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voxien2011

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  • 2 votes
    voxien2011 14 mars 2014 11:21

    Bonjour
    Sur l’idéal, institué en vérité, qui finit par devenir dogme, ça me rappel une chanson de Ait Menguellet (algérien), en voici une traduction :

    Entre mensonge et vérité

    Le mensonge a engendré l’injustice
    L’injustice est mère de la peur
    La peur a engendré le courage
    Le courage a enfanté la vérité
    Le courage qui l’emporte sur tout

    La vérité poussée jusqu’au bout
    Mettra au monde le mensonge
    Le mensonge enfante l’injustice
    Le courage l’emporte sur tout
    Ainsi va la ronde du monde

    Le mensonge en engendrant l’injustice
    La laisse tout saccager
    Il donne des coups sans en recevoir
    Bouleversant tout sur son passage

    L’injustice assoit son règne
    On la craint comme une enragée
    On craint jusqu’à son ombre
    C’est alors qu’elle engendre la peur

    La peur est fille de l’injustice
    Elle a grand peur de sa mère
    En cherchant à l’abattre
    Elle engendre l’indomptable courage

    Le courage est resté seul
    Son père est mort quand il l’a eu
    Tout un chacun s’en réjouissait
    Et souhaitait le voir durer longtemps

    De lui naquit la vérité
    Naissance bien accueillie par tous
    Elle faisait la joie de sa mère
    Qui rehaussait sa valeur
    La vérité en entendant l’appel
    L’appel de son lointain ancêtre
    En évoque quelquefois le souvenir
    Et alors le sort de son flanc.



  • 2 votes
    voxien2011 19 mars 2013 13:07

    Power D

    D’accord avec ta conclusion.

    Paul Ariès utilise souvent une phrase très importante : "Il faut libérer des territoires" .... par les luttes.

    Le discours de machiavel1983 montre clairement qu’il y a une impasse, une difficulté majeure et récurrente à travers l’Histoire des Hommes et des peuples. Nous sommes tous corruptibles par le pouvoir et par l’avoir. Il nous apparait à un moment, au bout de quelques années de réflexion, de critique et de dénonciation qu’il est difficile, voir impossible, de changer les choses, l’ordre systémique établi qui écrase, qui opprime, qui étouffe les initiatives et les alternatives ...etc. Nous savons qu’il est impossible de réveiller la conscience de tous pour enfin poser les bonnes questions, engager les bonnes luttes et poser les bon principes.

    Il y a des stratégies de lutte. La lutte sera certainement fragmentée. "libérer les territoires" dans les différents domaine de la vie (la culture, l’agriculture, l’industrie, l’artisanat, les médias, la politique, l’éducation, la recherche, l’innovation technique et scientifique...etc.) , dans différents endroits (dans le quartier, dans la commune, dans la région, dans le pays, dans la campagne, à la mer, sur les montagnes, dans l’usine, ...etc. ) et dans différentes institutions (l’école, l’université, les assemblées locales, régionales, nationales, dans l’administration, ...etc. ).

    La lutte sera certainement fragmentée. La lutte totale, c’est le chaos duquel généralement nait de nouvelles organisations totales et totalisatrices, des systèmes totalitaires (comme aujourd’hui nous vivons le totalitarisme de l’économie et de la finance).

    Libérer des territoires veut dire casser des maillons de la chaine (des règles, des lois, des organisations sociales, économiques, politiques injustes ou inutiles socialement et écologiquement) qui réprime, qui organise, qui oriente les initiatives individuelles et collective dans un sens plutôt que dans d’autres.

    C’est par exemple faire en sorte que l’on permette l’utilisation, l’échange des semences anciennes ; c’est par exemple faire en sorte que la commune, les régions et l’état favorise ou permette la création de monnaies locales ; c’est par exemple imposer la démocratie dans l’entreprise, dans les médias ; c’est par exemple se battre pour que les petits paysans et les petits artisans reçoivent au même titre que les entreprises des subventions ; c’est par exemple imposer que l’on oriente les subventions vers des secteurs utiles socialement et responsable écologiquement, c’est par exemple imposer le tirage au sort d’une partie ou de la totalité des députés ou imposer que le sénat soit une chambre citoyenne tirée au sort, c’est par exemple permettre l’audit citoyen et annuel de la dette,...etc.

