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    bOvinus bOvinus 19 septembre 2013 21:30

    Mouais... Pour changer radicalement un système économique qui englobe la totalité du monde (à quelques zones "périphériques" près), je pense qu’il faudrait beaucoup plus que juste "un peu" de volonté politique.

    En fait, si on est un peu logique, pour résoudre ce problème il n’y a que trois solutions possibles :
    1. extermination de la plus grande part de la biomasse humaine et du coup réduire drastiquement la pression énergétique (on appelle cela la théorie du "golden billion" si je ne me trompe pas)
    2. mise en place d’un gouvernement planétaire (que rien n’empêchera de mettre en oeuvre l’option 1), qui prendra éventuellement les mesures nécessaires
    3. liquidation du style de vie à l’occidentale : tout le monde vit comme un paysan du XVIIIème siècle

    Personnellement, je préfère l’option 3. Ça tombe bien, on s’y achemine tout droit si on continue sans rien changer et si l’exacerbation des luttes pour l’énergie ne provoque pas une 3ème guerre mondiale à un moment donné (ce qui équivaudrait à l’option 1).



  • 2 votes
    bOvinus bOvinus 19 septembre 2013 18:59

    Ce qui est dommage avec Delamarche, et d’ailleurs la quasi-totalité des économistes, c’est qu’ils ne voient que le côté financier de l’affaire. Du coup, à un moment, ils ne sont pas très clairs sur les causes pas plus que l’évolution du krach.

    C’est vrai, il y a de l’argent en circulation dans une économie, mais il y a aussi de l’énergie. Il y a des gens qui croient au gaz de schiste. Il y en a même qui croient à la théorie abiotique du pétrole, aux "zénergirenouvelables" ou encore au "réchofmanklimatik". Personnellement, je ne crois à rien de tout ça ; je crois au pic de Hubbert.

    Le krach que nous sommes en train de vivre aujourd’hui a en réalité commencé quelque part dans les années 1970 ; coïncidence, c’est à peu près le moment où les États-Unis ont dépassé leur pic de production pétrolière. Une décennie plus tard, c’était au tour de l’URSS. On ne connaît pas l’état des réserves de l’Arabie Saoudite (c’est bien dissimulé), mais tout porte à croire que eux aussi ont dépassé leur pic.

    En même temps, les besoins mondiaux en énergie ne cessent de croître, pendant que la production ne cesse de baisser. Ce que nous vivons actuellement n’est pas une question de monnaie, de QE, d’intérêts sur dette, ou de je ne sais quelle autre montage financier. C’est tout simplement une question d’énergie. Quand la production mondiale chutera, on chutera avec, et tout porte à croire que ce sera violent et brutal.

    Moralité : surveillez les données énergétiques. Pas très difficile à trouver sur Gogol. Voici un résumé de l’Agence Internationale de l’énergie : http://omrpublic.iea.org/ .

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