• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Daruma

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 47 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0


Derniers commentaires




  • vote
    Daruma 10 juin 2019 11:12

    @maQiavel 

    Anathème, tout de suite les grands mots. Je suis sûr qu’Albert n’était pas énervé quand il a formulé son opinion, certes de manière péremptoire. C’est un jugement subjectif (quoique…) mais cela ne veut pas dire qu’il est faux. C’est sûr qu’on ne reconnaît pas un bobo de loin. Il faut s’en approcher, prudemment, en restant sur ses gardes (la naïveté, l’esprit critique et l’ouverture d’esprit sont à proscrire si on veut préserver sa bonne humeur), ne pas trop se dévoiler, rester lisse et bien-pensant pour ne pas s’exposer à sa vindicte, surtout ne pas prononcer certains mots et au contraire ne pas hésiter, si la conversation nous entraîne, malgré nos efforts pour parler de la pluie et du beau temps, sur un terrain dangereux, à employer le vocabulaire qui renferme sa « lecture » du monde (complotiste, populiste, fasciste, rouge-brun, démocratie, etc.) ou, au moins, faire l’effort de garder son calme. C’est dur, je sais, et ça demande un bon entraînement, mais il faut en passer par là pour les connaître. Ce serait bien que quelqu’un se dévoue pour écrire un manuel de survie en cas de rencontre fortuite ou imposée avec des bobos. Petite remarque utile : le bobo à dominante écolo est le plus inoffensif. Je ne parle pas, bien sûr, des écologistes conséquents, qui sont pour la décroissance.



  • 3 votes
    Daruma 10 juin 2019 10:12

    Que le terme qui sert à désigner les bobos soit devenu un mot fourre-tout, un terme qui recouvre des contenus différents voire contradictoires (et qui désigne des populations qui diffèrent selon les critères utilisés) à cause de l’usage péjoratif facile qui en est fait ne veut pas dire que cette catégorie d’individus n’existe pas. Les auteurs de ces vidéos tombent à pieds joints sur cette conclusion hâtive (« les bobos n’existent pas ») sans se demander si le terme de bobo ne renfermerait pas un substrat commun, ou tout simplement une réalité que l’usage abusif et péjoratif du mot a rendue vague, mais qui est une réalité tout de même. Si, en voyant des chiens, je dis que ce sont des coyotes, je ne fais pas disparaître les chiens par simple erreur de vocabulaire.

    François Bégaudeau explique très bien qui sont les bobos, même s’il n’aime pas ce terme car il fait passer au second plan la catégorie « bourgeois », dont le bobo n’est que l’une de ses formes, la forme de ceux qui se veulent sympas, cool, humanistes (même si à géométrie variable), fraternels (même si seulement avec les immigrés et les minorités), écologistes (mais pas trop quand même), bref « progressistes »… bref bourgeois, mais pas comme les bourgeois conservateurs pas cool. En gros, les « bons chasseurs » vs les « mauvais chasseurs ».

    D’autre part, comme le dit Bégaudeau, on peut avoir une idéologie bourgeoise sans en avoir le patrimoine ni le salaire. Je me suis forcé à revoir la deuxième vidéo (mais bon en accéléré, vitesse 1,5, je suis pas maso) pour vérifier la présence de ce faux argument.

    Quant à la classification sociologique, est-elle la seule pertinente ? Moi, la classification idéologique me convient davantage. Que la sociologie n’arrive pas (mais est-elle vraiment neutre et scientifique ?) à ranger le bobo dans l’une de ses cases ne veut pas dire que la catégorie idéologique n’existe pas. Sinon, autant dire que le chaud et le froid n’existent pas parce que je n’ai pas de thermomètre.

Voir tous ses commentaires (20 par page)

Les thèmes de l'auteur


Publicité


Publicité


Palmarès

Publicité