    La méthode c’est la lutte quotidienne par la création et la résistance individuelles et collectives pour imposer le respect de ces initiatives, de ces créations (sociales, culturelles, économiques, financières et politiques) utiles socialement et soutenables écologiquement.

    La lutte est dure, elle est difficile. On ne va pas changer les choses en détruisant tout mais en construisant et en donnant l’exemple, en montrant qu’il y a des alternatives ; on ne va changer les choses sans endurer des sacrifices, sans blessures, sans parfois la souffrance. C’est la résistance, c’est la patience et la volonté qui vont aider à gagner du terrain, à libérer des territoires dans les différents domaines de la vie, dans différents endroits et dans différentes institutions.

    La résistance authentique a besoin que l’on affronte nos peurs, parce que le dépassement et le fait d’affronter ses propres peurs finit par ébranler la foi des autres dans leurs certitudes quotidiennes, il y aura sans doute une partie des gens qui seront sensibles à ta cause, qui relâcheront pour certains leur garde, pour certains qui te rejoindront dans ton combat, pour d’autres qui suivront ta voie dans la création et la recherche d’autres alternatives.

    Je pense que si on n’arrive pas à convaincre l’autre c’est parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans la méthode de lutte même si ta cause est juste.



  • 1 vote
    voxien2011 23 novembre 2012 14:44

    Un livre de Georg Simmel. Lire petit résumé dans le lien ci-joint :
    L’argent dans la culture moderne



  • 2 votes
    voxien2011 23 novembre 2012 12:45

    Le désordre sera très localisé à mon avis. J’ai tendance à penser qu’il ne sera pas l’alibi principal du nouvel ordre mondial. En fait que veulent les gens, en tout cas les élites et les bourgeoisies locales, des pays arabes, y compris de tous les pays du monde, en faisant leurs "révolutions", ils ne veulent ni plus ni moins que ce que veulent aussi la plupart des gens en occident : prospérer, posséder, avoir, consommer,....etc. La monnaie nous offre ce pouvoir, elle est la concentration du pouvoir.

    La révolution anthropo culturelle a commencé il y a un moment déjà au niveau mondial. Elle s’est réalisée en plusieurs étapes : d’abord par la destruction des croyances et des représentations mentales anciennes, après cela le chaos mental, psychologique et intellectuel s’installe par lui même ; la méfiance et la peur n’est pas focalisée sur une entité bien définie, mais elle est individualisée, tout le monde court contre tout le monde, c’est la lutte de tous contre tous. Lorsqu’on ne possède plus de structurants sociaux et culturels partagés, conçus et construits ensemble, nous considérons l’autre souvent avec méfiance et avec défiance. Dans ce désordre, de nouvelles représentations de la société, de l’Homme, de la vie s’imposent et s’installent insidieusement dans l’imaginaire global, elles prennent la place du vide sidéral mental et psychique créé. Il faut aussi dire qu’elles arrivent parfois à remplacer, certainement après plusieurs décennies ou même siècles de chocs, les socles sociaux culturels déjà présent parce qu’elles donnent envies, parce qu’elles se font désirer, elles arrivent, comme diraient des religieux, "à corrompre" l’âme humaine. Les objets cultes et les fétiches de la cette civilisation (la monnaie -qui un objet anthropo culturel chargé de sens contrairement à ce que pensent les soit disant partisans du "tout-rationnel"-, le culte du pouvoir, le culte de la personnalité, le culte de la compétition et de la performance, ...etc.) imprègnent d’or et déjà l’univers mental des gens dans le monde. Le structurant communs justement est bien cette état de guerre individualisée en permanence.

    Le NOM s’installera confortablement grâce à cette révolution anthropo culturelle. Je pense que celle-ci est l’aboutissement d’un long processus ayant débuté avec le culte de l’avoir, qui a ensuite ouvert la voie à la création de la monnaie et sa fétichisation et puis enfin à l’accumulation et la concentration de la puissance et du pouvoir dans cet objet anthropo culturelle (un dieu ?) qui réalise les vœux et les envies les plus fous.

