@ffi
"La dette en Euro serait convertie en Franc. Il n’y aurait donc pas de
problème. Toute dévaluation du Franc se traduirait par une diminution de
la dette."
C’est ça la vérité pour vous ? Le seul bénéfice que pourrait apporter l’abandon de l’euro serait un gain (temporaire) de compétitivité des entreprises exportatrices françaises. Mais (car oui il y a un "mais"), on oublie vite les conséquences d’une telle décision.
Déjà j’aimerais que vous m’expliquiez quel taux de conversion vous appliqueriez. Ensuite, évidemment la solution de facilité serait une succession de dévaluations compétitives, mais elles seraient facilement anticipées par les marchés. Conséquence : hausse de l’inflation donc baisse massive du pouvoir d’achat, et fuite des capitaux (par anticipation de la hausse de l’inflation et des prévisions à la baisse sur les revenus du capital).
Ensuite, comment financer l’Etat ? Les hausses de l’inflation entraineraient de facto une hausse des taux d’intérêt, a fortiori si la dette est convertie en "nouveaux francs".
Bref, la sortie de l’euro, ça fait rêver (moi aussi je rêve de récupérer la souveraineté fiduciaire), mais elle se fait vite rattraper par ce que vous appelez la "vérité".