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    BA 14 septembre 2020 18:47

    Lundi 14 septembre 2020 :


    17h26 : Jean-Olivier Arnaud, directeur de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille (AP-HM) alerte sur la situation des hôpitaux marseillais : "129 lits occupés sur 155 dédiés à la prise en charge des patients Covid et 31 lits utilisés en réanimation sur 35, nous ne sommes pas loin de la saturation". Il annonce 25 lits de médecine supplémentaires cette semaine.

    17h19 : Dans la région Paca, 139 personnes sont en réanimation, ajoute Philippe de Mester, et 64 lits de réanimation sont disponibles dans l’ensemble de la région. La "situation est beaucoup plus tendue à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône". Le directeur général de l’ARS Paca indique que l’activité chirurgicale sera réduite pour "dégager des capacités de réanimation supplémentaires". Il note que plus de 10 000 tests sont réalisés chaque jour dans la région.

    17h17 : "Dans les Bouches-du-Rhône, nous figurons en tête du classement national des départements dont la situation évolue le plus défavorablement."

    17h11 : Philippe De Mester, directeur général de l’ARS de Provence-Alpes-Côte-d’Azur, fait le point sur la situation épidémique "particulièrement préoccupante" à Marseille et dans le département des Bouches-du-Rhône. "Depuis le début du mois de septembre", un taux d’incidence de 312 pour 100 000 et un taux de positivité de 10,6% sont observés.

    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/direct-coronavirus-les-prefets-doivent-annoncer-de-nouvelles-mesures-cet-apres-midi-en-gironde-et-dans-les-bouches-du-rhone_4105603.html




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    BA 12 septembre 2020 09:16

    Samedi 12 septembre 2020 :


    La deuxième vague est arrivée à Marseille, Bordeaux, et en Guadeloupe.


    "Quand on a vu le monde sur les plages cet été à Marseille, on s’attendait à la deuxième vague ... La voilà !" : pour Elsa Simoncini, infirmière en réanimation à l’hôpital marseillais de la Timone, la situation sur le front du Covid-19 est "angoissante".


    L’infirmière court d’un box de réanimation à l’autre, essoufflée sous son masque : un médecin a besoin de gants, un autre d’une bouteille d’oxygène, et le téléphone sonne sans arrêt. "Il y a eu une très, très grosse accélération la semaine dernière", confirme le Pr Lionel Velly, anesthésiste réanimateur. Après un été calme, "à partir du 15 août la courbe des cas est montée de façon exponentielle et là, on atteint une mise en tension du système".


    La deuxième ville de France, relativement épargnée par la première vague, est aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Marseille connaît un taux d’incidence record, à 275 pour 100.000 habitants (contre 144 pour Paris).


    En quelques jours, l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), dont dépend la Timone, a dû ouvrir des lits de réanimation supplémentaires. Elle en compte aujourd’hui 139 dédiés au Covid-19, dont 32 en réanimation. Et vendredi à midi, elle accueillait 114 patients atteints, dont 26 en réanimation.


    - "Matelas de sécurité" -


    A l’étage du Professeur Velly, 10 de ces 12 lits dédiés étaient occupés vendredi matin. "Il faut toujours qu’il reste deux lits libres, c’est notre matelas de sécurité", explique le médecin. De grandes flèches au sol distinguent ces box des autres, les "non-Covid".


    C’est une des grandes différences avec le pic de mars : cette fois, d’autres patients cohabitent avec les malades du coronavirus. "La vie normale a repris, donc on a les accidents de la route, les arrêts cardiaques, les opérations qui se terminent mal", énumère le Pr Velly.


    Il estime que l’augmentation du nombre de cas à Marseille est liée à "l’afflux de touristes cet été", mais aussi "à tous les rassemblements festifs". S’y ajoute, selon lui, "la difficulté d’accéder aux tests, notamment pour des personnes très âgées, qui ne peuvent pas faire la queue des heures".


    La grande inconnue est "la hauteur de cette deuxième vague", estime le Pr Velly. "Contrairement au mois de mars, on ne peut pas compter sur le confinement pour ralentir la progression". L’équipe envisage déjà, dans les jours à venir, de réserver le plateau de réanimation aux patients Covid, qui sont sur "des longues durées d’hospitalisation : 12 jours pour les ventilés, 21 jours pour les intubés".


    - "Il faut le brancher, vite !"
     


    Dans une des chambres, un patient présente un tableau préoccupant. "Son état s’aggrave, il dit qu’il est fatigué, il n’a plus de réserves", décrit un médecin. "On attend le plus possible pour intuber, mais là on n’a plus le choix", explique le Pr Velly.


