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Daruma

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  • 3 votes
    Daruma 9 juin 2021 09:52

    @Callaway

    Tout se perd, même la gifle. Mes gifles préférées au cinéma sont celles de : Bud Spencer, Gérard Depardieu, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Jean Reno. Il peut y avoir du panache dans la gifle, par exemple celles de Belmondo. Celles de Depardieu sont moins esthétiques mais on sent une belle énergie qui part du ventre. Celles de Lino Ventura sont les gifles, paternalistes et résignées, du type qui a épuisé toutes les solutions raisonnables. Celles de Bud Spencer sont lourdes et rustiques. Celle de Jean Reno, dans le film "Tais-toi", semble partir des yeux.

    Cela dit, je ne suis pas partisan de la gifle, sauf au cinéma. Je préfère l’entartage : l’effet est le même mais sans qu’il y ait suspicion de violence puisqu’on peut associer ce geste à de l’humour.



  • 3 votes
    Daruma 16 mai 2021 14:17

    @mmbbb

    À ma connaissance, Chouard n’est pas un universitaire, il est professeur de lycée. Mais surtout il n’est pas un idéologue, il est même le contraire d’un idéologue : il ne cherche pas à imposer les idées d’un parti plutôt qu’un autre mais à créer les conditions d’une pratique saine de la gouvernance politique. C’est quelqu’un de pragmatique : il part du constat du disfonctionnement du système politique et propose de le reconstruire en partant des fondations. Il se pose des questions concrètes, solidement ancrées dans la réalité, et a une démarche constructiviste, donc tout le contraire d’une idéologie plaquée sur la réalité.

    Quant à l’immaturité des Français, il faudrait peut-être se demander quelle en est la cause. Est-ce qu’elle ne serait pas voulue ? Se poser cette question c’est déjà commencer à y répondre.



  • 1 vote
    Daruma 25 avril 2021 13:43

    Les libéraux s’imaginent que leur neutralité axiologique leur confère une supériorité sur les autres systèmes. Ils pensent pouvoir faire l’économie de la morale en confiant au droit l’arbitrage des conflits et la protection contre la force et l’arbitraire. Mais en prétendant que le bien ne peut être qu’une valeur individuelle, ils créent sans le savoir une anthropologie qui n’est pas neutre, comme ils le croient, puisqu’elle promeut l’individualisme à outrance. Après avoir créé artificiellement cette anthropologie de l’égoïsme, il leur suffit ensuite d’affirmer que telle est la nature humaine. Pour schématiser : je crée un système qui rend les gens égoïstes et indifférents aux autres, puis j’en déduis que l’être humain est ainsi fait qu’il ne s’intéresse qu’à lui-même et ne recherche que son propre intérêt.

    Dans le libéralisme le pouvoir économique et le pouvoir politique sont étroitement imbriqués, ce qui a pour conséquence de favoriser le grand capital au nom de l’efficacité économique. Les effets pervers du système tels que les licenciements abusifs et les délocalisations passent alors au second plan. De plus, les lois ne tombent pas du Ciel des Idées, elles sont impulsées par des acteurs économiques puissants qui ont une grande influence sur la sphère politique. La gauche intervient alors pour tempérer un libéralisme économique trop brutal en exigeant des mesures de compensation. Pour donner une image, je dirais que c’est comme un propriétaire d’une plantation de coton qui serait gentil avec ses esclaves en veillant à ce qu’ils aient des conditions de vie et de travail décentes, mais qui ne remettrait pas en question la notion d’esclavage.

    Le libéralisme a remplacé un système inégalitaire (la monarchie) par un autre système inégalitaire (le pouvoir bourgeois) : l’inégalité de naissance n’est plus fondée sur le sang mais sur le patrimoine matériel (argent, biens immobiliers) et culturel (maîtrise du langage et bagage de connaissances). Comme le répète souvent Juan Branco, si vous naissez dans le XVIe arrondissement de Paris, et donc dans une famille aisée, vous démarrez dans la vie avec un avantage énorme sur ceux qui naissent dans un milieu populaire ou défavorisé. Une école de qualité permettait de compenser un peu cette inégalité de naissance, mais maintenant même ce petit ascenseur social ne fonctionne plus. Marx et Michéa ont raison de dire que la notion de liberté selon les libéraux est une notion abstraite et fallacieuse (une « coquille vide ») car ceux qui y adhèrent feignent d’ignorer l’importance des conditions matérielles d’existence des individus.

