La dissolution de la zone Euro

1. Il est vrai que pour l’instant la France serait sensible a plusieurs moyens de pressions principalement économiques. Les US peuvent déstabiliser notre marché boursier, délocaliser des emplois, agir sur leurs droits de douanes et "gêner" les échanges a l’international, voire même essayer de récupérer(voir juste activer) les idiots haineux classiques pour tenter la déstabilisation intérieure comme ils ont prit l’habitude de faire.
2. Sans un minimum d’autonomie alimentaire, il semble difficile en effet d’envisager une sortie programmée de l’Euro, mais il ne faut pas oublier que si l’on sort de l’Euro, il y as des pays importants qui seront ravis de faire marcher la concurence pour contrer l’hégémonisme américain. Ce seras l’occasion de quitter l’OMC par exemple, ce qui seras une très bonne chose et risque même de faire boule de neige.
3. Si les Américains sont joueurs, ils feraient mieux d’être stratège aussi, car il sont très fragile intérieurement et leur crise n’est pas prête de finir... Si le papierQ$ perd sa position internationale, ils s’effondreront et auront bien d’autres choses a faire que jouer a l’international...

Je poursuis ... j’avais parlé de la Russie plus haut, car si la France se détache de l’U.E, elle serait automatiquement mis à l’écart de l’Europe ... sera soit lâchée, soit boycottée, tout dépendra des souhaits américains ... et dans ce cas, la France aurait comme principal partenaire commercial la Russie, avant que ce ne soit également un partenaire/allié militaire avec en prime, la Chine pour le commercial et le militaire, ce qui n’est pas rien. Pour cela, la France devrait commencer par se désamarrer de l’Otan.

C’est certain que sortir de l’Euro n’est pas qu’une question économique, mais c’est aussi une question politique et géostratégique.
 
Je dirais même plus, la question de la faisabilité économique est relativement facile à résoudre à mon avis. C’est surtout la faisabilité politique et géostratégique qui est plus délicate à mettre en place.
 
L’idée de la sortie concertée, de ce point de vue, est assez pertinente. Cela donnerait un poids à l’action qu’il serait plus difficile à contrer.
 
Si l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie et le Portugal décident d’en sortir en même temps, je ne pense pas que les puissances politiques qui souhaitent notre maintien dans l’Euro aurait la force nécessaire pour nous contraindre à y rester.
 
Sinon, la stratégie du référendum semble être assez efficace.
L’exemple de la Crimée le montre bien.
 
Un référendum d’auto-détermination du peuple de France à ce sujet pourrait être un argument géopolitique de poids, car inattaquable sur le plan du droit international.