Dernière alerte - 40 ans après les limites à la croissance
En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT (Massachussets Institute of Technologie) rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu’ils intitulent The Limits to Growth.
Celui-ci va choquer le monde et devenir un best-seller international. Pour la première fois, leur recherche établit les conséquences dramatiques sur le plan écologique d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini.
Leur analyse repose sur le modèle « World3 », qui permet une simulation informatique des interactions entre population, croissance industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres. Nous sommes avant la première crise pétrolière de 1973, et pour beaucoup d’esprits, la croissance économique est un fait durable, qui ne saurait être discuté :
http://www.terraeco.net/Dennis-Meadows-Nous-n-avons-pas,44114.html
Tags : Croissance
11 réactions à cet article
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Peut être est ce trop tard, peut être pas, ce qui est sur c’est que nous avons perdu 40 ans, un temps précieux où le développement durable aurait pu prendre forme, l’inverse idéologique ayant été adopté, la perspective d’un développement durable aujourd’hui s’efface pour laisser la place à un système de survi (c.a.d la décroissance).
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Le principal problème réside dans la vision à court terme des individus (la politique étant un exemple frappant), et le système capitaliste est quand à lui incapable de remédier aux crises systèmiques car le capitalisme affecte les investissements aux secteurs les plus rentables, pas aux secteurs qui offrent un bénéfice social... en gros, il accélère dorénavant le processus d’effondrement !
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Il est vrai que l’Autriche et les pays du Nord disposent de la plus grande fourniture en énergie d’origine hydraulique en Europe, mais ils continuent à importer de l’énergie d’origine nucléaire, et puis nous sommes aujourd’hui tous interconnectés, il n’y aura pas de vainqueurs avec la raréfaction des matières premières, désormais c’est mondiale...
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En ce qui concerne le futur proche, c’est un peu comme voir le verre à moitiè plein ou à moitié vide, cela dépend de notre potentiel optimiste ou pessimiste, et ce n’est pas parce que nous avons loupé le coche du developpement durable depuis 40 ans qu’un nouveau système décroissant (comprendre : croissance et décroissance sélective et sobriété heureuse) se mette en place, accompagné d’une juste répartition des richesses, ect...
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Il n’est pas trop tard pour changer de système et changer notre rapport au monde, par contre c’est vrai que nous ne reviendrons pas en arrière et que la transition s’avère plus que délicate !
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Et puis ne pas oublier la probabilité de facteurs extérieurs inconnus qui peuvent changer radicalement notre vision de l’avenir (bien entendu, cela reste du domaine de l’hypothétique) . -
Si les réacteurs nucléaires au thorium que sont entrain de développer les chinois marchent, ça serait déja une première étape.
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Le problème comme dit Yoananda, c’est "qu’il n’y a pas d’autre théorie économique", ou plutôt que "les puissants" refusent d’envisager une autre théorie économique, et donc la plupart d’entre nous ignorent que c’est une possibilité.
Du coup, tout devient une question d’argent alors qu’il s’agit seulement en vérité de savoir si on a les ressources, les connaissances et la volonté pour le faire.
En passant, ceux d’entre nous qui nous sommes plongés dans l’économie pour la comprendre nous sommes soit "convertis" à cette religion économique merveilleuse qu’est le capitalisme néo-libéral, soit effarés de constater qu’on ait pu raconter autant de sottises sans queue ni tête et que ce soient ces âneries déconnectées de toute réalité tangible qui nous servent de "modèle" (tu m’étonnes que ça va mal...).
Pourtant il existe bien des théories qui me paraissent plus sensées au regard des réalités de ce monde fini, du potentiel affreusement gâché de nos avancées scientifiques et techniques, et de notre connaissance grandissante des besoins universel et du fonctionnement humain.L’une de ces théories est l’Économie Basée sur les Ressources (désolé pour l’anglais, mais sur les sites en français je les trouve trop "perchés" les mecs).
Il s’agit, pour résumer, de mettre à profit toutes nos connaissances scientifiques et techniques pour :
*mesurer, extraire, renouveler les ressources disponibles sur la planète ;
*évaluer la "demande" de biens et de services ;
*concevoir et produire les biens nécessaires aux populations humaines ;
*mettre à disposition, distribuer ces biens et services là où ils sont attendus.
*rationaliser au maximum les centres urbains afin d’optimiser la production, la distribution et le retraitement des biens hors d’usage.
Tout cela avec pour seul et unique objectif la satisfaction des besoins de tous dans la mesure où les ressources et nos connaissances nous le permettent sans mettre en péril le devenir de notre espèce. Capit ?
Inapplicable d’emblée, en raison du conditionnement actuel, on pourrait raisonnablement l’envisager en tenant compte de paliers de transition intermédiaires. On saurait le faire, techniquement, demain. C’est l’être humain qui ne semble pas prêt (notre côté maso).
Mais plus on attend et plus le chaos nous guette... -
En fait il existe plein de théories (pas forcément nouvelles) et qui sont de plus en plus reprises par les nouveaux économistes, donc c’est désormais plus une question d’information et de volonté politique..
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Pour ma part, je ne possède que 2 4x4, 3 télévisions, 5 téléphones portables, 3 ordinateurs, 12 cartes de crédit, 2 frigos, 2 lave-vaisselle, une maison et une résidence secondaire… J’ai également 5 crédits à la consommation que les enfants de mes enfants auront fini de rembourser sûrement… un jour… peut-être… Et ce ne sont pas quelques illuminés du Club de Rome soixante-huitard attardés qui vont m’empêcher de continuer à rêver ! Non mais !
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Le rêve Américain en quelques sorte...
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Intéressant. Cela démystifie le Club de Rome. Ce que je reproche toujours à ce type de démarche, c’est qu’il s’agit d’un travail sur "hypothèses mortes et restreintes" or les résultats influent sur les hypothèses qui peuvent également changer. Si on veut des conclusions globales, ils faut partir par le haut et résoudre les points bloquants. Quid de l’eschatologie et des 20000 apparitions mariales, quid des ovnis, quid de la science incapable d’expliquer toutes ces observations, quid de la cupidité, etc...
On le voit, ce n’est pas en jouant sur la cupidité qu’on la calme, au contraire, on l’exacerbe et tout le système se met à mentir, toutes les données d’entrée sont fausses.
Ils ont eu le mérite de poser les problèmes ce qui est très bien mais ils sont très loin de la solution et on voit qu’un retour en arrière est difficilement concevable, physiquement et psychologiquement. Elle était pourtant juste à coté d’eux la solution... comment peut-on évacuer Dieu de l’équation ?
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Peux tu développer pour la solution spirituelle ?
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Et l’intériorité citoyenne ?
Une façon plus pertinente d’envisager la démarche spirituelle comme un agent de transformation de la société. -
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