BlueMan

La différence fondamentale, c’est que ces Moi vivent dans d’autres dimensions de l’Univers et génèrent des pensées, des images, des volontés, des désirs, des sentiments, des émotions, etc., que leur hôte prend pour lui-même, pour sa conscience (d’où le terme de Moi).

Par exemple, lors d’une dispute avec un ami véritable, on peut entrer en colère et lui dire des choses fortes ou terribles. Après, la conscience se dit : "Je ne comprends pas, comment ai-je pu dire à mon ami de pareilles choses ? Ça n’était pas moi.". Puis, après elle se dit : "Si, pourtant, je lui ai bien dit cela, c’était moi". Ne pouvant résoudre ce paradoxe, elle laisse tomber, et puis passe à autre chose, elle oublie.

Ce qui se passe, c’est que le Moi de la colère nous attaqué et s’est manifesté à travers notre machine humaine, et a hypnotisé notre conscience en se faisant passer pour elle. Les Moi sont des voleurs : ce défaut en se manifestant a volé de l’énergie psychique, il s’est nourri et renforcé. Puis s’étant rassasié, il est parti dépenser son énergie dans le monde astral ou mental. Voilà pourquoi après une colère, on se sent vidé : nous avons perdu de l’énergie psychique qui a été dérobée par le Moi de la colère.

En dehors d’une poignée de personne (moins de 100), chaque être humain de cette infortunée planète est asservi par une Légion de Moi. Tous n’ont pas la même importance stratégique ni la même grosseur. La Légion, placée sous le commandement du Satan personnel interne (l’antithèse de notre être intérieur profond, de notre monade divine) et de ses 3 commandants (les 3 furies de Romains, les 3 traîtres de l’ésotérisme, les 3 traîtres d’Hiram Abif dans le Judaïsme et la Franc-Maçonnerie authentique, les 3 Erinyes des Grecs, le 666 de la Bible, les 3 fautes du Bouddhisme, etc.), est structurée en familles : les 7 péchés capitaux (Paresse, Envie, Gourmandise, Luxure, Orgueil, Convoitise, Colère, toute autre définition de cette liste étant erronée). Il y a donc en chaque personne une Légion de Moi (environ 10.000, dont la taille varie d’un ver de la taille d’un bout d’ongle à une créature plus grande qu’un homme).

Ce sont les affreuses créatures décrites dans la mythologie grecque combattues courageusement par les Grands Initiés, ce sont les Nafs que les soufistes doivent détruire, ce sont les infidèles que tout vrai musulman doit tuer (la guerre sainte ne consiste évidemment pas à tuer son prochain mais à détruire ces éléments indésirables qui vivent dans notre âme et qui sont infidèles à notre Être intérieur profond, à notre Dieu interne particulier), ce sont les terribles démons rouges de Seth de la mythologie égyptienne, ce sont les Ténèbres des anciens, ce sont les tentations des chrétiens, c’est le Minotaure des grecs qui se cache dans le labyrinthe de note inconnue psychologie, c’est le taureau que le matador doit tuer dans la tradition de la tauromachie (qui a été incomprise et dénaturée en une barbarie externe), etc., etc., etc.

Plus le temps passe, plus ces choses se renforcent, de développent, se diversifient en nouveaux aspects, pour la simple raison que l’Humanité ne connaît même pas leur existence, et dès lors, ne les combat pas et qui ainsi, se nourrissant sans cesse, grossissent, grossissent, grossissent.

Conséquence : en dehors d’une ULTRA-minorité qui possède l’Enseignement et la Connaissance, et qui travaille sur elle-même avec acharnement, cette Humanité est définitivement perdue. Elle dégénère de plus en plus, précisément à cause de la Légion des parasites du Moi. Elle est de plus en plus perverse, inconsciente, fascinée, hypnotisée, passionnée, et mauvaise. Et les choses ne vont pas donc s’arranger avec le temps, bien au contraire... GAME OVER.

Voilà pourquoi cette citation célèbre a toute son importance, et que désormais vous pourrez la comprendre : "La première ruse des Ténèbres, c’est de faire croire qu’elles n’existent pas." Pas vu, pas pris. Pas pris, pas compris. Pas compris, pas détruit.

Pour en savoir un peu plus :

C’est toute l’histoire du drame humain sur cette planète depuis 18 millions d’années environ.

On a fini par l’avoir Jean-Jacques ! ))

Ce sont des gens comme lui qu’il nous faudrait comme hommes politiques.