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Éric Guéguen

Éric Guéguen

Le monde actuel en 20 penseurs :
 
Platon - Aristote - Lucrèce - Farabi - La Boétie - Montaigne - Spinoza - Rousseau - Hegel - Tocqueville - Nietzsche - Ortega y Gasset - Polanyi - Strauss - Arendt - Vœgelin - Villey - Dumont - MacIntyre - Lasch
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« Le citoyen typique, dès qu’il se mêle de politique, régresse à un niveau inférieur de rendement mental. Il discute et analyse les faits avec une naïveté qu’il qualifierait sans hésiter de puérile si une dialectique analogue lui était opposée dans la sphère de ses intérêts réels. Il redevient un primitif. Sa pensée devient associative et affective. »
(Joseph Schumpeter, Capitalisme, socialisme et démocratie, Quatrième partie, XXI, 3 (p.346)).
 
Contact : [email protected]
Le Miroir des Peuples, éditions Perspectives Libres, 2015

Tableau de bord

  • Premier article le 05/12/2012
  • Modérateur depuis le 28/02/2013
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Derniers commentaires




  • 1 vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 21 mars 2013 16:45

    Puisque nous sommes entre gens qui nous intéressons au pourquoi-du-comment des choses, et puisque j’ai vu passer un échange entre vous au sujet de la parenté entre christianisme et communisme, j’invite celles et ceux qui ne le connaissent pas s’intéresser à la personne majeure de Saint Thomas More... qui figure en outre sur un obélisque du Kremlin.
    Utopia est une œuvre-carrefour à cet égard.



  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 21 mars 2013 15:18

    Une chose est sûre : prenons Heidegger, lisez au hasard quelques passages de Sein und Zeit, vous constaterez de manière sidérante à quel point certaines phrases sont totalement construites n’importe comment, c’est du pur onanisme. Je parle bien sûr de la traduction en français, mais je pense qu’il y a de cela également dans le texte en allemand.
    Pareil pour la philo analytique, là c’est carrément l’art et la manière de branler des mouches avec des gants de boxe.
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    Je pense qu’un grand philosophe, c’est quelqu’un capable de parler des choses les plus profondes qui soient dans les phrases les plus fluides possibles, une langue tout ce qu’il y a de plus construite, et un vocabulaire choisi avec soin.



  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 21 mars 2013 14:23

    Moi je ne comprends ni Russell, ni Derrida.



  • 1 vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 21 mars 2013 13:00

    L’Andalou,
    personnellement, et avec le peu que je sais sur la question, il me semble qu’il y a deux choses dont il faut faire son deuil quand on s’attaque à Marx :
    1. Compter sur ses commentateurs pour nous aider à le comprendre en profondeur ;
    2. Déceler chez lui une cohérence totale.
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    Quant au premier point, la plupart des gens sont aujourd’hui d’accord pour dissocier Marx des "marxistes". Non qu’il n’y ait rien à reprocher à ce philosophe (qui demeure avant tout un philosophe à mes yeux), mais en tout cas, on ne peut pas lui reprocher la bêtise des gens (nombreux !) à s’être emparés de ses dires comme des paroles d’un messie.
    Ceux-ci se déclinent certainement en deux castes :
    - ceux qui, à dessein ou pas, ont lu Marx de travers ;
    - ceux qui n’ont jamais pris connaissance de Marx et s’en sont remis... à l’avis des premiers !
    ------
    Ce qui nous amène au deuxième point : la lecture de Marx...
    J’ai lu Le Capital il y a quelques années. C’est un ouvrage que j’ai trouvé difficile (l’économie me barbe il faut dire), parfois très drôle (limite pamphlet) et souvent chiant.
    Et il y a une chose qui m’a longtemps interpellé, et qui continue de m’interpeller : au début de cette somme, Marx déclare (en substance) qu’il est conscient que son message s’adresse avant tout aux prolétaires et qu’il a donc simplifié au mieux sa pensée pour qu’ils puissent en tirer la substantifique moelle. Eh bien lorsque je suis parvenu au bout de ce livre, je me suis remémoré ces mots introductifs, et je me suis dit : de deux choses l’une, ou bien le prolo du XIXe siècle était bien plus armé que moi intellectuellement, ou bien Marx a échoué. Je pense humblement qu’il a échoué.
    Ce que je veux dire par là, c’est qu’il est bien joli de chanter les louanges de la praxis, de souhaiter remettre la dialectique hégélienne sur ses pieds, mais toute action est avant tout une pensée, les linéaments d’un système ou au moins une somme d’idées structurées. Si Marx s’est fait historien de l’Antiquité et de la bourgeoisie, s’il s’est fait sociologue de son temps, il a aussi indéniablement influé sur le cours des choses par son esprit supérieur. Quels que puissent être les événements qui ont ensuite découlé de l’interprétation, erronée ou non, de ces propos, il est et demeure l’une des plus importantes "preuves matérielles" (!) que les idées mènent le monde.
    --------------
    Sur le commun :
    J’ai une façon singulière de voir les choses. Beaucoup prétendent que Marx n’était pas individualiste, aussi bien ses thuriféraires soucieux de faire du social que ses contempteurs avides d’une parenté entre lui et la bordée de Russes à moustaches (du XXe siècle).
    Je pense, en accord avec ce que j’ai pu lire dans les livres de Louis Dumont, qu’il était aussi moderne que les autres, c’est-à-dire individualiste. C’est la marque des grands esprits, je trouve, que de tenter de concilier l’apport moderne de l’individualisme et la conscience que l’on a de l’esprit de corps des temps anciens. Hegel était de ceux-là, Rousseau également, ainsi que Spinoza, tous grands lecteurs de Platon, d’Aristote et des stoïques.
    Cela dit, Marx a échoué. Il a échoué selon moi car n’avait d’égard pour le commun que de manière partisane, utilitaire, à savoir dans un combat mené au nom des plus démunis. Or, l’Antiquité et ses grands textes nous apprennent que le commun ne peut s’attacher à la défense d’une coterie, fût-elle de loin la plus nombreuse et la plus démunie. Le "commun", ou tout du moins l’idée que je suis amené à m’en faire, est étranger à tout ça et regarde l’histoire avec un œil sec. C’est-à-dire qu’il doit être l’objet d’une recherche de ce qui lie réellement les êtres entre eux.
    À cet effet, il faut :
    1. penser l’antériorité de la communauté sur l’individu ;
    2. penser et hiérarchiser les fins de la communauté ET celles de l’individu ;
    3. réformer l’idée que l’on se fait de la justice, i.e. ne plus la faire reposer sur l’individu, mais sur la communauté.
    Toutes choses que n’a jamais fait Marx.
    ---------

    Bon appétit, L’Andalou.
    EG



  • vote
    Éric Guéguen Éric Guéguen 21 mars 2013 09:08

    Bonjour.
    Je vous réponds dès que possible.

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