Voir projet TOREADOR pour le Bassin Parisien
http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopic.php?p=279067&sid=55aa72479d79ddad95cbb7517b24e31a#p279067
En particulier cet extrait :
"Quant aux
chiffres annoncés pour les « réserves totales de 50 à 200 milliards de barils,
annoncées par le vice-président de TOREADOR », il s’agit du volume en place
dans la roche-mère, dont seule une infime partie pourra être extraite en
application des lois de la physique, très défavorable aux écoulements de
liquides dans des roches particulièrement peu perméables. Quant aux vraies «
réserves récupérables », un terme qui est un pléonasme pour tout pétrolier,
elles resteront faibles, probablement inférieures à une fraction de milliard de
baril. Jean LAHERRERE donne pour le meilleur « sweet spot » du Bassin de
Williston, l’analogue nord-américain du Bassin de Paris, « sweet spot »
connu sous le nom d’Elm Coulée, des réserves ultimes de 250 millions de barils.
C’est cet ordre de grandeur qu’il faut considérer pour les réserves de « shale
oil » du Bassin de Paris. C’est pas mal, mais cela ne représente jamais que
3 jours de consommation de la planète (mais 4 mois de consommation de la
France)."
Cette technique d’extraction nécessite de fracturer la roche
pour accéder aux poches à peu près exploitables. Il faut espérer qu’au passage,
ils ne pollueront pas trop les nappes phréatiques du bassin parisien comme ça a
été le cas dans certaines zones d’exploitation aux États-Unis où l’eau
finissait par couler du robinet mélangée aux gaz, en partie dissous, en partie
à l’état gazeux !
Dans une région où la densité de population est élevée,
bonjour les dégâts !
Quelques
informations en complément de mon commentaire :
http://www.annales.org/ri/2000/05-2000/galin041-046.pdf
http://www.youtube.com/watch?v=TvRxS9Thf0k