    Le droit ne suffit pas à créer une société bonne, de même que l’arbitrage neutre ne garantit pas l’égalité des chances entre les clubs de football : les arbitres ont beau être neutres et impartiaux, cela n’empêche pas les grands clubs de dominer les petits clubs. Mais nous faisons comme si les compétitions étaient équitables. Dans ma jeunesse, un club comme Bastia pouvait atteindre la finale de la coupe d’Europe ; de nos jours c’est impossible. Bref, en définissant la liberté de manière négative, le libéralisme ne peut que sécréter les inégalités et les injustices. 

    La gauche n’est pas (n’était pas) insensible à ces problèmes mais, étant libérale, elle est condamnée à combattre les effets dont elle accepte tacitement les causes. Elle se condamne donc à l’inconséquence, à cette schizophrénie qui consiste à affaiblir par des impôts et des charges un système qu’elle a pourtant adopté.



  • 1 vote
    Daruma 2 décembre 2020 20:44

    @sls0
    Un Jacques Attali ou un Laurent Alexandre parlent posément, et ils sont sûrs de ce qu’ils disent... Ils devraient vous plaire.



  • vote
    Daruma 20 juillet 2020 08:14

    @sls0

    Merci pour cet échange courtois. Mon intention n’était pas de vous attaquer ni de vous accuser, vous l’avez compris, mais de comprendre. Même si le message est dilué dans un contenu qui ne concerne pas le cœur du sujet, ce qui est en soi révélateur soit dit en passant, je pense qu’il apparaît à tout lecteur avisé et attentif. Néanmoins je pense qu’il n’est pas inutile de rendre explicites nos points de désaccord.


     Pour vous, la criminalité des élites n’a pas l’importance que les lanceurs d’alerte et les médias alternatifs lui accordent. Elle serait un phénomène marginal, comme peuvent l’être les vices privés de tout un chacun, et elle n’aurait pas d’impact réel sur la marche du monde. En somme, elle serait un épiphénomène qui n’intéresserait que ceux qui ont une curiosité malsaine et qui donneraient libre cours à leur voyeurisme pervers en se donnant comme prétexte la recherche de la vérité. Ils ne feraient que projeter leurs propres fantasmes, conscients ou inconscients, en les habillant de l’honorable vêtement de l’indignation et de la colère.


     Pour moi, au contraire, cette affaire est bien plus qu’un simple fait divers monté en épingle, bien plus qu’une simple affaire criminelle parmi d’autres impliquant les élites politiques, économiques et médiatiques. Non seulement elle a un impact sur la marche du monde mais elle s’inscrit dans un système de gouvernance global occulte dont elle est la partie la plus « visible ». Je dirais même que c’est le talon d’Achille de l’organisation, tout en étant en même temps un levier très puissant. En effet, ce pouvoir de coercition et d’assujettissement par le sexe et par le chantage est si étendu et ses victimes et ses acteurs sont si nombreux qu’on se demande comment il a pu être maintenu secret pendant si longtemps.

    Et c’est là qu’intervient l’élément qui devrait, normalement, ébranler les plus sceptiques : pourquoi les médias mainstream n’accordent-ils pas à cette affaire l’importance qu’elle mérite ? Pourquoi n’y a-t-il pas d’investigations journalistiques sérieuses sur cette affaire et sur le pizza gate ? Pourquoi ces affaires sont-elles classées dans la rubrique « complotisme délirant » dès qu’on cherche à comprendre et à fouiller ?


    PS : Je précise que cette affaire ne me passionne pas, je ne m’y intéresse que de loin, de même que ne me passionne pas la noirceur de ce monde en général. Je me contente de savoir qu’elle existe. Je n’exclus pas le fait qu’elle passionne certains individus, avec une part de curiosité malsaine. L’erreur que vous commettez ici, sinon la faute, c’est de prétendre que ceux qui veulent informer les masses sur cette affaire, qui est d’une extrême gravité, sont tous des pervers qui s’ignorent. N’êtes-vous pas, vous aussi, en train de faire une projection sur les « projeteurs » ?

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