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Accueil du site > Actualités > Société > GPA & PMA & Le rôle du père ?

GPA & PMA & Le rôle du père ?

Toujours à l’affût d’interactions intéressantes je profite d’une petite soirée en semaine afin d’aborder un groupe mixte de trentenaires.

- Alors, cette PMA pour les femmes seules ou homosexuelles, qu’en pensez-vous ?

Les deux garçons observèrent les filles d’un air gêné, en fait, ils ne se connaissaient que depuis cette soirée, certaines conversations étaient donc à proscrire. Dès lors, ils adoptèrent la posture d’observateurs passifs et neutres.

Au contraire des dames qui s’en donnèrent à cœur joie, dont une qui était tout particulièrement en forme.

- C’est une très bonne chose, répliqua-t-elle. Une femme n’aura plus besoin d’un homme pour avoir un enfant, je ne vois pas le problème.

- Penses-tu qu’un père ne soit pas utile à un enfant ? lui demandai-je.

- Ce n’est pas pire qu’un père absent, l’important c’est l’Amour !

- L’Amour c’est important, répondis-je, mais ça ne fait pas tout dans la psychologie d’un enfant. Une famille, c’est aussi un équilibre entre deux polarités différentes et complémentaires, le père n’est pas une mère comme les autres.

- Et les pères violents ? Ceux qui abandonnent leur famille, qui ne paient pas leur pension, deux femmes peuvent être un meilleur compromis et l’enfant peut obtenir une image d’un père de substitution auprès d'une de ces femmes ou d’un autre homme par exemple.

- Ok, il y a des accidents de vie, lui lançai-je, surtout dans notre monde moderne basé uniquement sur le désir. On s’amourache, on ne s’aime plus, on se sépare, on a le choix (enfin certains aux dépens des autres dans les faits) et les enfants en pâtissent. Mais ça reste des accidents de vie. Alors que là, on industrialise un processus, voire même on l’incite via le remboursement par la sécu. Regarde, juste en Espagne, la PMA c’est un marché de 350 Millions € par an rien qu’avec les Français. Ces frais sont dorénavant remboursés par la Sécurité Sociale tout en restant en France, ça va créer un effet d'aubaine, tu imagines bien que les cliniques privées vont se frotter les mains, c’est clair. (Progressisme et business font souvent bon ménage).

Elle me sortit de ma frénésie logorrhéique :

- Je suis pour la LIBERTÉ de choix, c’est un DROIT, il n’y a pas de raison qu’une femme ne puisse pas faire d’enfant seule depuis qu’elles sont indépendantes et qu’elles s’assument totalement. C’est du patriarcat ton discours, il faut évoluer un peu mon grand, s’offusqua-t-elle.

- Échaudé, J’usai du « Manterrupting » (je n’aurai pas dû) : Mais non ! Moi aussi je suis pour la liberté de choix, sexuelle, de genre ou autre, mais ça n’implique pas une tierce personne et surtout pas un enfant qui ne peut pas choisir. Même si la famille traditionnelle n’est pas le contexte parfait, on essaie tant bien que mal de maximiser les chances de bonheur du gamin non ?

La passion de la conversation fit place à une légère tension, l’effet de la bière n’arrangeait rien.

- De quoi tu parles, TOUTES LES ÉTUDES, TOUTES !! prouvent qu’un enfant élevé par un couple homosexuel s’en sort aussi bien voire MIEUX que par un couple hétéro ! Ce n’est pas un handicap à ce que je sache d’être homo !

Hein quoi ? De quoi parle-t’elle pensai-je, un handicap ? j’étais abasourdi, ce n’était pas mon propos. Le rouleau compresseur idéologique m’était passé dessus.

