@ Cassia / Virgile
.
Les personnes de bon sens agissent comme vous le dites, et pas seulement pour la nourriture. D’ ailleurs quand on apprécie la qualité il arrive souvent de dépenser mieux son argent et d’ être au final plus économe.
Un exemple tout bête (qui m’ a préoccupé dernièrement) : celui des casseroles. Quand on en achète on a tendance à prendre de l’ aluminium (toxique) recouvert de téflon (toxique aussi !). A priori il s’ agit d’ une solution économique, pratique et efficace.
Sauf que le téflon perd ses propriétés anti-adhérentes au bout de quelques mois et nous invite de ce fait à changer fréquemment notre batterie de cuisine. A terme cette solution "économique" s’ avère être des plus onéreuses. Elle n’ est même pas pratique puisque’ à l’ usage on cuisine de moins en moins bien...et en plus on risque de s’ intoxiquer avec le téflon et l’ allu.
Il est donc plus intéressant pour le porte monnaie d’ acquérir de la fonte, voir même du cuivre étamé. Si on est malin et pingre, de la simple tôle en fer blanc (made in France, je vous prie) fera l’ affaire. Pour une vingtaine d’ euros et un apprentissage nouveau (vive internet), vous aurez une poêle de qualité qui vous sera fidèle toute votre vie (pas comme ces saloperies en téflon).
Idem pour les rasoirs. Qui se rase encore au coupe chou ou au rasoir de sécurité ?
Bien que plus économiques à l’ usage et nettement plus performants pour le rasage de près, monsieur tout le monde se précipite sur du jetable médiocre et euro-phage, car "à priori" plus abordable. On préfère ainsi dépenser peu à peu tout son argent, plutôt que de se faire plaisir une bonne fois pour toutes avec un bel objet qu’ on gardera longtemps.
Ce type d’ exemples montre combien la société de consommation parvient à conditionner le grand public, dont nous faisons parti, à des produits aussi coûteux que médiocres.
 Il nous faut donc retrouver le goût des belles choses, du travail bien fait et de la qualité en général si nous voulons résister aux dictats de la mondialisation marchande.