociales, politiques de grands travaux.
          Le peuple ne perd pas son pouvoir d´achat car les salaires était indéxés sur l´inflation.
          Seuls les rentiers y perdaient au change, voyant leur pécul se déprecier aussi vite que l´inflation filait vers le haut, les forcant ainsi réinjecter leur argent dans le circuit économique.


          je ne crois pas que le retour pur et dur a l étalon or soit la meilleur solution, mais plutot un retour a une saine économie keynésienne avec tout ses outils de controle (glass stegall, controle des flux financiers, et surtout, oui, une récupération des banques centrales) 

          • vote
            Thorms 18 juin 2011 20:49

            Serait-ce viable d’avoir plusieurs monnaies dans une même zone économique ? Par exemple, avoir une monnaie basée sur l’étalon or et une monnaie "keynésienne" ?


          • 1 vote
            erias 18 juin 2011 22:58

            Indexer les salaires sur l’inflation ne suffit pas car la hausse des prix déprécie les pensions des retraités et l’épargne. Les économies que vous avez accumulées fondent. Cela concerne les "rentiers" mais marginalement en fait : les gros spéculateurs s’en sortiront sans problème. Ils incorporeront l’inflation aux taux d’intérêt exigés et se referont très vite, mais le petit épargnant qui a mis de côté pour avoir un apport pour sa maison ou, tout simplement, pour se protéger contre un éventuel coup-dur, lui, sera frappé de plein fouet. Les commentateurs de cette vidéo ont raison de dire qu’une monnaie stable est une monnaie pour le peuple. Quand les prix changent, le pouvoir d’achat de toutes les formes de revenu change et là tout le monde va essayer de pousser son revenu vers le haut pour protéger son pouvoir d’achat. Dès lors le problème est simple à comprendre : ceux qui y parviendront seront ceux qui ont le plus gros pouvoir de négociation (grandes fortunes plus que petits revenus, grosses firmes plus que leur petits sous-traitants, chefs d’entreprises plus que les salariés etc.). L’inflation accroît les inégalités.

            Quant à qualifier l’économie actuelle de néo-libérale, je serais plus que nuancé. Des centaines pour ne pas dire des milliers de lois ont été votées pour en arriver là. La forme actuelle du capitalisme n’a rien à voir avec une espèce d’évolution naturelle du marché qui nous montrerait les limites d’un libéralisme sans contrôle. Bien au contraire, ce que nous avons est le résultat de politiques délibérées de la part de nos gouvernements. Aujourd’hui, pratiquement un euro sur deux de richesse produite est filtré par l’Etat pour être soit redistribué soit intégré à son budget. On est loin, très loin de la pseudo société ultra-libérale que certains croient voir. Jamais l’Etat n’a été aussi puissant qu’à l’heure actuelle. On est juste en train de voir le résultat de cette puissance. L’Etat n’est pas une entité macroéconomique bienveillante : il est constitué d’hommes et donner trop de pouvoir à trop peu d’hommes conduit à ce que nous voyons aujourd’hui. Une politique de copinage où l’Etat travaille pour enrichir 1% de la population, le 1% qui compte et renvoie l’ascenseur non pas à l’Etat en tant qu’institution mais aux politiciens à titre personnel qui servent ces 1%. Les déficits budgétaires qui devraient, dans une logique keynésienne, aider à accompagner des politiques de sortie de crise sont en réalité un moyen, non pas de résoudre les problèmes, mais justement d’éviter de le faire. Des chômeurs ? Donnons leur des subventions. Des faillites bancaires ? Sauvons les banques. Mais quelle politique structurelle pour avoir une économie plus dynamique créant davantage d’emplois ? Quelle politique pour éviter les dysfonctionnements de la finance moderne ? A coups de déficits, nous maintenons sous perfusion un système moribond et le jour où nous serons vraiment face au mur et qu’il faudra restructurer en profondeur, nous n’aurons même plus la possibilité de recourir à la dette car on aura tiré sur la corde jusqu’au bout. En théorie, un Etat régulateur pourrait être la solution, mais en pratique, en lui conférant trop de pouvoir on a créé un monstre et c’est ce monstre qui est à l’origine de la situation actuelle et qui travaille en ce moment même pour perpétuer et accentuer encore ce capitalisme dénoncé comme ultra-libéral mais qui est en réalité d’origine "ultra-étatique".

          • vote
            QaviQeQuarQo davideduardo 18 juin 2011 23:45

            Tout a fait d accord avec vous sur le mot "neoliberalisme" qui n est pas tres approprié pour la politique actuel inicié par l ecole de chicago et milton friedman. Cest pourtant le nom que l on lui donne.

            Dans la critique de ce "néoliberalisme" se retrouve parfois les marxistes et les vrai libéraux (ceux de l école autrichienne) pour les meme diagnostiques mais pas les memes solutions.
            Pour les américains, alergiques au socialisme, la vrai alternative politique se trouve chez ces vrai libéraux représenté par Ron Paul.
            Pour les élus, il est plus de dur de gérer une politiqe keynésienne saine sans tomber dans les recession, hyperinflation et compagnie...ou les grosses corruptions. Les exemples sont légions au 20eme sicecle.

            Elle reste malgré tout la politique la plus juste qu on ait trouvé jusqu a maintenant, mais doit etre tres bien encadré :
            l etat doir rester fort et indépendant des grosses firmes et des banques, pour ne pas favoriser les plus fort lors des négociations patrons-salariés, grosses firmes sous-traitants ou les renflouments de banque ...)

            Dans la politique autrichienne-etalon or, viendrait des périodes de déflation, (si la production d or est moins rapide que la croissance) avec les crises sociales qui s en suivent.

            Et les vrais libéraux ne parlent jamais non plus de répartition social, laissant a l état le seul pouvoir policier et militaire.

          • 1 vote
            QaviQeQuarQo davideduardo 18 juin 2011 22:47

            disons que ca annule le pouvoir de la "bonne planche a billet" (celle qui agit comme un impot invisible sur la rente), car tout les rentiers chercheront cette nouvel monnaie.

            Pendant les 30 glorieuses, le dollars rataché a l or , par définition se dévaluait moins que le franc.

            Les rentiers choisiraient automatiquement a épargner uniquement dans cette monnaie. ( comme au venezuela avec les dollars)
            c est pour cela que ce type de politique s exerce avec des controles des flux financiers stricts.

            Mais le bon coté, c est qu une monnaie etalon or en international évite les trop grand abus inflationiste.
            En ce moment, on a jamais créé autant de monnaie, mais c est beucoup moins visible que pendant les 30 glorieuses car toutes les monnaies se dévaluent en meme temps n etant ratachées a rien.


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