- Peut-être, dis-je calmement, mais on n’a pas vraiment de recul, nous ne sommes pas dans une sitcom américaine. La petite peluche attendrissante va grandir et la différence n’est pas toujours un avantage dans une cour de récréation, imagine les insultes, enfant de PD ! ta mère lécheuse de …. Et il y a aussi le problème d’identité, de modèle ? Les psys vont faire fortune dans 20 ou 30 ans

- Ce n’est pas parce qu’il y a des c… qu’on ne peut pas faire d’enfant ! Et toi, tu ne serais pas un peu reac, genre « La Manif pour tous » hein ? dit-elle d’un ton ironique.

- Absolument pas ! Je cherche juste à confronter les idées c'est tout et …

- Oui c’est ça ! interrompit-elle le petit sourire moqueur en coin, ça sent le patriarcat conservateur.

Je me tus, certains aiment comme ils détestent avec générosité apparemment, mon exclusion n’était plus très loin si je continuais à argumenter.

- Mais non les filles ! fit avec un sourire une de mes connaissances derrière moi, il anime des trucs philo, il est sympa, il aime bien parler.

L’atmosphère se détendit quelque peu, mais ça n’avait pas suffi, doucement le mur de l’exclusion se consolida, je me retirai discrètement pour rejoindre ailleurs une conversation plus légère.

Le lendemain, après réflexion, je me suis aperçu que cet échange était plus de l’Éthique contre de la passion que de la philosophie, avec le recul, ce n'était pas si simple en définitive.

Si l’homme occidental moderne (je précise bien) semble rechigner de plus en plus à se reproduire, son comportement dû en partie au manque de place et de moyen, aux lois « famillicides » (oui moi aussi j’invente des mots ;) et à la précarité des unions, la nature « schopenhauerienne » cherche toujours un chemin pour subsister, elle stimule de manière incessante nos concitoyennes promettant un flux d’ocytocine ininterrompu provoqué par un nourrisson avec deux grands yeux pleins d’amour.

Dès lors, si le couple hétérosexuel n’est plus d’actualité, une lente mutation s’amorce vers un mode de reproduction monoparental, même si des effets collatéraux sont à craindre. Toutes les voies possibles seront explorées afin de faire perdurer l'espèce, au pire, la méthode initiale reviendra sur le devant de la scène si elle demeure plus performante ou si l'autre s'avère complètement bancale.

Par contre, une autre boite de pandore s’entrouvre, la future marchandisation des gamètes.

Cet eugénisme à pas feutrés permettra de sélectionner le meilleur profil génétique possible (en fonction des modes ?). Déjà disponible aux États-Unis, marché très prometteur, ce procédé s’insinuera doucement comme la norme dans la société via le capital marchand qui n'en rate jamais une. Des profils génétiques triés sur le volet seront bientôt disponibles sur internet avec les certifications nécessaires, mensuration, QI, origine…et tarifs en fonction de la qualité.

ref : https://iatranshumanisme.com/2016/04/21/bebe-sur-mesure-arte-reportage/

« Mais non, ça n’arrivera jamais, comités d’éthique, politique etc. »

- Bonjour, je suis le lobby des bébés sur mesure, marché de plusieurs centaines de milliards € . Combien ça coute pour transformer « eugénisme « en « une chance pour tous » ? et l’affaire sera réglée.

De plus, si suffisamment d’individus augmentés naissent dans un pays promouvant ce type de reproduction, il y a de fortes chances que les autres devront suivre sous peine d'être à la traine face à une nation composée de citoyens bien plus performants.

En outre, on peut imaginer que dans le futur, étant donné que le père n’est plus reconnu comme indispensable, la mère pourra aussi disparaitre au profit de « robots parents » infaillibles EUX.

***
 
  • Voici une vidéo portant sur l’utilité d’un père :

  • Une autre vidéo présentant un débat sur l’adoption de loi de bioéthique :

  • Micro trottoir intéressant, "pour ou contre la PMA ?" : 

  • Une vidéo sur les modes de reproduction à venir :

Tags : Famille GPA PMA




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11 réactions à cet article    


  • 2 votes
    gorguetto gorguetto 26 octobre 2019 11:12

    L’avenir est à l’utérus artificiel. Et au train où vont les choses, le fascisme s’installant de façon insidieuse, les futurs "bébés" seront des trucs sans papa, sans maman, que des assemblages hypersélectionnés de gamètes ou de cellules préparées pour la reproduction ou le clonage, qui seront fécondées in vitro, et transférées ou glisées dans une poche plastique branchée à des tubes (?) et remplies d’un liquide amniotique où le petit être se développera. Ce sera un utérus artificiel.

