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Commentaire de ffi

sur Mélenchon au "Remue-méninges" du Parti de gauche


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ffi 30 août 2011 16:34

@Nilasse,
Si ceux qui possèdent nos obligations refusent le remboursement Franc, ne risquent-il pas de tout perdre ? Auront-ils vraiment le choix ? Le Franc, sur 20 ans, n’est pas nécessairement voué à se déprécier sans cesse.
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Au contraire, si l’économie du pays devient plus saine, le Franc ne s’appréciera-t-il pas ?
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A vrai dire, je ne connais pas en détail les contrats d’obligation de l’Etat auprès des détenteurs de la dette.
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Mais il m’est avis que Asselineau, qui est inspecteur général des finances, soit le plus haut-grade de la fonction publique, spécialisé de plus dans l’économie, et travaillant à Bercy, doit connaître ces sujets parfaitement. De plus Jacques Sapir ou Maurice Allais (prix Nobel d’économie) ; ont fait des propositions similaires.
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Donc je ne vois pas comment une banque pourrait obliger l’Etat à lui rendre des Euros, quand celui-ci décide souverainement de rendre des Francs.
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La crédibilité d’une monnaie est d’abord lié à la capacité économique du pays. Si les investissements fait dans le pays permettent de résorber le chômage et profite à sa capacité industrielle, à ses équipements, à ses infrastructures, le pays n’en sera que plus crédible.
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Aujourd’hui, c’est la crédibilité de l’Euro qui est en cause. En vouant ses membres à l’usure systématique du marché, ce qui bloque toute capacité d’investissement à long terme, l’Euro implique l’austérité et par conséquent la destruction de l’économie réelle de ces pays, donc atteint sa crédibilité.
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Bref, la Banque de France ne doit pas "émettre des billets". Il faut d’abord penser des projets de nature à améliorer l’économie du pays (mines, centrales énergétiques, produits technologiques, moyens de transports), puis solliciter les avances monétaires de la Banque de France. Ces sommes permettent de payer les premiers matériaux, les premiers salaires pour lancer ces projets. Ces sommes reviennent rapidement dans le circuit économique (les salariés consomment, les matériaux sont préférentiellement issu de France). Il n’y a pas besoin de sommes gigantesques. Pensez-donc, le payement des intérêts sur la dette revient à l’équivalent de 10 lignes de TGV-est ou à 100 hôpitaux flambant neufs...
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Ce n’est jamais que le système des trentes glorieuses, ou celui de Colbert, lesquel ont très bien fonctionnés.


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