Ma vision des choses est à l’inverse. En poussant en avant le FN, les journalistes soumis (de bon gré carriériste) à l’exécutif (actuellement le parti socialiste), et par conséquent à une politique libérale unilatérale (venez chez nous, nous n’irons pas chez vous), participent à la fragmentation des indignations et donc de l’électorat. Mettez-vous en tête que le FN n’aura jamais le pouvoir, cette mise en avant du parti et de ses idées patriotiques sont adossées bien sciemment à de nombreuses futilités polémiques pourtant rédhibitoires pour plus de la moitié des français.
Après ce type de ’débat’, j’aimerais bien entendre un adhérent du FN me dire que le front national n’est pas promu par les médias. S’ils avaient voulu démonter le discours du FN, ils n’auraient pas opposé son vice-président à une hystérique autoproclamée représentante des noirs de France. Il faut avoir un profond mépris de l’étranger pour la prendre au sérieux.
Et le FN a tellement mouillé son vin qu’il est noyé. Quand un parti glisse de Reagan à Jean Jaurès, n’avez-vous pas l’impression qu’il vous prend pour un con ?