    Deux soignants s’y attellent, équipés de casques reliés par de gros tuyaux à des filtres à particules. "Par rapport à mars, aujourd’hui, on est bien équipés, notamment pour ces procédures difficiles et très contaminantes", se félicite le Pr Velly, en brandissant un "vestige de la première vague" : une visière achetée dans un magasin de bricolage.


    Pendant l’intubation, la saturation en oxygène du sexagénaire chute soudainement. Le Pr Velly ordonne : "Il faut le brancher, vite, là !". La sonde est posée, le patient sauvé.


    Dans les couloirs aseptisés, le calme règne et les échanges se font à voix basse, malgré le stress et l’activité incessante. Pourtant certains visages sont tendus et des infirmières font part au professeur de leurs inquiétudes : le service manque déjà de personnel non-médical.


    La cadre de santé de l’hôpital, qui a demandé des renforts, admet : "Ce week-end, vous serez 10, alors qu’il faudrait être 14". Mais elle se veut rassurante : "On va se baser sur l’expérience vécue pour l’améliorer".


    Pour s’épargner, médecins et personnels non-médicaux vont tourner, une semaine sur deux en service Covid. "Sinon on ne tiendra pas sur la durée", souffle Adeline, aide-soignante. "En mars, c’était de l’abattage, on ne voyait pas le jour et on avait peur pour nous et nos familles", raconte-t-elle.


    Le Pr Velly, lui, met en garde ses équipes : "Évitez les mariages, les baptêmes, ne venez pas à l’hôpital sans masque, si on a des cas parmi le personnel, ça va devenir compliqué."


    https://fr.news.yahoo.com/covid-19-%C3%A0-marseille-lh%C3%B4pital-221354235.html



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    BA 12 septembre 2020 09:15

    Samedi 12 septembre 2020 :


    La deuxième vague est arrivée à Marseille, Bordeaux, et en Guadeloupe.


    "Quand on a vu le monde sur les plages cet été à Marseille, on s’attendait à la deuxième vague ... La voilà !" : pour Elsa Simoncini, infirmière en réanimation à l’hôpital marseillais de la Timone, la situation sur le front du Covid-19 est "angoissante".


    L’infirmière court d’un box de réanimation à l’autre, essoufflée sous son masque : un médecin a besoin de gants, un autre d’une bouteille d’oxygène, et le téléphone sonne sans arrêt. "Il y a eu une très, très grosse accélération la semaine dernière", confirme le Pr Lionel Velly, anesthésiste réanimateur. Après un été calme, "à partir du 15 août la courbe des cas est montée de façon exponentielle et là, on atteint une mise en tension du système".


    La deuxième ville de France, relativement épargnée par la première vague, est aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Marseille connaît un taux d’incidence record, à 275 pour 100.000 habitants (contre 144 pour Paris).


    En quelques jours, l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), dont dépend la Timone, a dû ouvrir des lits de réanimation supplémentaires. Elle en compte aujourd’hui 139 dédiés au Covid-19, dont 32 en réanimation. Et vendredi à midi, elle accueillait 114 patients atteints, dont 26 en réanimation.


    - "Matelas de sécurité" -


    A l’étage du Professeur Velly, 10 de ces 12 lits dédiés étaient occupés vendredi matin. "Il faut toujours qu’il reste deux lits libres, c’est notre matelas de sécurité", explique le médecin. De grandes flèches au sol distinguent ces box des autres, les "non-Covid".


    C’est une des grandes différences avec le pic de mars : cette fois, d’autres patients cohabitent avec les malades du coronavirus. "La vie normale a repris, donc on a les accidents de la route, les arrêts cardiaques, les opérations qui se terminent mal", énumère le Pr Velly.


    Il estime que l’augmentation du nombre de cas à Marseille est liée à "l’afflux de touristes cet été", mais aussi "à tous les rassemblements festifs". S’y ajoute, selon lui, "la difficulté d’accéder aux tests, notamment pour des personnes très âgées, qui ne peuvent pas faire la queue des heures".


    La grande inconnue est "la hauteur de cette deuxième vague", estime le Pr Velly. "Contrairement au mois de mars, on ne peut pas compter sur le confinement pour ralentir la progression". L’équipe envisage déjà, dans les jours à venir, de réserver le plateau de réanimation aux patients Covid, qui sont sur "des longues durées d’hospitalisation : 12 jours pour les ventilés, 21 jours pour les intubés".


    - "Il faut le brancher, vite !"
     


    Dans une des chambres, un patient présente un tableau préoccupant. "Son état s’aggrave, il dit qu’il est fatigué, il n’a plus de réserves", décrit un médecin. "On attend le plus possible pour intuber, mais là on n’a plus le choix", explique le Pr Velly.