    En contrepartie, il sera formellement interdit de faire des enfants par les voies et "l’équipement" naturel. Tout cela appartiendra au passé. Les organes sexuels ne serviront qu’à s’amuser, se soulager mais en aucun cas à procréer. En cas d’accident, fort peu probable, car des tas de mesures médicamenteuses seront imposées pour éviter ces "saletés" non hygiéniques, aléatoires et fort coûteuses.

    Donc, plus de papa, mais aussi plus de maman, personne n’a gagné que le rationalisme absolu.

    Voilà enfin un monde parfait qui nous est promis. Un but partout, balle au centre.

    J’espère que cette perspective, vous réjouit pleinement, et il faut que ce soit comme cela, sinon vous serez rejetés..... dans les lymbes que le pape a dit ne pas exister. Comme il se trompe. Tout se perd, même l’infaillibilité papale. Allez plus que 25 ans maximum et on y est, soyez patients. Tout vient à point à qui sait attendre.


    • 1 vote
      louis 26 octobre 2019 12:06

      @gorguetto
      Vous ,vous réfléchissez aux conséquences que peut produire ( et produira puisque petit a petit l’oiseau fait son nid c’est bien connu ) une telle loi dans l’ avenir , je ne suis pas certain que les députés qui l’ont votée , aient tout simplement réfléchi parce que c’est évident qu’ ils ont mis le doigt dans l’engrenage,


    • vote
      CoolDude 26 octobre 2019 13:14

      @gorguetto

      En contrepartie, il sera formellement interdit de faire des enfants par les voies et "l’équipement" naturel.

      Si on en possède encore...


    • vote
      maQiavel maQiavel 26 octobre 2019 14:10

      @gorguetto

      Votre prospective est juste jusqu’à un certain point, en effet les technologies permettront la production d’humain dans des centres spécialisés ( comme dans le meilleur des mondes) sous le patronage du marché et de l’Etat, ce qui aboutira concrètement à la fin de la notion même de filiation, ce qui n’est arrivé à aucune époque et dans aucun contexte culturel depuis que notre espèce a fait son apparition, ce serait un saut anthropologique sans précédent. Seulement je ne crois pas que ça ira jusqu’à l’interdiction de faire des enfants naturellement. Ce n’est pas impossible mais à mon sens cette mesure coercitive serait difficilement applicable, même dans un contexte de surveillance de masse généralisée, il y’aurait trop de révoltes et de contestations, et ça pourrait devenir à terme trop couteux pour le système. A mon avis, le pouvoir va user d’une contrainte beaucoup plus subtile et acceptable qu’une interdiction directe et brutale :

      -Il commencera par arguer que nous sommes tous égaux devant la loi.

      -Cette égalité concerne aussi les enfants, bien évidement. Il ne peut donc pas exister de régimes juridiques différents pour les enfants nés naturellement et ceux nés artificiellement, cette inégalité sera présentée comme inacceptable.

      - La législation évoluera donc dans le sens de l’égalité. Concrètement, ça veut dire la fin de l’autorité parentale pour les enfants nés naturellement ( puisque par définition, ceux qui sont nés artificiellement n’ont pas de parents ). Pour pouvoir élever leurs enfants et conserver un semblant d’autorité parentale, les parents devront remplir une série de critères qui les mettront sur un pied d’égalité avec les centres de production.

