C’est débile comme "analyse", comme souvent quand on considère un événement plutôt que ses retombées.
Que le microcosme s’écharpe, il n’^y a pas de doute, mais ce faisant, il prend à contre-pied 75 à 80 % de l’opinion qui étaient acquis à une déchéance dont ils concevaient l’adoption comme une simple formalité.
Il existe deux autres termes pour désigner des sentiments de rejet, s’articulant autour des Juifs, autre que l’antisémitisme : l’antisionisme qui désigne l’hostilité à l’existence de l’Etat d’Israël, et l’antijudaïsme qui est stricto sensu, l’équivalent juif de l’islamophobie.
"...tous ceux que l’on accuse d’antisémitisme..."
Comme chacun sait, ou devrait savoir, "on" est un con, et ce n’est pas auprès de lui que je vais prendre des leçons d’étymologie.
"...de la supposée ethnie* juive..."
Si vous préférez "communauté", je n’y vois pas d’inconvénient, mais ethnie me paraît convenir, si l’on retient la langue hébraïque comme facteur de pérennité religieuse et culturelle
* « Groupe d’êtres humains qui possède, en plus ou moins grande part, un héritage socio-culturel commun, en particulier la langue » CNTRL
"Islamophobie et antisémitisme relève des mêmes mécanismes."
Absolument pas. L’slamophobie est le rejet sans condition de l’Islam, religion totalitaire à la fois archaïque, obscurantiste et contraire tant aux principes républicains qu’à notre civilisation..
L’antisémitisme est la haine d’une ethnie, les Sémites, abusivement réduit à la seule nation juive.
Cela revient à dire que nous avons d’un côté une doctrine, et de l’autre, des personnes. Dire que les deux phénomènes relève des mêmes mécansmes, est donc une ineptie.