    Les décennies ou les siècles de chocs qui n’est rien d’autre qu’un viol de l’imaginaire, comme dirait Aminata Traoré, est aujourd’hui pratiqué par les élites et les bourgeoisies locales. Celles-ci doivent leur pouvoir au seul instrument permettant la concentration du pouvoir, de tous les pouvoirs (politique, médiatique, économique, social, ...etc. ), cet instrument n’est rien d’autres que la monnaie. Elle est la mesure de toute chose. Elle est l’échelle de valeurs.

    Était ce une bonne idée de permettre la possibilité d’acheter et d’échanger tout avec des pièces ?



  • 1 vote
    voxien2011 3 octobre 2012 12:17

    machiavel1983

    Je partage ton opinion sur les partis politiques.

    J’aimerais quand même disserter.

    Je pense qu’il existe plusieurs réalités dans la même réalité ou plutôt plusieurs dynamiques dans la même réalités.

    La réalité qui dit que la majorité dans les peuples veut vivre simplement, en paix, mais malheureusement qui se complait de l’ordre établit et se laisse mener dans des destins qu’elle ne choisit pas. Il y a aussi la réalité parallèle, c’est celle qui dit qu’il existe des groupes de gens toujours prêts à imposer leur ordre économique, financier, religieux, politique à la majorité.

    Les peuples seront toujours malmenés par ces groupes qui imposent leurs visions et leur domination. Les dominations les plus néfastes, selon moi, sont celles qui sont systémiques, c.à.d. mécanisées et rationalisées à l’extrême ; elles justifient, en effet, la faim, la misère, l’esclavage, les guerres, l’exploitation, le pillage...etc.

    Tout de même, parmi ces groupes, il y en a qui essaient parfois de s’inspirer des mouvements populaires et citoyens, qui refusent la domination des uns sur les autres dans certains domaines, qui veulent parfois plus de démocratie mais, je te le concède, souvent avec maladresse puisque imprégnés eux aussi par des idéologies et par des idées préconçues.

    Il existe ces groupes qui sont plus ou moins permissifs, même difficilement, aux idées de démocratie, au respect des cultures et des peuples, qui respectent les luttes pour la dignité et la Vie et/ou qui refusent et combattent le gouvernement et la gouvernance par la peur, par la menace, par le chantage, par la guerre, par le conflit.

    Il existe enfin, d’autres manière de lutter pour la dignité qui sont à mon avis plus nobles, courageuses et vraies comme la Vérité, c’est celles dans lesquelles ceux qui luttent pour leur dignité et la dignité des vivants se sacrifient eux mêmes, s’exposant à la misère, à la faim, à la maladie et, au delà, à la mort. Ces luttes sont les plus complexes, les plus difficiles parce qu’elles supposent selon moi une grande connaissance (intelligence émotionnelle que l’homme moderne qualifierait d’irrationnelle sans doute) de l’Homme, de son environnement et des liens qui mènent la danse de la Vie, c’est ce gens là que j’appelle les génies de la Vie. Elle suppose de découvrir et d’atteindre l’amour qui n’a pas de limites, qui n’a pas de frontières. LUTTER POUR la libération sans jamais faire de mal et causer des injustices à l’autre et à d’autres, c’est lutter par amour pour la Vie.

    Elles sont complexes et difficiles, mais Martin Luther King nous éclaire un peu avec sa phrase : <<Jésus nous donne l’esprit et la motivation, et Gandhi nous a fournit la méthode>>. Il y a une ou des méthodes.
    La méthode Gandhi on en connait quelques ébauches : La désobéissance, la non-coopération, la lutte non violente. Refuser de se soumettre, refuser de coopérer avec un système injuste, refuser la violence. C’est notre coopération qui fait que le système perdure et que l’injustice dure. Anselme Bellegarrigue dit : « Vous avez cru jusqu’à ce jour qu’il y avait des tyrans ? Et bien ! vous vous êtes trompés, il n’y a que des esclaves : là où nul n’obéit, personne ne commande. »

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