    Deux soignants s’y attellent, équipés de casques reliés par de gros tuyaux à des filtres à particules. "Par rapport à mars, aujourd’hui, on est bien équipés, notamment pour ces procédures difficiles et très contaminantes", se félicite le Pr Velly, en brandissant un "vestige de la première vague" : une visière achetée dans un magasin de bricolage.


    Pendant l’intubation, la saturation en oxygène du sexagénaire chute soudainement. Le Pr Velly ordonne : "Il faut le brancher, vite, là !". La sonde est posée, le patient sauvé.


    Dans les couloirs aseptisés, le calme règne et les échanges se font à voix basse, malgré le stress et l’activité incessante. Pourtant certains visages sont tendus et des infirmières font part au professeur de leurs inquiétudes : le service manque déjà de personnel non-médical.


    La cadre de santé de l’hôpital, qui a demandé des renforts, admet : "Ce week-end, vous serez 10, alors qu’il faudrait être 14". Mais elle se veut rassurante : "On va se baser sur l’expérience vécue pour l’améliorer".


    Pour s’épargner, médecins et personnels non-médicaux vont tourner, une semaine sur deux en service Covid. "Sinon on ne tiendra pas sur la durée", souffle Adeline, aide-soignante. "En mars, c’était de l’abattage, on ne voyait pas le jour et on avait peur pour nous et nos familles", raconte-t-elle.


    Le Pr Velly, lui, met en garde ses équipes : "Évitez les mariages, les baptêmes, ne venez pas à l’hôpital sans masque, si on a des cas parmi le personnel, ça va devenir compliqué."


    https://fr.news.yahoo.com/covid-19-%C3%A0-marseille-lh%C3%B4pital-221354235.html



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    BA 10 septembre 2020 20:59

    Jeudi 10 septembre 2020 :


    Le taux de positivité (proportion du nombre de personnes testées positives par rapport au nombre total de personnes testées) a atteint 5,4% entre le 1er et le 7 septembre.


    Le taux de positivité des tests est passé de 1,6% à 5,4% en seulement un mois.


    Le taux de positivité explose ces dernières semaines. Alors qu’il était de 1,6% le 6 août dernier, il s’élève désormais à 5,4% sur le territoire national, a indiqué hier Santé Publique France dans son point quotidien.


    9843 nouveaux cas en 24 heures en France, un record.


    9843 nouveaux cas de coronavirus ont été recensés aujourd’hui, selon les chiffres quotidiens publiés par Santé publique France. Un record depuis le début de la pandémie en France.


    5096 personnes sont hospitalisées selon la Direction générale de la Santé (DGS), dont 352 au cours des dernières 24 heures.


    615 personnes ont été admises en réanimation, dont 54 au cours des dernières 24h. 


    La DGS rapporte 19 décès liés au virus en France au cours des dernières 24h, portant le total depuis le début de l’épidémie à 30.813, dont 20.338 au sein des établissements hospitaliers et 10.475 au sein des établissements sociaux et médico-sociaux (données du 7 septembre).


    La DGS recense 2025 « clusters », en incluant ceux des Ehpad, dont 73 nouveaux depuis hier. 


    Le taux de positivité (proportion du nombre de personnes testées positives par rapport au nombre total de personnes testées) a atteint 5,4% entre le 1er et le 7 septembre.



    https://www.lefigaro.fr/sciences/ecoles-fermees-mesures-ciblees-chomage-partiel-suivez-notre-live-sur-le-covid-19-20200910



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    BA 22 août 2020 07:19

    Vendredi 21 août 2020 :


    Coronavirus : 4586 nouveaux cas en 24 heures, 430 « clusters » en activité.


    Le taux de positivité des tests continue de grimper, s’établissant à 3,4 %, alors que 20.482 nouveaux cas ont été dépistés en une semaine.


    L’épidémie de coronavirus prend d’inquiétantes proportions ce vendredi 21 août, alors que 4586 nouveaux cas ont été détectés ces dernières 24 heures, selon le communiqué quotidien de la direction générale de la Santé (DGS). La veille, 4771 cas avaient été détectés. 20.482 cas ont été dépistés en une semaine.


    23 personnes sont mortes du Covid ces dernières 24 heures, portant le total à 30.503 victimes.


    210 nouvelles admissions à l’hôpital ont été recensées, pour un total de 4745 malades actuellement hospitalisés. Parmi eux, 37 nouveaux patients graves ont été admis en réanimation, portant le solde de malades dans ces unités à 379.


    Le taux d’incidence a progressé en sept jours de 42%


    « La circulation du virus s’accélère : le taux d’incidence a progressé en sept jours de 42%. Neuf départements ont désormais dépassé le seuil d’alerte de 50 nouveaux cas positifs dépistés au cours des 7 derniers jours pour 100 000 habitants », indique la DGS.


    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/coronavirus-4586-nouveaux-cas-en-24-heures-430-clusters-en-activite-20200821

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