      -Seulement dans un contexte de pauvreté généralisé, seuls les riches pourront remplir ces critères. Le coût sera tel pour la masse que les parents, décontenancés, réclameront d’eux-mêmes l’aide de l’Etat, qui leur recommandera de remettre leurs enfants dans les centres ( au début avec des aménagements du genre " l’enfant peut revenir au domicile parental le weekend ou pendant les vacances"). Les parents délaisseront ainsi leur progéniture d’eux-mêmes et le principe d’égalité, bien évidemment présenté comme légitime, sera respecté dans le consentement général.

      -Pendant ce temps, les parents des classes inférieures qui persisteront à élever leurs enfants malgré les coût évolueront dans un contexte social hostile du fait d’une propagande intensive les désignant comme des réactionnaires irresponsables et sectaires mettant en péril le bienêtre de leurs enfants. Ces derniers en grandissant pourront exiger de se séparer de leurs parents pour être inséré dans les centres, car séduit par les programmes médiatiques montrant à quel point ces centres sont formidables. Leurs parents n’auront d’autres choix que d’acquiescer et jureront, au regard de l’ingratitude de leur progéniture, de ne plus jamais engendrer.

      Le chemin est plus long mais au final, on arrive au même résultat sans révoltes et sans troubles sociaux. Quand on voit la façon dont ces gens réalisent leurs projets , ils prennent généralement leur temps ( cfr l’UE), il ne faut pas aller trop vite sinon la grenouille se rendra compte que l’eau de la casserole dans laquelle elle va bouillir est entrain de chauffer. Par ailleurs, ici je suppose une intentionnalité mais tout ce processus peut progresser de façon spontanée, sans même qu’il existe une concertation en vue de réaliser ce projet.


    • 5 votes
      paulau 26 octobre 2019 17:04

      Cette PMA n’est pas une histoire d’enfant.
      D’ailleurs l’enfant n’est pas un enfant pour toujours. Le jouet reste jouet toute sa vie, la peluche reste peluche. L’enfant, lui, porte un avenir autre que celui de sa condition d’enfant. L’état d’enfant est transitoire.
      La notion de "désir d’enfant", de "droit à l’enfant", ne valent rien face à cela. L ’enfant est destiné à se transformer en adulte. Cet adulte, ancien enfant né de PMA, vivra soixante, soixante-dix années ou plus ; loin, très loin, du "besoin d’amour parental amplement satisfait par les soins aimants d’un couple gâté par sa venue", pour plagier les partisans de la PMA pour toutes ; et il vivra loin de la "joie d’avoir été désiré" que nous mettent en avant les mêmes propagandistes. Dénué de filiation sûre, il/elle vivra dans le doute de risquer de coucher ou d’avoir couché avec sa sœur ou son frère, et toute relation qu’il/elle entamera sera chargée de ce point d’interrogation.
      Cet adulte vivra face au mur de l’opacité de son origine.
      Ses parents "créateurs" disparus, il n’aura, pour remonter en amont de sa "création" que la béance et le néant à scruter. Il aura été un produit conçu par caprice, par le seul caprice aveugle d’un couple entiché de son propre bonheur.
      La notion "d’intérêt de l’enfant" ne vaut rien face à cela. Cette notion n’est qu’un aveuglement face au drame d’une vie d’adulte sans origine.


      • 4 votes
        Laconicus Laconicus 26 octobre 2019 20:52

        A Bordeaux, un débat avec Sylviane Agacinski annulé après des « menaces violentes »

        Selon l’université de Bordeaux-Montaigne, « des groupes ont décidé d’empêcher la tenue d’un échange légitime et évidemment contradictoire sur ces questions d’ordre éthique et juridique dans le contexte des débats actuels sur la PMA et la GPA ».


        • 1 vote
          louis 27 octobre 2019 06:27

          @Laconicus
          Débattre de quoi avec des gens qui ne savent même pas qui ils sont .


        • 2 votes
          paulau 27 octobre 2019 15:34

          @Laconicus
          Merci pour l ’information. C ’est inadmissible.


        • vote
          PhiloCloud PhiloCloud 28 octobre 2019 11:54

          Le problème de débattre avec ce type de personne imprégnée d’idéologie, c’est le refus de la contradiction, plus tu développes et plus il te faut prouver ce que tu avances.

          C’est un mécanisme de défense naturel propre aux défenseurs de causes qui vont souvent à l’encontre du bon sens.

          Et même si tu avances des arguments tangibles par exemple le site que je propose en lien sur cet article, il est toujours possible de réfuter la source, on ne s’en sort jamais en définitive.

          Je vais me permettre de paraphraser ce qui a été dit plus haut dans les commentaires, l’enfant même choyé deviendra adulte et cette différence peut devenir un fardeau et être à l’origine de trouble psychologique et affectif.

          Il est acquis que les enfants issus de couples homosexuels épousent souvent la sexualité de leur parent ou que le manque de repère masculin tend à déviriliser dans le cas d’un garçon par exemple.

          Pour ma part, j’ai eu brièvement affaire à deux personnes issues de ces modèles familiaux.

          Nous étions en début de la vingtaine, c’était un garçon élevé par un père (homo) et ponctuellement par un beau-père, ils vivaient tous sur Barcelone, j’avais profité d’un week-end pour le revoir.

          Je me souviens encore d’une soirée avec ces deux « pères », ça m’a paru vraiment étrange, mon ami fumait cigarette sur cigarette, gay non assumé, il était très mince et très pale, vraiment pas bien dans sa peau, je n’ai pas passé une bonne soirée, c’était même glauque en fait, mais ça reste une impression, je ne sais pas ce qu’il est devenu, je n’ai plus eu de nouvelles depuis.

          Pour la fille, c’était un flirt de quelques semaines, issu d’un père et d’une mère, son père avait fait son coming-out lorsqu’elle était petite.
          Ce n’est peut-être pas lié, mais elle piquait souvent des crises d’hystérie carabinées, très instables, elle était clairement à la recherche d’un père de substitution, j’ai dû mettre fin à la relation rapidement devant trop de caprices et de crises.

          Mais tout ceci reste subjectif, dans une société sans sagesse, tout peut être expérimenté jusqu’à preuve du contraire.


          • vote
            makhno makhno 28 octobre 2019 13:24

            .....et juste un peu plus tard, disons 20 ans... voilà ce qu’il se passera :

            https://youtu.be/2mgMM5VZ3wA

            Des "êtres" fabriqués ex-nihilo....par des "SAROUMANE" de service , pour le bien du "Grand Capital" et de son eschatologie pas très Catholique... !!!

            Des "êtres" sans famille , sans passé , sans racine , sans libre-arbitre... :

            ...des esclaves inconscients d’en être....répondant à des "stimulus" contrôlés par des Zélites progressistes et schizophrènes... !

            Tolkien avait tout vu (en pire... ! ) avant Orwell....... !!!


            • 2 votes
              ETTORE 29 octobre 2019 12:12

              Quand on voit maintenant des " vieilles filles" de 45 ans, qui une fois leur "carrière professionnelle(essentielle ET prioritaire) bien menée" veulent un enfant, comme on veut absolument, à l’instant T, le dernier robot culinaire à la mode.....

              Toutes ces femmes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, car élèvent leur(s) enfant(s) seules...et qui sont prêtes à trouver un " père béquille" pourvu que la vie soit plus douce, pour pousser le caddie des courses.....

              Voilà que des politiques " éclairés", qui ne sont qu’un battement de cils dans la vie de ce monde.....se proposent de régenter un futur dans lequel ils ne seront plus, pour prendre responsabilité de leurs actes.

              Laisser son nom à une loi, voilà la seule solution, le seul but, la seule vision permettant selon eux, à leur égo, la vie éternelle.

              Paradis, enfer et damnation, peu importe, leur vie leur parait si courte, la mort est bien plus longue, et pensent qu’ils existeront, tant que leur nom seras prononcé.

              Cette nation, ressemble de plus en plus à une secte aux multiples têtes.

              Une hydre maléfique, avec un but précis, la destruction de l’être humain, sous toutes ses formes.



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